mercredi 21 janvier 2009

La race est elle un problème ?

Cela pourrait nous mener à beaucoup d’interrogations comme de se demander l’importance du racisme dans notre société etc… Ce qui me préoccupe c’est de savoir s’il est légitime de s’intéresser au monde sous le prisme de la race.
Les races existent ; ce sont des subdivisions de l’espèce humaine. Elles impliquent des différences vis-à-vis des autres races qui sont héréditaires comme la couleur de peau, la taille, la sensibilité à certains phénomènes environnementaux (le soleil, le froid…). Vu que les points communs l’emportent tout de même sur les différences j’exclu l’idée d’une hiérarchisation.

J’ai lu un article récemment un article qui décris le monde comme le lieu d’une lutte entre les races (http://fallofwest.blogspot.com/) ou un article de Xyr qui lui aussi n’a aucun complexe à analyser les choses sous cet angle (http://www.chezxyr.com/).

Il m’apparaît 2 choses à la lecture de ces articles qui m’empêche de négliger ce bête aspect biologique :

1° Je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine tristesse à l’idée qu’une race, et surtout la mienne disparaisse. Je suis né après 1945, je suis donc gêné à l’idée de me préoccupé de la pureté de ma race. Mais tout de même un monde ou il n’y aurait que des noirs, des jaunes et des mulâtres serait un monde ou personne ne me ressemblerait, instinctivement comme sur le plan de la logique on comprend que cela n’est pas aussi neutre qu’on veut nous le faire croire.

2° Certains des réaconautes et les antiracistes ont en communs de voir le monde sous le prisme racial, la seul différence est l’objectif : les uns veulent sauvegarder leur race (blanche) en péril, les autres veulent la faire disparaître (par métissage et non-reproduction).
Je ne peux m’empêcher de remarquer que voir le monde sous le seul prisme de la race est trop réducteur. En procédant ainsi on placerait Obama hors d’Amérique, or il est surtout un américain. On négligerait aussi les différences culturelles existantes entre les juifs et les arabes qui sont pourtant d’une race commune.
Et puis une chose me gêne : plus d’assimilation possible. Dans un monde ou la race est le seul déterminant on ne peut plus imaginer qu’un étranger devienne un compatriote, or c’est un processus qui a existé et qui je l’espère continue et continuera a existé.

Je ne veux pas oublier la race, j’y reviendrais et je trouverai bien quelle place lui donner dans mes préoccupations, mais je suis plus convaincu par la culture comme facteur de clivage entre les peuples.

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