lundi 29 décembre 2008

De quoi le féminisme est il le nom?




D'une idéologie tellement obsédé par l'égalisation (l'indifférenciation comme seul vrai moyen de parvenir à l'égalité parfaite) qu'elle est en lutte contre la réalité!

Voici les extraits de la plus savoureuse des retransmissions de notre polit-buro
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=446#

Bien sur, tous les invités sont des féministes pures et dures, il n'y a pas même une féministe hétérodoxe dans le style d'Elisabeth Badinter, quant à parler de Zemmour ou Soral...
Là pour le coup il n'y a vraiment pas de vis à vis.

2 exemples de cette lutte contre la réalité:
1) l'égalité salariale.
Nul mot bien sur, sur la difficulté de comparer dans une société essentiellement tertiaire où chaque carrière est unique et ou les salaires sont plus issu de cette trajectoire personnelle que de négociation collective.
Un aveu: la différence salariale provient du fait que l'entreprise exige une performance individuelle, et que sur ce point les femmes sont handicapées par leur vie familiale.
Autrement dit: On reconnait que l'inégalité est fondée non sur une discrimination illégitime mais sur un critère objectif et logique en économie de marché. Mais c'est une inégalité alors il faut l'interdire et la punir légalement, plutôt que de donner aux femmes des compensations pour pouvoir mener une carrière acceptable sans trop souffrir de leur moindres performances objectives tout en pouvant s'occuper de leur famille. Non c'est trop pragmatique, et ce serait reconnaitre que ce sont avant tout les femmes qui s'occupent de la famille et en prendre acte, plutôt que de vouloir changer ce fait.

2) La question de la maternité.
Prenons les réactions de Gisèle Halimi (qui n'a eu qu'un enfant) et d'une de ces disciples, une certaine Violène Lucas.
Gisèle lorsqu'elle évoque la question de l'avortement parlera 1° de la fatalité ("mon corps m'a trahi") 2° d'une malédiction (d'autre aurait parlé de miracle de la vie) et 3° ensuite lorsqu'est évoqué l'idée d'un salaire maternelle la disciple dira que cela ne saurait être envisagé car laissé la possibilité (littéralement le choix) au femme d'être au foyer c'est les aliénés.

-Donc l'enfantement est une malédiction.
-L'idée d'être mère, même libre des modalités de cette maternité (si je veux et quand je veux, et avec ou sans nounous etc...) est une aliénation. En somme c'est "un enfant si je veux quand je veux, mais je n’ai pas intérêt à en vouloir sinon je suis une traitresse à la cause des femmes".
-Et la N°2 qui est ma préféré: mon corps m'a trahi, je suis enceinte par le fruit du hasard. Le féminisme a réussi à nier ce qu'instinctivement l'humanité sait depuis 10 000 ans, et scientifiquement ce que nous expliquons parfaitement depuis 2 siècle: le lien entre la sexualité et la procréation.
C'est la seule femme qui a réussi à réhabiliter l'idée que la grossesse ne pouvait être que l'oeuvre du Saint Esprit, autrement dit en termes moderne: du hasard.
Encore une qui a dut faire des chapelets devant les salles de cinéma lors de la sortie du "Da Vinci Code".

Autre hypothèse, cette femme n'est pas aveuglée par une idéologie, peut être qu'elle est juste conne et que cela est caché par sa médiatisation. Ce n'est qu'une hypothèse bien entendu.

Y'a un vis à vis. Hélas...



A propos d’Huntington et de la théorie du choc des civilisations, voici ce que j'ai trouvé, au milieu d’un article un peu décevant de François Miclo (celui-ci habituellement assez bon) sur Causeur (http://www.causeur.fr/le-piege-d%e2%80%99huntington,1592) :

« Les sociétés ne meurent pas en se cognant les unes aux autres, mais en se suicidant avec une patience et une lente ardeur qui forcent le respect. »

Rappelons la théorie d’Huntington qui est que le monde est divisé en 8 civilisations, et que c’est les antagonismes entre celles-ci qui provoqueront les conflits au XXIème siècle, alors que c’était les idéologies au XXème (nazisme, communisme) et les Etats Nations au XIXème (guerre de 70, guerre de 14, unification allemande et italienne).
Partant de cette idée, Huntington qui est un ancien conseiller de Carter, dis qu’il faut soit identifier l’ennemi pour le combattre, soit identifier les identifier les causes des conflits futurs pour les éviter : son exemple de l’époque (1993) ne pas emmerder la Chine avec le Tibet.

Voilà pour le rapide résumé. Revenons maintenant sur cette phrase qui me semble plein de bon sens bien que trop courte pour contenir toute la vérité.
Une société meurt de sa propre nécrose et non des coups venu de l’extérieur. Je pense qu’il a parfaitement raison, la France meurt d’un mélange de lassitude (style 1940 j’en parlais dans l’article sur le 11 novembre) de dégout de soi, de bêtise suicidaire (accueil déraisonnable d’immigré et adhésion sans contrepartie à l’Europe) et de manque d’une élite (a ton jamais vu un corps survivre sans tête ?).
Une seule critique : selon moi le suicide dont nous parle Miclo est tout à fait avéré et il est indispensable à la mort d’une nation/civilisation/société/état, mais s’il fallait la comparer à une maladie, la plus adéquate serait le sida. Or le sida c’est une maladie du système immunitaire, quand on a le sida et qu’ont meurt c’est d’une grippe. La maladie nous affaibli, mais c’est bien un élément extérieur à la maladie et à l’organisme qui tu celui-ci.

Donc oui c’est parce que nous sommes en train de foutre le système immunitaire de la nation et de la culture française que la France se rapproche du coma, mais s’il n’y avait des éléments extérieurs pour accomplir la tache mortifère, le suicide progressif que notre pays connaît ne serait qu’une bonne cuite et demain nous nous réveillerions avec la gueule de bois.

Autrement dit et pour paraphraser Finkielkraut (cela fera plaisir au Dr), il faut la réunion de 2 conditions pour que meurt un pays : que celui-ci se rende malade, et qu’il y ait un vis-à-vis hostile prêts à venir porter l’estocade.
Regardez la Pologne, point d’immigré pour menacer leur culture alors même que les polonais ont cessé de se reproduire, point de risque mortel encore, alors même que ce n’est pas un état qui vogue vers les cimes.

dimanche 28 décembre 2008

Homme-Vache , Homme-Lapin, Homme-Porc, c'est maintenant possible grâce à nos amis outre Manche. il s'agit du résultat des dernières années de recherches sur les cellulles dîtes "Hybrides" au Royaume Unis.
Le principe est simple : Mélanger de l'ADN humain avec de l'ADN animal. on obtient un être Hybride.

Le pourcentage initial était de 0.1 % d'ADN animal mélangé à de l' ADN humain. Nous en sommes aujourd'hui à 0.5 %

Ces scientifiques peuvent être fier , quelles prouesse technique , ils réalisent un des fantasmes les plus vieux de l'homme , qui alimentait les mythologie antique et alimentent encore l'imaginaire collectif avec les Harry potter et autres Seigneurs des Anneaux...

Ils jouent à Dieux , mais pour de vrai.

L'embryon humain est décidément une exellente matière première! Il mérite qu'on lui donne un statut!
Tous les 5 ans en France à lieu une grande assemblée général de la bioéthique , avec une révision systématique de la loi dîte "Bioéthique" , la prochaine commence en 2009 , c est à dire dans 4 jours,
à cette occasion , notre chère ministre Valérie Pecresse , a mandater une commission spéciale pour importer la recherche sur les cellulles hybrides en France , ce qui est aujourd'hui interdit par la loi.
Quelle limites ?

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." Rabelais

samedi 27 décembre 2008

Il n'est point de critique interressante sans le génie de Beaumarchais




J’étais hier à la Comédie Française pour assister à une représentation du Mariage de Figaro. Deux remarques : 1° nos grasses subventions vont entre de bonnes mains, car quoiqu’en disent les grincheux, aux français on sait jouer (une actrice dû notamment en remplacer une autre au pied lever et joua donc avec la brochure sous les yeux) 2° un passage m’a frappé et je vous en fait donc profiter :

Voici un extrait de l’Acte V, scène 3, il s’agit d’une partie du fameux monologue de Figaro (qui comprend notamment le « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur »)

« […] Las d’attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre : me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l’instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Sublime-Porte, la Perse, une partie de la presqu’île de l’Inde, toute l’Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc : et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate, en nous disant : chiens de chrétiens ! […] »

Le propre des classiques est de toujours être d’actualités. La dessus Beaumarchais n’a plus rien à démontrer on ne limite pas la liberté d’expression, même pour plaire à un étranger, même lorsque celui-ci se dit insulté, et surtout lorsque celui-ci est musulman, parce que sa demande de censure n’est qu’une injure de plus à notre égard. S’il nous demande de nous taire c’est bien une fois de plus pour nous signifier son mépris pour notre lâcheté.
Les musulmans ne veulent pas faire copain-copain avec nous, la vraie question est de savoir si nous voulons qu’ils nous traitent en maître ou en esclave. Ils ne savent faire que cela, l’égalité leur est totalement étrangère.

vendredi 26 décembre 2008

De la race, du vin, du boursin.




Les mots sont comme une gorgée d’alcool.

Dans certaines soirées on amène trop peu d’alcool, alors pour faire plus « cool » on se passe la bouteillede bouche en bouche. Et puis on utilise pas de verre...
Au bout de deux heures quand la gorgée d’alcool a été dans toutes les bouches, elle n’a plus aucun gout sinon celui de la salive de 30 personnes. Cet alcool a enivré tout le monde et plus personne ne lui trouve aucune saveur.

Le mot race est un fond de bouteille que tout le monde s’est passé; plus aucun gout et pourtant tout le monde semble ivre.

Tout le monde en a plein la bouche, tout le monde titube.

Et toujours personne pour me dire si c'est du calva, du saké ou du chianti.

jeudi 25 décembre 2008

Puisqu'on a plus le droit d'être français...


... il faut bien qu'on se choisisse une communauté.

Voici celle que j'ai trouvé, qui s'inspire notament de tous ces juifs athées. L'idée est que même incroyant, voir anti-clérical fervant, on peut garder un attachement pour ses racines chrétiennes que l'Europe veut nier.

http://www.albinus.org/christianitas/index.php?lng=fr


dans le Liban hexagonal qu'on nous prépare, ne l'oubliez pas, nous les blancs-cathos on a pas le droit de s'identifier à la France (qui plus est il n'en restera bientot plus rien) alors il nous faut nous aussi nous réer une comunauté. Seul nous reste le clocher.

mercredi 24 décembre 2008

Mafia


L'affaire Julien Dray, révélée la semaine dernière et dont l'enquête ne fait vraissemblablement que commencer a déjà un mérite : elle a permis aux naïfs de mon espèce d'avoir une preuve de plus du caractère mafieux de « SOS Racisme ». S'il y a des parrains, c'est bien qu'il y a une mafia derrière ?
Et dire qu'il y a encore du monde pour financer ce genre d'organisation... Qui peut croire qu'en alimentant ce genre de mafia on n'est pas contre-productif ? Depuis plus de 20 ans SOS racisme ne fait qu'éxacerber les communautarismes en mettant face à face les minorités opprimés et des oppresseurs appartenant à une soit-disant majorité...
On risque pourtant de se payer un des anciens présidents de ce groupuscule fournisseur officiel du PS (en matière de bonne conscience...) - Malek Boutih – à l'occasion d'un prochain remaniement gouvernemental ou d'une prochaine nomination à un poste « influent » (l'intéressé se verrait bien à la Halde ce qui me fait dire qu'on n'est pas rendu).
Au fait, vous avez vu quelqu'un de SOS Racisme dire, alors que Julien Dray est au centre de la mêlée, « touche pas à mon pote » ?

La guerre c'est chouette!

dimanche 21 décembre 2008

Remarques poujadistes du jour

Tous les ch'tis ne sont pas pédophiles mais...
tous les pédophiles sont ch'tis.

Tous les corses ne sont pas des escrocs mais...
tous les escrocs sont corses.

Tous les musulmans ne sont pas terroristes mais...
tous les terroristes sont musulmans.

Tous les juifs ne sont pas médecins mais...
tous les médecins sont juifs.
Enfin le Dr Petiot je ne suis pas sûr.
(bon j'avoue ce dernier est un petit hommage à Pierre Desproges)

Comment naissent les mouvements d'opinion.


Jospin : "L'anti-fascisme n'était que du théâtre"
envoyé par Chevalier_du_Christ



Et si finallement chaque mouvement d'opinion n'était qu'une blague qui avait mal tournée?

Si je n'étais français, je voudrais être japonais.


Je suis un patriote, au sens fort, charnel du terme. Cela n’a pas toujours été vrai, ou conscient, ainsi quand j’étais petit et que je jouais à la guerre (je suis un garçon, que voulez-vous ?) j’étais toujours un américain. J’étais d’ailleurs toujours contre les allemands.

Et puis un jour quelque chose s’est passé. J’étais dans le TGV entre Londres et Paris, je revenais de deux semaines de voyage linguistique en Angleterre. Dans la première partie du trajet des cieux sombres éclairaient sans grand enthousiasme (mais les cieux anglais sont toujours un peu déprimés) une campagne de bois épais et bocage et des villes de briques dont nous excuserons la laideur en nous rappelant le Blitz. Ensuite arrive le tunnel dont la description des paysages ne représente aucun intérêt. Et puis, en sortant du tunnel, le train déboule dans la campagne du Calaisis. Un soleil radieux éclaire une campagne d’openfield jaune et vert clair ou le regard peut se poser loin (ce qui est reposant surtout en train).

Suis-je juste un homme sensible au temps et au paysage et qui tire des conclusions hâtives d’impression immédiate et isolé ? Je ne sais pas. Toujours est-il que c’est ce jour là, à cet instant précis, que j’ai ressenti comme un coup de foudre pour la France.

Certes je l’ai ressenti après avoir eu le mal du pays et un séjour dans la perfide Albion, mais j’ai remarqué que cela n’avait jamais empêché d’apprécier, voir d’admirer d’autres pays, et d’autres cultures.
Le Japon notamment m’a toujours fasciné. Ce mélange relativement réussi entre modernité/occidentalisation (difficile de faire la part des choses) et sauvegarde des traditions et de ce qui provient du passé.
Et puis cet esprit chevaleresque poussé à l’extrême avec le bushidô…

Un ami m’a dit un jour à propos du Japon : « les japonais ce ne sont pas les meilleurs, ni les plus intelligents, ni les plus beaux, ni les plus fort, mais c’est parce qu’ils sont les plus volontaires qu’ils ont dépassé, et de loin, le sort que leur réservait l’histoire avant le Meiji.

mercredi 17 décembre 2008

Les choses changent…



Bruno Lemaire a été nommé secrétaire d’Etat aux affaires Européennes pour faciliter la collaboration avec l’Allemagne…
Et personne pour dire que nous sommes revenus aux heures les plus sombres de notre Histoire ?

Quand je pense qu’un poste similaire sous Louis XIV aurait consisté à inventer des plans de conquête de la rive gauche du Rhin.


Cela me rappel Jean-Claude Juncker (premier ministre du Luxembourg) qui nous disait qu’il n’avait pas à se rendre aux convocations de la France et de l’Allemagne pour justifier que sa politique ne consistait pas exclusivement à être un paradis fiscal, tout en démontrant que l’activité annexe n’était pas d’être une blanchisserie.

Encore une fois revenons au Grand Siècle ou alors même en 1914, le chef du gouvernement du Luxembourg aurait il put se permettre de ne pas se rendre à une convocation du roi/ président du conseil de France et de l’empereur Germanique/d’Allemagne ?
Je ne le pense pas.


Les choses changent ou alors on croit qu’elles changent et donc on change bêtement de comportement ?
Je pense que l’Europe se porte particulièrement mal et que cet ensemble est dénué de toute cohérence pour cette seule raison : on a l’obsession du droit au détriment des rapports de force. Ainsi la France n’est pas l’ami de l’Allemagne elle est son partenaire et si elle a intérêt à la dorloter dans la langue de Goethe c’est uniquement pour tirer avantages d’une bonne entente (notamment contre la perfide Albion et ses gros rejetons d’outre atlantique). De même le Luxembourg n’est pas un vrai pays, c’est un état-tampons qui a failli être avalé 5 fois entre 1830 et 1914, une fois par la Belgique, une fois par les Pays-Bas, deux fois par la France et une fois par l’Allemagne. Alors une Europe qui ferait preuve d’autorité politique (parce qu’elle serait un Etat) aurait déjà mis fin à l’indépendance et à la fiscalité malsaine (pour nos Etats) de cette principauté anachronique, une France ou une Allemagne ayant encore un semblant d’existence politique aurait fait de même.

Tout cela prouve deux choses :
La nomination de Lemaire illustre le fait que la politique européenne de la France consiste à jouer la carpette alors qu’elle est la seule à pouvoir donner un sens à l’expression « politique européenne ».
Le refus de Juncker montre que le processus européen consiste en une destruction de la souveraineté (a-démocratie commissionnaire) et du pouvoir politique (transfert de compétence à un corps sans tête), cela revient à ne laisser le pouvoir qu’aux féodaux d’aujourd’hui : les dirigeants des multinationales et des sociétés financières, et donc à donner à des entités indéfinies comme le Luxembourg un poids politique sans lien avec leur place dans le concert des nations.

Eh bien moi ça me gène un peu que les choses changent dans ce sens, parce que, voyez vous, le processus ressemble fort à la décadence d’une civilisation.

mardi 16 décembre 2008

Procureurs


Zemmour face à Guillaume Peltier
envoyé par prince_de_conde


C'est une vidéo assez vieille – elle remonte à janvier 2007 – mais elle témoigne très bien de l'action unilatérale des médias.
La ligue qui se forme pendant cette émission contre Guillaume Peltier est symptomatique du gauchisme ambiant dans les médias. Quand Ruquier (vive la télé poubelle...) élève Besancenot aux dépens de Guillaume Peltier il est légitime de se demander si on est bien sur le service public. Et c'est pourtant bien le cas.
Certes le trotskiste que le camarade Krivine qualifie volontiers de sectaire (!) n'avait pas encore pris un verre en public avec le tenant de l'action violente et meurtrière à la française qu'est Rouillan mais il ne fallait certainement pas être devin pour savoir qui était vraiment le facteur rouge. Il suffisait de s'intéresser à sa biographie...
Revenons à la copmparaison : nos procureurs bien aimés essayent de pièger Guillaume Peltier pour son engagement passé au Front National. Manque de bol, Peltier assume relativement adroitement, explique qu'il a quitté le Front les sorties négationnistes de Le Pen notamment et va chercher ses références chez Madelin, Longuet et compagnie dont le passage par Occident dans les années 60 ne fait plus de mystère.
Cela dit, il reste l'habituelle mise en parallèle des positions (je ne parlerai pas de programme deux ans après) défendues par Peltier, Villiers et d'autres avec celles de Le Pen. C'est grossier, mes quand les médias sont aussi bien noyautés par la gauche qui pense et qui rit, ça passe sans problème.
Alors on sort quand de cette spirale où les seules (vraies) personnes de droite présentes sur les plateaux télé (je pense à Zemmour qui fait régulièrement – les exemples récents ne manquent pas – office de punching ball pour tenants du politiquement correct) sont montrées du doigt et hués par des publics obéissant au doigt et à la l'oeil aux invitations de chauffeurs de salle débiles ? Peut-être quand des mecs comme Saussez (il paraît qu'il est de droite...) oseront se lever et faire front contre la pensée unique...

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.

-Exceptionnellement le visa de l’article sera un sonnet (en alexandrins, 2 quatrains et 2 tercets).


Heureux qui comme Ulysse

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Ou comme celui-là qui conquit la Toison,
Et puis est retourné plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge!

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province et beaucoup davantage?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine.

Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Joachin du Bellay.


Alors pourquoi celui-ci ?

I. D’abord parce que du Bellay fait parti de la Pléiade qui est le pendant poétique des « humanistes » et que ce mot nous est servi à toute les sauces, a tel point qu’on se demande si par humaniste ils (ceux qui nous le servent) ne veulent pas dire « humain ».

Il est ainsi défini par la source absolue du savoir (ndlr :wikipédia) : L’humanisme est une vaste catégorie de philosophies portant sur l'éthique qui affirment la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles — en particulier la rationalité.

Cette définition est clairement celle qui inspire notre philosophie voir même notre mentalité collective d’occidentaux droit-de-l’hommiste. Il est cependant deux aspects qui je trouve s’oppose à la mentalité dominante :
1° La capacité à distingué le bien et le mal qui n’est plus exigé de l’individu ; l’humanisme au sens moderne est un relativisme qui en voulant placer l’individu au centre lui donne le droit d’inventer et non de découvrir le bien et le mal.
2° Le recours à la rationalité ; un homme du XXIème siècle ne fonderait pas le respect de chaque homme sur sa capacité à raisonné, mais sur sa capacité à ressentir. L’humanisme voulait instruire les hommes et les respecter car il était doué d’une tête, nous le faisons parce qu’ils ont un cœur.


II. La seconde chose qui m’intéresse dans ce sonnet est l’idée du mal du pays ; on n’est jamais mieux que chez soi. « Même Rome ne vaut pas mon village, et pourtant je reconnais à la ville éternelle mille qualités objectives, mais il lui manque d’être mienne. »Du Bellay conçoit que Rome soit magnifique, mais Joachim est étranger dans la grande ville, et toujours il restera fils de sa province.

Un seul de nos arabes parle comme du Bellay (sur le fond, pas dans la forme hélas !), il s’agit de Faudel. C’est le sens de sa chanson « Mon Pays », ou il reconnaît que l’Algérie a les qualités objectives, d’être authentique, de permettre une identification simple, d’être le pays de ses ancêtres (biologiques), mais aussi d’une partie de sa culture. S’il remonte assez loin c’est de là qu’il vient, il le sait, mais il a le mérite malgré son époque de dire qu’il n’est plus algérien, qu’il est français et que ce pays qui fut celui de ses parents n’est pas le sien.

La clairvoyance et le courage de Faudel qui n’est ni un intellectuel ni un français de souche, ne lui ont hélas rien rapporté de bon : pour ceux qui se sentent français il reste un chanteur de raï, pour ceux qui ne peuvent pas sentir la France il est devenu un collabo.
Finallement, peu importe qu'être adopté par un pays soit beau et honore autant la patrie acceuillante que son nouvel enfant, le processus commence d'abord par l'abandon d'un autre pays.

lundi 15 décembre 2008

Contradiction.

De la discrimination.


Si on veut s’amuser à multiplier les exemples du genre de celui de l'article précédent, on pourra parler des médecins qui ne veulent pas parler de malades pour ne pas affoler les gens, mais qui doivent bien savoir qui est à soigner et qui ne doit pas l’être.

Toute cette histoire provient du culte de l’égalité. L’égalité en droit ou même l’égalité économique ne suffirait pas aux tenants de la pensée qui domine nos médias. Il leur faudrait l’égalité absolue, c'est-à-dire l’indifférenciation.
Pour cela ils ont 2 solutions :
-le métissage. Si on mélange tout alors devient pareil, d’où l’opposition conceptuelle entre métissage et multiculturalisme (soit on souhaite que les cultures cohabitent, soit on souhaite les voir disparaître au profit d’un mélange).
-le relativisme. Si tout se vaut, alors aucune différence ne crée une inégalité ni même au sens le plus rigoureux du terme une discrimination.
Discriminer n’est rien d’autre que l’activité intellectuelle de base de notre cerveau, on pourrait donner comme synonyme : différencier. Les deux autres activités se définissant par rapport à cette première : relier (atténuer la différence sans la supprimer) et hiérarchiser (donner un sens à cette différence).

Finalement ils haïssent tellement l’inégalité qu’ils en viennent à haïr la différence.

Les migrants


Le dernier mot à la mode pour désigner les personnes issues de la diversité, immigrés, personnes issues de l'immigration etc... est parait il le mot "migrant".

Première remarque: c'est loin d'être une dilution du phénomène par le mot, puisque au lieu d'avoir immigré ou d'avoir des parents qui ont immigré ils deviennent des gens en train de migrer ("ant" c'est donc un participe présent).

Seconde remarque: cela maintient une différence avec les non-migrants (ces fils de pute de souchiens, bountyes et autres collabos), les éternelles débats sur les races ou sur le fait qu'ils soient aussi français que les autres, ou au contraire sur le fait qu'on ne puisse pas parler uniformément de tous les immigrés qui ont chacun une histoire propre, une situation singulière et incomparable (bref on se prive du droit de réfléchir en se privant du droit de généraliser).

D'un autre coté comme on le sait, on a besoin de mettre en exergue les différences, si on veut 1) détruire la culture française et le processus d'assimilation et 2) si on veut pouvoir dire qui est l'oppresseur (le blanc grosso modo) et qui est l'opprimé (les blacks-beurs) et ainsi pouvoir demandé justice et surtout réparation pour ce dernier.

En somme, pour le politiquement correct, tout le problème de la terminologie de l'immigration est à la fois de trouver un terme qui empêche d'appeler un chat un chat, pour ainsi pouvoir qualifier ceux qui voit le félin qu'ils sont racistes, et aussi en trouver un qui leur permettre de désigné l'oppressé pour que H.A.L.D.E et Cie (cela me fait penser aux panneaux allemand "O HALTE!" qui jalonnait la frontière entre zone libre et occupée) puisse voler à son secours.

C'est un peu le vieux débat des membres d'une équipe sportive ou d'une armée: Que vaut il mieux, que l'ennemi ne sache pas sur qui tirer ou que nous sachions sur qui ne pas tirer?
On ne peut pas à la fois porter un uniforme et être en civil.

dimanche 14 décembre 2008

Que reste-t-il du patriotisme?


Quand on voit à quel point les français aime à se détester et à haïr leur pays on pourrait presque se réjouir des couleurs et des cocardes affichés sur ces jeunes filles qui portent pourtant des vêtements qui signent leur appartenance à une autre culture.

Presque. Si ce n'était pas un énorme foutage de gueulle, si elle ne prenait pas notre drapeau pour un moyen de revendiquer, de dire "du moment que mon voile est bleu-blanc-rouge je peux siffler la marseillaise".

Oui en ce moment j'aime bien les raccourcis poujadistes.

Heureusement le vieux patriote que je suis est passé par la Poste, c'est le dernier endroit où se retrouvent les patriotes. Ainsi on y entend toutes les 2 minutes "pour la France?", plus surprenant encore blacks, blancs ou beurs répondent invariablement par un oui franc.

samedi 13 décembre 2008

Les prémices du nationalisme wallon...


Léon Degrelle, on dira ce qu'on voudra, mais c'est quand même le seul gars qui ait eu un projet politique pour la Belgique.
Alors pour une fois qu'un belge est ambitieux, tout le monde lui tombe dessus.

C'est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle!

jeudi 11 décembre 2008

Race : simple définition des différences physiques ou véritable sous-entendu d’une hiérarchie visant à stigmatiser ?

Le vrai débat est la.

Les scientifiques définissent les races comme des groupes d’individus possédant un stock génétique similaire. Soit un génotype très proche( pas phénotype comme on a put l entendre qui est l’expression des gènes en fonction de l’environnement )
Il existe donc bel et bien des différences génétiques entre les individus et certains groupes de personnes possèdent globalement les mêmes gènes . En science , le terme race humaine , n a cependant pas de sens , on parle d’espèce humaine .

Maintenant pourquoi appeler ces groupes races ? pourquoi pas type ? race sous entend une hiérarchie, rappelle les heures sombre de notre histoire , stigmatise les personnes différentes physiquement ce qui freine le dialogue et le métissage ?

Et bien en fait il s’agit bien de l’inverse. Ne perdons pas le combat dialectique qui est la première défaite d’une civilisation face à une dictature idéologique. N’abandonnons pas le français ! Si un mot est galvaudé par une idéologie, il est du devoir de la nation de lui redonner son sens premier.
Quand le mot race est utilisé dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen , c’est bien pour préciser que ces races sont égales. Donc en français cela veut dire : existence de race = existence de différences = existences des mêmes droits.

mercredi 10 décembre 2008

Peut on croire en l'existence d'un débat sur l'existence des races?


Je ne sais pas pourquoi cette histoire idiote à propos de Zemmour me rappel les féministes:

Quand on parle de la différence homme/femme dans un sens qui ne les arrange pas elles nous expliquent que c'est culturel, et quand on explique qu'il n'y a pas à discriminer (positivement!!) les femmes, elles nous expliquent qu'en fait c'est pour le progrès du monde parce que les femmes sont naturellement meilleur (meilleur politique, plus généreuse, plus douce, mais aussi plus forte, à part la politique on croirait parler d'une marque de moutarde).

Là pour les races c'est pareil, Zemmour dit qu'il existe des races, prend d'infinies précautions oratoire pour dire qu'il n'est pas nazi (manquerait plus que ça; juif et nazi cela ferait beaucoup trop pour un seul homme!), qu'il ne croit pas en une quelconque hiérarchie entre les races etc...

Mais il explique que pour mélanger il faut mélanger 2 choses différentes et que selon lui le métissage qu'on nous préparait reviendrait au mélange de l'eau et de l'huile.

Précédemment dans l'émission un "philosophe" (un type qui recherche la sagesse, chacun se bat pour ce qui lui manque comme dirait Surcouf) avait invoqué le mot race, mais pour dire que le métissage marchait super bien et que les races se mélangeait à mort et depuis toujours (à l'entendre on serait tous créole et la méditerranée serait un baisodrome, je regrette parfois que ce genre de type n'est pas raison car les créoles sont souvent belles et puis le sexe c'est souvent agréable).
Dans le cas de ce Cespedes, personne ne relève, pas même lui.

Le président du CRAN deux semaines avant signale que la non prise en compte des races empêche une vraie politique de la diversité, personne ne relève.

Mais quand c'est le petit séfarade réac', les deux tartuffes en question ne laisse pas passer. Et pourtant aucun n'ose aller jusqu'à le traiter de nazi ou juste de raciste.

Alors moi j'aimerai vraiment qu'on m'explique la logique de tout cela, je sais qu'il y a des aveuglements idéologiques, mais il y a un moment ou l'incohérence est telle qu'elle devrait sauter aux yeux de tous même de ceux qui les défendent.

A quoi sert un ministre ?


Dépêche AFP : « Bernard Kouchner a tenté ce matin de minimiser ses propos après avoir qualifié d'"erreur" la création d'un secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme. »

Traduction : Cette secrétaire d’Etat ne sert à rien, mais elle fait du bon boulot.


Mme joseph Zimet née Mame Ramatoulaye Yade, couramment appelé Rama Yade n’a pas d’administration sous ses ordres (le Quai d’Orsay ne dépend pas d’elle) elle n’a pas d’autonomie puisqu’elle est directement soumis à Messieurs Sarkozy et Kouchner. Elle n’a pas de moyen et elle ne porte pas la voix de la France.

Mais alors à quoi sert-elle ? Et comment peut-on faire du bon boulot quand on n’a pas de boulot ? (vrai question parce qu’en ce moment je suis au chômage à cause de la crise immobilière)
On pourrait un peu hâtivement penser que Mme Zimet est là pour représenter les minorités visibles, la diversité française etc… en somme qu’elle est un alibi de Sarkozy pour montrer qu’il n’est pas raciste.

Et si au contraire d’être la représentante des donneurs de leçon de l’universalisme des droits de l’Homme,? Et si au lieu de cela elle avait été mise là parce que d’origine africaine donc habituée à comprendre de gens auquel les droits de l’Homme sont complètement étranger? Rama Zimet pourrait donc une médiatrice chargé de négocier la mise en place d’une Afrique à visage touristiquement humain.
En somme, avec une telle logique, on n’essaye pas de faire croire que Rama Yade est une africaine, on en est persuadé et on pense que c’est comme cela qu’elle fera gober aux africains les lubies des bobos du 4ème arrondissement.
Petit problème à mon avis c’est que Rama à part son nom et éventuellement sa couleur de peau (selon la définition classique mais non selon l’état de la démographie) est une pure française, je dirai même comme on en fait plus.

Mais bon c’est une théorie comme une autre.

Ceci dit cela corrobore l’idée que je me fais du rôle d’un ministre lorsque le pouvoir est à la bureaucratie et aux conseillers du prince : jouer les médiateur et donc n’être que médiatique.

Ce que j'ai compris des thèses de René Girard...


J'étais l'autre jour à une conférence de René Girard, qui s'est finallement avérée être une conférence sur René Girard, l'académicien n'ayant put se déplacer. Un dialogue filmé du philosophe dont il est question, nous fut tout de même passé. Cette vidéo m'arrachat une exclamation: "heureusement que le vrai n'est pas venu, on aurait encore moins compris le thème de la conférence!".

Il semblerait que pour comprendre cette thèse il faille avoir lu la moitié des romans français du XIXème et XXème, de Stendhal à Proust, tout en ayant une connaissance encyclopédique de la Bible, bref un pure produit de l'école française post-pédagogiste comme moi était condamné d'avance à se sentir très con en allant à cette conférence. Pourtant tout le monde avait un air entendu en écoutant l'orateur (un obscur éditeur qui avait d'ailleurs lui aussi un air entendu).

Ceci a peut être à voir avec l'âge du public (le plus jeune, moi exclu, devait avoir 60 ans). Première conclusion soit l'école que j'ai fréquenté est vraiment beaucoup plus mauvaise que celle de mes parents, soit on grandit beaucoup plus que je ne le pensais en culture au fur et à mesure qu'on prend des rides (ou peut être les transports en commun).

Malgré mon mal de crâne et la blessure de mon ego d'intellectuel, j'ai tout de même compris quelque chose que je vais m'efforcer d'expliquer à qui aurait le malheur de lire ce blog.

-Première hypothèse: Tout désir est mimétique, c'est à dire qu'on désir ce qu'on croit désirer par quelqu'un d'autre. Et ceci est vrai pour les produits de consommation (phénomène de marque), l'art (le snobisme), ou alors les personnes de l'autre sexe (ce que Stendhal appel l'amour-goût).

-Deuxième hypothèse: L'Homme haïs plus que l'indifférenciation, c'est à dire qu'il veut être un individu autonome, et trouve inacceptable d'admettre que ses désirs ne sont qu'une volonté d'imiter voir de doubler autrui, pour lui ses désirs ne peuvent être que l'expression de sa personnalité profonde.

Partant de là nombre d'objet du désir devienne comme rare provoquant un phénomène de violence entre ceux qui désirent l'objet. Le seul moyen de se rendre à nouveau singulier est de n'être plus l'un de ceux qui désir la chose, mais d'être LE seul propriétaire de la chose.
Mais la violence empêche la vie en société.

-Troisième hypothèse: Pour supprimer la violence on désigne un bouc-émissaire qui payera pour les frustrations de tous et contre qui la violence s'exprimera. Cet innocent qui passait par là sera sacrifié. Pour légitimer ce sacrifice on va rendre coupable le bouc émissaire.
C'est là l'origine du sacré. La violence vient d'un passant qui a offensé les dieux, il est sacrifié pour que les choses rentrent dans l'ordre.
Ce sacrifice se retrouve dans toute les religions y compris dans celle du livre.

Vient alors vers l'an 1 de notre ère un certain Jésus Christ. Et lui ce qu'il a fait ne rentre pas du tout dans le système habituel.
D'abord il se sacrifie volontairement pour nous.
Ensuite il explique montre et reste dans les mémoires comme un innocent.
Enfin il nous sauve de nos péchés (issu de la tentation ou désir) et non pas d'une violence issue de la fatalité.
Par la même il démontre que d'une certaine manière ce n'est pas Dieu qui exigeait sa mort mais nous et notre turpitude et que nous sommes en quelque sorte coupable (bien que nous ne sachions pas ce que nous faisons selon ses propres dires).

Ainsi notre société imbibée de christianisme a abandonné ce reflexe ancestral (mais culturel) de la recherche d'un coupable extérieur au groupe. Bien sur il nous arrive d'y avoir recours, mais chez nous cela marche moins bien que dans d'autres peuples. Pire même nous avons inversé le reflexe en recherchant spontanément non pas des coupables, mais des victimes (dont nous serions responsables de la misère).
D'ou il suit plusieurs choses:
1) Nos anciens colonisés attribue spontanément leurs malheurs présents à notre action car ils ont des réflexes pré-chrétiens, ils ne sauraient ainsi concevoir que quoique ce soit qui se passe chez pourrait être de leur faute.
2) Nous occidentaux chrétiens jusqu'au bout de la conscience nous cherchons spontanément des victimes, et donc facilement des crimes dont nous serions les auteurs.

En somme la victimisation d'une part et la repentance d'une autre part ne sont que les deux faces d'une malheureuse dissymétrie des réflexes culturels. Ou en encore plus bref, si on se flagelle bêtement c'est parce qu'on est des chrétiens sans Dieu, car si nous avions encore un Dieu, nous saurions lui demander pardon. Mais les progressistes ne vont pas à confesse.

Le monde est plein d'idées chrétiennes dévoyées.

mardi 9 décembre 2008

Célébration du 11 novembre et reflexion tardive sur le sujet.


J'inaugure ce blog expérimental par une image et une petite remarque sur la Grande Guerre telle qu'elle est vu, étudiée et commenté par la France d'aujourd'hui et la manière dont elle se sert des témoignages des poilus rescapés.

Je regardais donc tout à l'heure une vidéo sur Dailymotion ou était compilé par les soins des journalistes de la première chaine hertzienne les témoignages des derniers poilus.
Plusieurs choses m'ont frappé.
La principale est la mentalité très pacifiste et très européiste des messages. Je met cela sur le compte du montage des journalistes, mais aussi cela montre que même en vieillissant on est pris pas l'air du temps, on ne reste pas figé dans la mentalité de l'époque où l'on est né, même à 100 ans passé ses pensées se rapprochent de la mentalité ambiante.
De cela je déduis aussi que les hommes qui parlent ne sont pas ceux qui sont partis en 1914, ni ceux qui étaient dans les tranchés en 1916, ils s'agissaient bien des rescapés, des survivants de 1918. Cela m'intéresse parce que comme souvent les journalistes et les penseurs de l'émotionnel d'aujourd'hui prennent des exemples historiques en les isolant de leurs conséquences autant que leurs causes. Ainsi en 1918 tout le monde pense "plus jamais ça" ou "c'est la der des der" tout comme nos poilus interrogés ou nos journalistes inquisiteurs. Personne ne pense "nous avons fait notre devoir et s'il le faut nous le referons". En somme personne ne fait le lien entre l'esprit qui règne en 1918 et celui qui règnera en 1940, personne ne voit que la défaite de la première armée du monde était contenu dans la victoire à la Pyrrhus qui eut lieu 22 ans auparavant.

Tout le monde célèbre bêtement la victoire de la paix de 1918 sans voir qu'elle annonçait une défaite encore plus prononcée de celle ci deux décennies plus tard.

Là où je suis franchement inquiet c'est de voir la même lassitude, le même pacifisme à tout prix dans la France d'aujourd'hui. Au lieu d'avoir la mentalité de 1945 "la paix se mérite et se gagne" en appliquant donc l'adage de césar civis pacem parabellum, nous sommes revenus en 1938 à Munich: "plutôt le déshonneur que la guerre".
On a déjà le déshonneur de ne plus transmettre et sauvegarder notre culture, dois-je en déduire que nous auront en plus à nous battre pour nos vie?