jeudi 29 janvier 2009

Le pédéraste en charge des relations avec le parlement


"J'ai un compagnon et je suis heureux avec lui. Comme je suis heureux, je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache"
Roger Karoutchi à propos de la révélation de son homosexualité.

On pourrait remarquer 3 choses:

1° Ce n'est pas parce qu'on est heureux d'une chose qu'elle est nécessairement bonne.
Ainsi Ben Laden était probablement content des avions qu'il envoya sur la maitresse, est-ce pour autant une bonne chose d'avoir mis fin brutalement à la vie de 3000 honnêtes traders (oxymore?) et surtout d'avoir considérablement réduit la surface de bureaux dont disposait l'ile de Manhattan ?

2° « Je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache » et bien moi je ne vois pas pourquoi il faudrait que tu en parles ! Un secrétaire d’Etat, quand bien même son rôle est aussi protocolaire que celui des relations avec le parlement, n’a-t-il rien d’autre à faire que de nous exposer ses préférences sexuelles ?

3° Cette notion de coming-out spécifique aux homosexuels n’est pas neutre. Aucun hétéro ne penserait jamais à révéler son amour pour la fellation, son désir secret de prendre sa femme par derrière ou ses doutes à propos du bien fondé de la notion de fidélité (oui je ne parle que des hommes, les femmes s’épanchent plutôt que de se pencher c’est ainsi qu’elles soient ministre ou non).
Faisons abstraction du cas karoutchi qui est clairement un (mauvais ?) calcul politique et demandons-nous pourquoi les homos doivent-ils ainsi montré patte blanche ?

Nous y reviendrons.

6 commentaires:

  1. Bravo, superbe démonstration d'homophobie, ce billet. Félicitations : en matière d'ouverture d'esprit sur le sujet de l'homosexualité, vous venez de nous prouver votre siècle de retard (et encore, je suis gentil). Ne plus être un fervent défenseur de l'idée d'éradiquer ou de foutre en cage les marginaux n'est pas suffisant pour que cela devienne une posture tenable.

    Je vous fais l'honneur (que vous ne méritez pas) de revenir 5 minutes sur les énormités que vous proférez :

    1/ c'est sans doute très amusant pour vous de tenter de rapprocher le fait de se réjouir d'avoir provoqué la mort de 3 000 personnes et celui de se réjouir de se sentir libre dans un pays libre de pouvoir vivre son bonheur matrimonial au grand jour, quand bien même il serait un peu différent de celui de la multitude, mais si vous pensez convaincre quiconque à part vous-même de la pertinence d'un rapprochement aussi grotesque, vous êtes émouvant de naïveté. Le bonheur qu'éprouve Robert Karoutchi n'affecte en rien ou presque le déroulement de la vie de quiconque : il est pédé et heureux, et il le dit brièvement, point à la ligne. Il n'a offensé ni blessé personne. Il fait même mieux que ça : il se réjouit du bonheur que lui procure la présence d'un autre être humain. Le bonheur de Ben Laden passe par la destruction directe de la vie de 3 000 êtres humains, par la mutilation physique et/ou psychique de milliers d'autres. Tenter de faire un quelconque rapprochement entre les licences morales de ces deux manifestations de la satisfaction et du bonheur relève du terrorisme intellectuel, du grotesque le plus absurde, et de la mauvaise foi poussée à son paroxysme.

    2/ et 3/ : oooh le joli tour de passe-passe rhétorique ! Ça alors : les homosexuels nous parlent de leur homosexualité, alors que nous autres bons hétéros ne nous sentons jamais la nécessité de le faire ! Mais pourquoi diable s'acharnent-ils donc ?
    A noter aussi que dans votre 3/ vous tentez vainement de nous faire confondre le fait de « parler de son orientation sexuelle et de sa réalisation pratique sur le plan matrimonial », ce que M. Karoutchi fait, et le fait de « parler de sa vie sexuelle », c'est à dire comme vous le dîtes si poétiquement mentionner son amour pour la fellation ou la levrette, ce que, et ça n'aura échappé qu'à vous, M. Karoutchi n'a en AUCUN CAS fait dans sa déclaration sur le bonheur que lui procure son conjoint !! Il nous aurait dit « je me fais enculer tous les soirs et j'aime ça ! », vous auriez été fondé à contester l'opportunité de communiquer une information de ce genre. Nous sommes à un million d'années-lumières de ce que vous insinuez. Parler de sa vie amoureuse et parler de cul n'est pas franchement la même chose, on dirait que ça vous a complètement échappé, à moins que pour vous toute relation amoureuse se résume à des pipes et des tentatives ratées de sodomie...

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  2. Suite du commentaire précédent :

    Pour en revenir à votre petite stratégie rhétorique grosse comme une maison, vous commettez un syllogisme parfaitement débile, dont la solution est déjà contenue dans sa simple énonciation. Pourquoi les personnes homosexuelles nous parlent-elles de leur orientation sexuelle alors qu'il est connu que ce sujet en irrite plus d'un ? Justement parce-que leurs préférences et le droit de les exercer librement font encore aujourd'hui l'objet d'une réprobation forcenée, votre petit billet merdique et haineux en étant une preuve assez indiscutable (mais vous n'êtes pas le pire dans votre genre, je vous l'accorde. Allez en paix heureux avec cette certitude). Robert Karoutchi ne fait que nous annoncer qu'il est en couple, que ça le rend heureux et qu'il entend ne pas s'en cacher (idem : entre « ne pas s'en cacher » et « le clamer à la terre entière coûte que coûte », vous semblez ne pas comprendre la différence). Dans un monde tolérant envers les homosexuels, cette déclaration devrait être reçue dans une bienveillante indifférence. Mais il y a des cons comme vous pour pondre un petit billet fielleux dans lequel ils expriment leur vif agacement. Ce simple bonheur inoffensif suscite chez vous une urticante réaction de rejet, vous le voyez bien ; et encore : gageons que de la part des tarés psychorigides à l'aile droite de sa majorité (j'ai notamment une pensée émue pour MM. Vanneste et Longuet, respectivement députés et sénateurs UMP ouvertement homophobes), le secrétaire d'état aux relations avec le Parlement a dû se prendre bien pire dans la figure comme commentaire blessant que vos petites vues mesquines bourrées de fautes d'orthographes. Dès lors, c'est bien le signe qu'en France, un effort de banalisation des unions homosexuelles est nécessaire, afin que chaque citoyen prenne la mesure du fait que l'homosexualité peut être une déclinaison de l'amour humain tout aussi louable, respectable et bénéfique que ne l'est l'hétérosexualité. Et pour cela, il faudra que des personnes courageuses telles M. Karoutchi sachent prendre le risque de brièvement (car il s'agit sans nul doute d'une déclaration qui a dû lui coûter 10 mn de son précieux emploi du temps de secrétaire d'état : la France devrait s'en remettre) évoquer le bonheur qu'ils ont su trouver dans cette modalité qui est la leur et qui s'est imposée à eux-même par la force des choses (car, je vous le donne en mille : non, on ne devient pas pédé pour le plaisir de faire de la peine à sa mère !).
    Donc oui : il y a au contraire une réelle nécessité et un authentique mérite à mentionner explicitement cet état de fait l'espace d'une courte déclaration. On ne sait pas davantage si M. Karoutchi est actif ou passif, ou s'il utilise du gel DUREX ou INTIMY, on sait seulement qu'il aime un homme et que cela le rend heureux. Nous pouvons souffrir cet aveu l'espace d'un instant, la décence et la vertu sont sauves.

    Et cela tombe sous le sens a contrario que les hétérosexuels ne mentionnent pas plus que cela leur orientation : jusqu'à présent, fort peu d'abrutis du bulbe ont eu l'idée d'insinuer que l'hétérosexualité est chose honteuse, qu'il faut cacher à tout prix, parce-que de Grâce !!, ça ne nous regarde pas et on s'en fiche et c'est contre-nature et God hates straight people ! Et quand bien même un(e) politique français(e) nous annoncerait qu'il a trouvé un(e) conjoint(e) aimant(e), que cela lui apporte bonheur et sérénité dans ses fonctions, nous pourrions accueillir avec bienveillance une courte déclaration de ce genre, qui ne ferait jamais que nous rappeler le bien que ça peut faire et la force que cela procure d'être heureux en couple.


    Je vous plains sincèrement, mais je suis consolé de ma peine car je sais que dans votre idiotie et votre petit fiel misérable, la charge de la solitude vous sera épargnée.

    Vous ne valez pas franchement la peine que je signe de mon nom.

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  3. Je ne vois pas le rapport entre réduire l'île de Manhattan en miette et coucher avec un homme.

    Un homosexuel ne tue pas 3000 personnes et il nuit encore moins à autrui.

    Pour faire court, t'es pas du tout instructif. Intellectuel ? Et encore... Il serait peut-être temps que tu révises tes jugements parce qu'on est plus au 18ème siècle, les femmes ne sont plus des chiennes au foyer, l'avortement est légal, l'église n'a plus une place primordiale dans le monde dans lequel on vit et surtout : Les homos s'embrassent en public. Et alors ? Tant qu'il y a de l'amour.

    Visiblement toi c'est du mépris et c'est le mépris qui peut causer 3000 morts alors c'est toi le problème ici et pas les homos.

    Connard.

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  4. une Personne loins de ressemblé à la chose ayant rédigé cet article5 septembre 2009 à 18:35

    Mon dieu, pauvre petite chose...
    Tu me fais bien pitié (et pourtant, c'est là un sentiments que je n'éprouve quasiment jamais...) déjà rien que de penser ce que tu as eu l'audace (le courage ?) de mettre par écrit, je serais accablé de honte.
    Je trouve tout bonnement ton article misérable, et comme en témoigne les deux commentaires précédent le miens, je ne suis pas seule à penser cela.

    A ta place (que je n'occupe pas fort heureusement !) je m'empresserais de remédier à cela (mais bon, comme tu as eu la finesse et la discrétion de hurler tes pensés honteuses sur le net... la chirurgie et le changement d'identité suffiront peut-être ?)

    Savoir des gens comme toi en liberté me donne la chaire de poule, car tu es surement (et c'est même une évidence) beaucoup plus comparable à ben laden que les homosexuels (eux au moins sont capable de ressentir un autre sentiment différent de la haine... l'amour -que tu semble confondre avec le sex- tu connais ?)

    Je termine cela par le souhait de ne jamais croiser ton chemin.

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  5. Je suis vraiment d'accord avec vous,il ne faut pas tout confondre. l'essentiel comme vous dites c'est qu'il y ait de l'amour dans ce que nous faisons.
    Moi je suis pédophile par exemple, et j'assume, je le dis haut et fort parce qu'il y a de l'amour lorsque je m'entretiens avec un enfant.
    Vive l'amour, j'ai 48 ans je vis avec un enfant de 11 ans et demi et alors?On s'aime et puis c'est tout.

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  6. @ Anonyme:
    Voici ma réponse:

    http://flavius-aetius.blogspot.com/2010/05/karoutchi-merite-un-troisieme-article.html

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