samedi 31 janvier 2009

Ma desouchière


Ma désouchière elle n'a rien de particulièrement enraciné (sauf mes petits chênes), elle est juste belle.
Elle ne m'empèche pas d'être français, bien qu'elle ne le soit pas e tne l'est jamais été.
Elle est en Amérique.
Le Bled s'appel "Vacherie".

La desouchière

Vu: http://ladesouchiere.blogspot.com/

Le desouchière, le ralliement autour de la croix, le regroupement entre gaulois…
Le retour aux sources identitaire qu’on nous propose, est-il une alternative satisfaisante au métissage ?

Je suis français, je ne suis pas gaulois. Je ne suis pas croyant (en tout cas pas chrétien). Et j’habite en ville.
Je n’aime pas que mon choix doivent se résumer soit à me convertir à l’Islam et adopté un gloubiboulga multi-culturel immonde ou sans saveur (qu’est ce qui est pire ?) ou alors aller habiter à la campagne pour parler d’un bon vieux temps que je n’ai pas connu et vivre entre pécnos blancs.

La dhimmitude qu’on veut nous imposer c’est précisément cela : le repli dans une communauté fantasmée.
Cependant les « desouches » en question n'ont jamais existé. Bien sur il y a des français de souche et des français d’adoption. Mais ce qui fait la différence entre les deux c’est la date de l’adoption de l’identité française.
Croyez-vous que mes ancêtres picard ou bordelais parlaient français ? Croyez-vous qu’il formait une communauté de destin qui allait plus loin que leur village ?
Moi je ne le crois pas. Cette nation ne s’est pas faite en un jour. Elle s’est au contraire imposée contre et à la place d’autre chose qui l’avait précédé. Quelque chose qui devait plus ressembler à de la boue gallo-romano-franque qu'au rève étheré qu'est la France.
La vraie France c'est un fantasme, un roman. C'est parce qu'on y croit qu'elle existe.

Si on commence à faire la même chose que nos lumpen-prolétaires des cités alors comment nous différencier ?
Notre force était que notre identité est fantasmé autant qu’elle est enraciné, alors maintenant si ces desouches et cie veulent remplacé notre imaginaire idéaliste par des racines imaginées je ne suis pas certains qu’on y gagnera au change.

La consécration!


Zemmour et Naulleau sur la grève du 29 janvier
envoyé par 54fiorentino54

J'ignorais que Zemmour et Naulleau étaient aux guignols, cela doit faire grossir leur orgueuil. Ceci dit sur le fond comme sur la forme la caricature est raté. Les commentaires en dessous de la vidéo le montre (mais ils ne sont que dû à des fans).

Une seule question interressante: existe-t-il encore une critique de gauche?

Personnellement je pense que non puisque la gauche est la doxa politiquement correct, elle ne peut donc pas s'auto-critiquer.

jeudi 29 janvier 2009

Le pédéraste en charge des relations avec le parlement


"J'ai un compagnon et je suis heureux avec lui. Comme je suis heureux, je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache"
Roger Karoutchi à propos de la révélation de son homosexualité.

On pourrait remarquer 3 choses:

1° Ce n'est pas parce qu'on est heureux d'une chose qu'elle est nécessairement bonne.
Ainsi Ben Laden était probablement content des avions qu'il envoya sur la maitresse, est-ce pour autant une bonne chose d'avoir mis fin brutalement à la vie de 3000 honnêtes traders (oxymore?) et surtout d'avoir considérablement réduit la surface de bureaux dont disposait l'ile de Manhattan ?

2° « Je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache » et bien moi je ne vois pas pourquoi il faudrait que tu en parles ! Un secrétaire d’Etat, quand bien même son rôle est aussi protocolaire que celui des relations avec le parlement, n’a-t-il rien d’autre à faire que de nous exposer ses préférences sexuelles ?

3° Cette notion de coming-out spécifique aux homosexuels n’est pas neutre. Aucun hétéro ne penserait jamais à révéler son amour pour la fellation, son désir secret de prendre sa femme par derrière ou ses doutes à propos du bien fondé de la notion de fidélité (oui je ne parle que des hommes, les femmes s’épanchent plutôt que de se pencher c’est ainsi qu’elles soient ministre ou non).
Faisons abstraction du cas karoutchi qui est clairement un (mauvais ?) calcul politique et demandons-nous pourquoi les homos doivent-ils ainsi montré patte blanche ?

Nous y reviendrons.

mercredi 28 janvier 2009

citation du jour

Il faut rappeler à tout le monde : « liberté d’expression » ce n’est pas toujours ma liberté d’expression, les gens disent : « les droits c’est mes droits »
Mais non !
La liberté d’expression c’est une épreuve pour tout le monde. C’est le fait d’avoir à supporter tous les jours des idées qu’on n’a pas envie d’entendre, des idées qui vous font mal, qui vous hérissent, qui vous écorchent vif.
Ma liberté n’a pas le dernier mot, je ne suis pas seul.
Voilà ce que dit la liberté d’expression, elle est difficile parce que nous sommes tous des dictateurs en puissance.

Alain Finkielkraut.
Transcription d’une émission de France Inter de 2007
(http://finkielkraut-aetius.blogspot.com/2009/01/sur-france-inter.html)

dimanche 25 janvier 2009

Profession : personne issue de la diversité


Voilà qui devrait faire des heureux : il va bientôt être nécessaire d'ajouter une ligne dans la case « profession » de tous nos formulaires administratifs. En effet grâce à notre sémillant nouveau « commissaire à la diversité et à l'égalité des chances » (titre un peu policier, vous en conviendrez) la diversité va être sérieusement surveillée. Plus question de voir des photos d'entreprise ou d'assemblées élues sans leur touche de couleur. Les réfractaires seront fichés...
En effet, M. le Commissaire a eu une idée de génie : il va photographier lesdites assemblées pour en évaluer la part de « diversité ». Si la couleur du prétendu « divers » n'est pas assez rassurante, il faudra regarder son nom (s'il ne s'appelle pas Rachid, Abdel, Nasser... il n'entrera pas dans la comptabilité), voire lui téléphoner (peut-être qu'un simple accent serait synonyme de diversité).
Bref, par delà les compétences, la parité et tous les critères déjà imposés, il faudra un taux de mélanine moyen conforme à de nouvelles exigences de représentativité.
S'agit-il d'un nouveau pas franchi vers plus de communautarisme ? Ça peut en tout cas y faire penser. Parce que si, pour que quelqu'un se sente représenté par une assemblée, il faut que celle-ci compte des représentants de son ethnie (pour ne pas dire race) d'origine, c'est que cette origine passe avant l'appartenance à la Nation française. Et donc qu'il existe plusieurs types de français non mélangeables.
Il y a franchement de quoi se poser des questions devant de telles « initiatives ». On va perdre du temps à mesurer des choses sans intérêt en oubliant de remettre en cause le modèle, visiblement en faillite, d'assimilation de notre pays.
J'aurais quand même pour ouvrir le débat une dernière question : la mise en place de la parité « sans concession » sur les listes électorales a-t-elle eu un impact sur la vie des femmes, voire sur leur fierté ? Que ceux qui ont vu un changement me fassent signe...

mercredi 21 janvier 2009

La race est elle un problème ?

Cela pourrait nous mener à beaucoup d’interrogations comme de se demander l’importance du racisme dans notre société etc… Ce qui me préoccupe c’est de savoir s’il est légitime de s’intéresser au monde sous le prisme de la race.
Les races existent ; ce sont des subdivisions de l’espèce humaine. Elles impliquent des différences vis-à-vis des autres races qui sont héréditaires comme la couleur de peau, la taille, la sensibilité à certains phénomènes environnementaux (le soleil, le froid…). Vu que les points communs l’emportent tout de même sur les différences j’exclu l’idée d’une hiérarchisation.

J’ai lu un article récemment un article qui décris le monde comme le lieu d’une lutte entre les races (http://fallofwest.blogspot.com/) ou un article de Xyr qui lui aussi n’a aucun complexe à analyser les choses sous cet angle (http://www.chezxyr.com/).

Il m’apparaît 2 choses à la lecture de ces articles qui m’empêche de négliger ce bête aspect biologique :

1° Je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine tristesse à l’idée qu’une race, et surtout la mienne disparaisse. Je suis né après 1945, je suis donc gêné à l’idée de me préoccupé de la pureté de ma race. Mais tout de même un monde ou il n’y aurait que des noirs, des jaunes et des mulâtres serait un monde ou personne ne me ressemblerait, instinctivement comme sur le plan de la logique on comprend que cela n’est pas aussi neutre qu’on veut nous le faire croire.

2° Certains des réaconautes et les antiracistes ont en communs de voir le monde sous le prisme racial, la seul différence est l’objectif : les uns veulent sauvegarder leur race (blanche) en péril, les autres veulent la faire disparaître (par métissage et non-reproduction).
Je ne peux m’empêcher de remarquer que voir le monde sous le seul prisme de la race est trop réducteur. En procédant ainsi on placerait Obama hors d’Amérique, or il est surtout un américain. On négligerait aussi les différences culturelles existantes entre les juifs et les arabes qui sont pourtant d’une race commune.
Et puis une chose me gêne : plus d’assimilation possible. Dans un monde ou la race est le seul déterminant on ne peut plus imaginer qu’un étranger devienne un compatriote, or c’est un processus qui a existé et qui je l’espère continue et continuera a existé.

Je ne veux pas oublier la race, j’y reviendrais et je trouverai bien quelle place lui donner dans mes préoccupations, mais je suis plus convaincu par la culture comme facteur de clivage entre les peuples.

samedi 17 janvier 2009

La mort de l'occident est contenu dans la mort du christianisme.


Vu http://www.dailymotion.com/relevance/search/finkielkraut/video/x81dh9_onfray-fallait-pas-linviter-et-la-m_news

Michel Onfray "philosophe" nietzschéen et athée (les 2 ne vont pas nécessairement de paire) nous explique dans ce montage vidéo tiré de l’émission « ce soir ou jamais » de Taddeï que la mort de l’occident est contenu dans la déchéance de ses valeurs et de l’indifférence des occidentaux à les défendre.
Ces valeurs sont celles des lumières qui ne sont qu’une laïcisation des valeurs chrétiennes. Onfray va même plus loin en pensant que la mort de l’Occident était contenue dans la mort de la chrétienté qui provient de la Révolution Française.

« Personne aujourd’hui ne veut mourir pour les valeurs de l’Occident, […] personne ne mourra pour le pouvoir d’achat » M. Onfray

Jacques Attali estimait (notamment dans une « une brève histoire de l’avenir ») que c’est de l’individualisme croissant que naissait le progrès et que l’humanité ne faisait que tendre vers cela, le centre de gravité du monde se situant là ou cette individualisme créatif est le plus fort.
Onfray lui, au contraire explique que ce qui fait la force d’une civilisation c’est le fait que ses membres soient près à aller jusqu’à mourir pour leurs idées et donc pour leurs civilisations. Fort de ce raisonnement il constate le déséquilibre de « motivation » entre l’Ouma et l’Occident et en déduis la victoire prochaine de celle-ci sur celui-là.

« Les pacifistes sont en Occident, les ceintures d’explosifs sont en Orient »

Autre différence par rapport aux fadaises qui dominent le politiquement correct : la reconnaissance objective du poids de a force dans l’ordre du monde. Alors que tout le monde nous chante que la violence est l’arme du faible ou que les pacifiques marchands finissent toujours par gagner sur les brutes guerrières Onfray nous explique que non lorsqu’il y a une vraie confrontation celle-ci dégénère forcément en violence. Dans ce cas celui qui répugne le moins à user de la force triomphe bien entendu.

Ca fait plaisir d’entendre un discours un peu plus éclairé que les bons sentiments ridicules et idiots habituels, en même temps si il a raison on est pas dans la merde !

vendredi 16 janvier 2009

Les Romantiques sont à droite, les consommateurs sont à gauche.


Je suis nostalgique, j’aime l’Histoire car elle me dépayse. Petit je la parcourais, c’était un pays mythique où vivaient héros et monstres.
Que vaut la vie quand on n’est pas Jean Moulin et qu’il n’y a plus d’Hitler. Le monde est désenchanté lorsqu’il est un havre tranquille d’abondance.
Un jour j’ai trouvé un courant qui me faisait penser à ma sensibilité (on peut être un homme, de droite et avoir un cœur sensible…non ? tant pis). Ce courant c'est le Romantisme.

On dit des romantiques qu’ils sont nés trop jeune dans un monde trop vieux. C’était cette génération si féconde en artistes et en écrivain qui fut bercé par les récits de l’époque des révolutions et des guerres d’empire. Pendant ce temps ils vivaient dans une Europe dominée par des rois autoritaires qui avaient vaincu la Révolution, la France et les rêves démocratiques et nationaux des peuples.

Le romantisme a marqué la première génération née dans l’ère du nationalisme et de la démocratie. Or la droite d’aujourd’hui c’est la première génération depuis la fin du XIXème à être minoritairement en faveur du système de démocratie représentative des Etats-Nations.

Les romantiques sont nostalgiques des temps sombres où on devait se battre ; des temps où il y avait un place pour l’héroïsme.
Le romantique c’est celui qui n’a pas faim et n’a pas de guerre à livrer, c’est un homme qui s’ennuie et donc se désespère. Il cherche une transcendance, une raison de vivre car il n’est pas en état de survie.

C’est là que se trouve le point commun fondamentalement entre la droite des valeurs et le romantisme ce sont deux mentalités fondamentalement antimatérialistes. C’est pour cette raison que les gens qui sont à droite par valeur s’oppose autant aux libéraux qu’aux trotskistes, car ceux-ci ne se préoccupent que d’égalité ou de richesse tandis que nos néoromantiques ne cherchent qu’à dépasser ces questions d’approvisionnement.

mardi 13 janvier 2009

Ecle, ecle, ... diversité des sujets abordés.

J'ai un petit coup de flemme et puis j'ai lu des articles qui parlent d'eux même, et fort bien, je me contenterai donc de partager les liens:

http://www.chezxyr.com/2009/01/ce-que-veulent-les-femmes.html

et

http://bibliobs.nouvelobs.com/20090109/9827/manuel-de-destruction-culturelle-chapitre-1-luniversite#_ftn1

Les deux n'ont aucuns rapports, mais non ce n'est pas le bordel, on appel cela l'eclectisme, vous avez dû en faire quand vous êtiez jeunes.

lundi 12 janvier 2009

A quoi sert l'arme nucléaire?




C'est bête mais je me disais que quand on a la bombe H personne ne vous emmerde parce que règne l'équilibre de la terreur et tout le bataclan. Là, Israël a la bombe H et en plus ils sont les seuls au Proche-Orient, et pourtant tout le monde vient les provoquer.

Alors oui vous me direz le Hamas, le Hezbollah ce ne sont pas des gouvernements, ils ne représentent pas d'états, donc ils n'ont rien à perdre, rien n'a protéger.

Soit, mais ils ont quand même des territoires et des populations sous leur contrôle objectif.
Une organisation avec des moyens d'imposer sa volonté à l'intérieur du territoire qu'elle contrôle et duquel dépend une population cela ressemble fort à un état. Un état qui n'existe que de facto, mais un état tout de même.

Donc Israël se bat face à des organisations terroristes qui ne sont pas juste des opposants (comme "Action Direct" ou une vague guérilla) mais qui sont aussi véritablement maître quelque part: Gaza et le Sud Liban pour reprendre mes exemples.

Question bête: alors pourquoi la bombe ne sert ni diplomatiquement ni militairement?
Pourquoi gaza n'est-elle pas jumelée avec Mururoa et les Bikinis?

Parce que de l'équilibre de la terreur il ne reste plus que l'équilibre, la bombe est tombé en désuétude, tout le monde sais qu'ils ne s'en serviront pas alors tout le monde s'en fou de leur bombe.
C'est donc bien de la gentillesse d'Israël que provient la méchanceté du Hamas, il profite de ce qu'ils interprètent comme une faiblesse.

C'est d'ailleurs de là que vient l'intérêt pour l'Iran, c'est qu'avec les mollahs on est beaucoup moins sûr qu'ils ne s'en serviront pas.

En diplomatie comme en amour le doute est la chose la plus importante à instiller dans le camp d'en face.

dimanche 11 janvier 2009

La Serbie


Jelena Ristic, la petite amie du joueur de tennis Serbe Novak Djokovic
Voilà un pays brimé et qui on le voit garde encore certains atouts et très belles réussites.

Citation du jour

J’en ai marre qu’on demande si lorsqu’on travail on le fait en tant que femme. Non ! les choses qu’on fait en tant que femme on n'en parle pas à la radio.

Elisabeth Levy. (pendant une émission radiophonique sur le traitement de la question des femmes et du féminisme dans les médias)

http://www.dailymotion.com/relevance/search/elisabeth%2Blevy/video/x1ouju_elisabeth-levy-face-eric-zemmour-12_politics

http://www.dailymotion.com/relevance/search/elisabeth%2Blevy/video/x1oua5_elisabeth-levy-face-eric-zemmour-22_politics

samedi 10 janvier 2009

L'Italie




Bon je sais c'est une actrice célèbre, mais il n'est pas spécifié que c'est interdit.

vendredi 9 janvier 2009

Tendre la main et se faire bouffer le bras


C'est le genre de chose qui arrive régulièrement aux bonnes poires. Et qui devrait arriver moins souvent à un gouvernement efficace et relativement habile.
En effet, dès 2007 le ministre de l'Education Nationale (comme si l'Etat devait prendre à sa charge autre chose que l'instruction) avait reçu pour mission de réformer le système (le fameux mammouth – celui qui est graisseux, pas celui qui écrase les prix). Il a alors oeuvré pour proposer une réforme du lycée qui aurait dû débuter avec une « nouvelle seconde » dès septembre 2009... pour aboutir au « nouveau bac » en juin 2012 et être ainsi sûr que le lycée aura fini sa mue pour (à peu près) la fin du quinquennat.
Au programme de la réforme se trouvait une disparition des filières (ES, L, S...) pour laisser place à un système plus souple de « modules », plus d'accompagnement individualisé, notamment en matière d'orientation ou encore une semestrialisation de l'année. Bref, quelques cataplasmes pour essayer de rendre un peu plus performant un système gangréné par les corporatismes, et où les vraies vocations sont de moins en moins nombreuses.
Mais voilà que, comme à leur habitude, les lycéens, invités par on ne sait qui (?), ont émis l'idée de s'opposer à la réforme. Ni une ni deux le ministre à dû annoncer un report d'un an au moins de la réforme, incité à coup sûr par le « palais » à montrer que le gouvernement est prêt à écouter les gauchistes, même ceux qui n'ont rien à proposer (les organisations syndicales de gauche, UNL et FIDL avaient en effet signé le document d'orientation de la réforme, orientation à laquelle elles projetaient de s'opposer). Sauf que nos amis lycéens n'avaient pas encore eu l'occasion de prendre du bon temps dans les cortèges déambulant entre Nation et République (bon, c'est vrai, l'itinéraire peut parfois changer).
Vous n'imaginez pas que les lycéens vont accepter de ne pas pouvoir manifester ? Ils ont simplement changé de « mot d'ordre » (je parlerais plus volontiers de « mot de désordre »), demandant le « retrait définitif » de la réforme - apparemment ils se satisfonts d'être plus d'un sur deux à échouer en première année à la fac – ou encore la non-suppression des postes prévue pour s 'adapter à la démographie.
Conséquence : le gouvernement a certainement perdu une chance de réformettiser le lycée et il s'est en plus montré faible face à la gauche protestataire ; le bilan n'a rien de grandiose...
Peut-être certains n'avaient pas compris que les lycéens aiment la marche à pieds dans des cortèges où sont lancés des slogans débiles. Ils intégreront ça dans leurs nouveaux programmes faits pour plaire à la gauche (ce qui ne devrait avoir aucun effet). Certains se demanderont sûrement encore plus d'une fois quelle est la couleur du gouvernement en place.

Ah l'amour...

Une amie, qui s’est faite invectiver lors d’un débat sur un forum, a lu ceci à son propos :
"Suce-moi la bite salope" et "t'es du genre à prendre plus souvent la pilule que de l'aspirine".

(Le débat portait sur des questions de société et notamment sur l’avortement ceci explique peut être cela)

Première remarque : la pilule se prend tous les jours, une fois par jour, sauf une semaine par mois (c’est en général la semaine ou le mec part faire un tour dans un autre pays 1° parce que sa copine ne présente plus guère d’intérêt car elle ne baise pas 2° parce qu’elles sont d’une humeur de chienne et pas dans la bon sens [enfin il parait parce qu’avec moi elles sont toujours chiantes même hors saison]). Enfin bref cela veut dire selon leur idée qu’elle doit prendre plus d’une aspirine par jour, bref soit ce sont des pharmaciens (non pas des supermarchés !) soit ce sont des militants anti-migraines mais pro-nataliste.

Seconde remarque : Imaginons que des filles me disent « baise-moi » ou pour être le plus proche possible de l’invective du monsieur : « lèche moi la chatte » et « toi t’es du genre à utiliser plus souvent des capotes que des aspirines ». Ca y est vous visualisez la scène (oui il faut de l’imagination).
D‘abord, je ne sais pas pourquoi, mais je ne serai pas fondamentalement vexé. Je serai un peu surpris et très amusé que des jeunes filles me sortent un truc de ce genre. Je serai aussi flatté par la seconde car cela implique que je collectionne les conquêtes, ce qui n’est jamais déshonorant pour un homme. Pour ce qui concerne la première je me poserai sérieusement la question de sa mise en œuvre, car après tout le but pour tout mâle c’est de sauter le plus de femelles et moi naïvement je me dis que si j’approche ma langue du con de l’idiote (et non pas de l’idiot de la conne) il y a des chances que mon phallus lui aussi finisse par y faire un tour.

Autrement dit, le sexe peut être dégradant pour une femme, alors que pour les hommes c’est toujours plutôt ludique. Si ça ce n’est pas la preuve qu’il existe un certain rapport de domination…

mardi 6 janvier 2009

Enfin des patriotes!




Via E-Deo et 3 sites en cascades je tombe sur cet article:



En Algérie, des Lycéens ont retiré le drapeau algérien de leur lycée pour le remplacer par un drapeau français et aurait écris sur un mur "vive la France".

Le fait est pour le moins insolite


Il permet de constater quelque différences interressantes entre nos deux pays:

1) les lycéens sont immédiatement exclus d el'établissement et poursuivis pénalement.

Voilà qui est interressant quand on pense à tous les drapeau algérien régulièrement brandis en France, et alors qu'on ferme les yeux sur les sifflements de notre hymne, ceux qui ose en parler sont traiter de fascho ou de paranos, en Algérie ont ne prend pas de gants!


2) En Algérie il y a des drapeaux dans les Lycées.

On sait le tollé que cela provoquerait de proposer que systèmatiquement il y ait des drapeaux dans les lycées français.


3) L'Algérie tu l'aimes ou tu la quitte (et implicitement préféré la France est considéré comme une marque de haine).

La France tu la hais ou tu la quitte.

Concours du pays dont les femmes sont les plus attirantes


Voici la Candidate israelienne:


Rappelons les règles du jeu:
-une candidate par pays.
-la candidate doit être représentative du pays en question (Ne trouvez pas une noir pour la Chine ou une blonde pour l'Algérie, elle doit incarner une image courament admise de ce pays)

(je laisse le soin au Crabe de nous fournir la candidate Polonaise)
L'election aura lieu fin janvier.

L'indignité...

On pourrait dire beaucoup de chose sur ce qui se passe en ce moment à Gaza.
On pourrait aussi fermer notre gueulle.

On pourrait s'insurger contre le comportement des uns et des autres là bas, ou ici dans nos rues.
On pourrait excuser les bombes qui partent dans un sens, celle qui partent dans un autre, dire que c'est les uns qui ont commencé, les autres qui l'ont bien cherché.

Moi ce qui me vient à l'esprit c'est l'indignité de certains palestiniens et pro-palestiniens.
Oui la mort de civils et notament d'enfant dans des bombardements militaires est chose choquante, une tragédie, peut être pourrait elle être évité, mais est ce vraiment mieux se comporter envers ces victimes collatérales que de brandir leur cadavre, de ne les traiter qu'en moyen d'obtenir la compassion des médias et l'aumone diplomatique de l'Occident et financière de l'Orient?
Franchement la dignité qu'on attend d'une veuve ce n'est pas qu'elle brandisse les moignons de son époux en demandant réparation, c'est qu'elle se drape de noir reste droite et toise les tortionnaires du haut de sa peine contenu. C'est comme cela que je serai fier de ma femme.
Les Israeliens, en visant mal, semblent donner plus de prix à la vie humaine que les palestiniens en visant bien les caméras avec leurs cadavres d'expositions. Bientot il vendront aux touristes qui le souhaitent des bouts d'os calcinés!

Qu'on enterre les morts, qu'on les sépare des affaires des hommes, qu'on cesse d'en faire des moyens et de simple martyr. Les vivants se battent bien sans eux, alors faites la guerre, faites la vraiment une fois pour toute qu'il y ait un vainqueur un vaincu et qu'on en parle plus de cette terre un peu trop sainte.

dimanche 4 janvier 2009

De la liberté de la femme découle le génie de l'Homme.

Ces temps ci je lutte contre le machisme de notre blog.

Vous l'avez vu proclamer mon amour de la femme, au lieu de mon habituelle mépris pour ses travers (frivolité, émotivité, impulsivité, possessivité) dont j'ai personnellement souffert au cours de ma vie.

J'aimerai donc replacer 2 ou 3 vérités:

-Il n'est pas besoin d'être féministe pour aimer les femmes et être pour que celles-ci soient libres.
-Si je suis contre les voiles (mais non pour leur interdiction dans la rue) ce n'est pas seulement parce que j'aime mater des culs, c'est aussi parce qu'il s'agit pour moi d'une marque civilisationnelle qui inclut une néfaste sépération entre les sexes, l'appropriation des femmes par leur famille, l'endogamie etc...
-Que j'aime et veuille que les femmes restent femmes m'aidant ainsi à moi même rester homme, ne signifie pas que celle ci ne sont pas mes égales en dignité (mais pas forcément en génie, en force ou en pouvoir).

Je viens donc vous recommander ce petit texte de Causeur:
http://www.causeur.fr/gaza-les-femmes-et-nous,1628

Ou notre cher Cyril Bennassar nous parle d'Israel pour en venir à la différence la plus visible et peut être la plus fondamentale entre l'islam (ou l'islamisme, mais c'est un autre débat), la liberté de la femme et la concurrence entre les hommes pour les conquerir chez les occidentaux, contre l'alienation et l'endogamie (les femmes sont promises aux oncles et aux cousins).

J'en déduis ceci:
De la liberté de la femme découle le génie de l'Homme.

Mais qu'on laisse les femmes libres et donc responsables: c'est à dire qu'elles doivent faire la preuve de leur valeur.
Et qu'on laisse et force les hommes à lutter pour prouver qu'il les mérite de part leur talent.

godt nytår*


Les femmes on les aime. Et on les aime nue. Comme la petite sirène de Copenhague. Toute nue avec un petit air timide.

La petite sirène en question a été décapitée deux fois par les féministes, et plusieurs fois déguisées en européenne de demain en l'habillant d'un voile.

La petite sirène c'est l'amour de l'homme envers la femme, un amour simple qui n'a pas peur de la nudité et un amour sans la vulgarité que l'érotisme peut revêtir; on aime les femmes dans toute leur splendeur et donc on les aime nues.

Les féministes elles leur coupent la tête, les musulmans les couvrent et pourtant c'est toujours l'homme blanc qu'on accuse de ne pas aimer sa femme, de la brimer.

Mais au fond, on est les seuls à ne pas absolument les vouloir différentes; à les aimer pour ce qu'elles sont.

Des emmerdeuses!

*bonne année en danois

jeudi 1 janvier 2009

Voeux


Nous voilà arrivés dans la période des voeux : le changement d'année civile est traditionnellement l'occasion de souhaiter un tas de choses à tout le monde. Comme par réflexe, on envoie quelques mots souvent bien creux à des personnes que l'on apprécie plus ou moins : le tout est de respecter la tradition.
Réac' jusqu'au bout des ongles je trouve ce « protocole » profondément ridicule (ce qui ne m'empêche pas forcément de m'y plier...). Pourquoi adresser des souhaits totalement formels au début de janvier ? Le monde va changer, les évènements de l'année écoulée restent marqués sur une page définitivement tournée ? Il suffit pourtant de prendre les exemples universels qui se présentent à nous pour voir que ce n'est en rien le cas : la page de la crise économico-financière (ou l'inverse) et de ses diverses conséquences n'est pas aujourd'hui tournée par la simple magie du changement – très administratif – d'année.
A se demander pourquoi un tel non-évènement (le changement d'année) suscite tant de remous. D'ailleurs je suis loin d'être sûr que c'est le meilleurs moment pour prendre les fameuses « bonnes résolutions ».
Après tout ça, vous y tenez encore ? Bon, allez, je vous souhaite très platement une excellente année 2009 !