Voici un petit texte écrit par un ami, je décline donc toute responsabilité vis à vis de l'orthographe de la syntaxe et du fond.
Modernité Antique où le sac de Rome comme première fête de la diversité
Rome juin 455 après Jésus-Christ
Pétrone Maxime s’avance sur le forum pour s’adresser à la foule Romaine. Cet homme est, depuis quelques mois à peine, le nouvel Auguste de l’empire d’occident, mais la situation prête peu au rire. La menace barbare est omniprésente, les Huns ont ravagés il y a deux ans a peine la Gaule et l’Italie du Nord, les Vandales ont crées leur royaume en Afrique du Nord avec Carthage pour capitale, tandis que les Wisigoths, Francs, Burgondes, Anglo-Saxons et Suèves se partagent la Gaule, la Bretagne et l’Hispanie.
La situation interne n’est pas plus réjouissante les populations restés romaines en occident se soulèvent contre l’Empire rejetant une fiscalité excessive alors même que le pouvoir ne leur fournit plus aucune protection.
Ces hommes s’organiseront en créant les Bagaudes, mais l’Empire craignant son peuple plus que les étrangers a menés de terribles guerres contre eux en les faisant massacrer par des barbares qu’ils font venir dans l’Empire avec le statut de fédérés ces barbares étant menés par des généraux romains comme Aetius qui y fit ses premières armes.
Sur le plan politique le bilan n’est pas plus réjouissant, Valentinien III l’ex-empereur descendant de Théodose le Grand a fait assassiné Flavius Aetius son meilleur général ,mais comme le crime ne profite jamais un des soldats d’Aetius tua l’empereur par vengeance.
Après sa mort l’accession de Pétrone Maxime comme successeur se fit naturellement, c’était un brillant sénateur de Rome opposant à Valentinien et proche des partisans d’Aetius. C’est un homme fort qui veut raviver la flamme de Rome.
L’empereur s’avance donc sur le forum entouré de sa garde personnelle composé de germains hirsutes, le temps des licteurs de la république et des prétoriens du haut-empire est bel et bien révolu. La barbarisassions de Rome se voit dans la société, les braies ont remplacés les toges, cheveux longs et barbes sont de plus en plus courants, le latin recule dans de nombreuses zones de l’empire au profit des parlers barbares, quand a l’armée elle n’a plus de romaine que le nom, les tactiques, l’armement, la discipline et même le recrutement sont devenus barbares.
Une foule de romains inquiets se presse autour du cortège impérial, l’enthousiasme est fort les gens attendent beaucoup de l’empereur.
Enfin Pétrone Maxime atteint l’estrade et s’adresse au peuple.
« Citoyens je vous remercie de votre venu, je souhaiterais commencer mon discours par un hommage au général Aetius injustement tué par mon odieux prédécesseur. Cet homme a sut redonner courage a notre antique cité et a sut dire non et s’opposer a l’envahisseur. Nous devons tous avoir en nous l’esprit du général et de ses compagnons que nous devons honorer. Par son fameux appel …aux Wisigoths il a pût recréer une armée et vaincre les hordes ennemies venus de l’est. Depuis la mort d’Attila la menace hunnique est révolue, cependant un danger encore plus terrible nous arrive d’Afrique il s’agit des Vandales qui se sont crées un royaume a Carthage. Sur ces terres ils se livrent a de terribles persécutions contre les chrétiens et leurs pirates sèment la terreur dans toute la méditerranée. Cela n’est plus tolérable ! »
Applaudissement dans la foule, nombreux vivats
« Vous en avez marre de ces barbares ? Et bien on va vous en débarrasser ! »
Les acclamations s’emballent, ça devient le délire
Au même moment un soldat impérial essoufflé fend la foule a grandes enjambés et se dirige droit vers l’empereur. Il est porteur d’un message et les gardes le laissent passer. Arrivés devant l’empereur il annonce « La flotte Vandale est en route pour Rome, ils seront là d’un jour a l’autre. »
La nouvelle entendue par les spectateurs des premiers rangs commencent à se répandre dans la foule par murmure. Bientôt tout le forum est au courant et fixe Petrone Maxime en attente de sa réaction car il n’a toujours rien dit .Finalement il se redresse s’avance vers la foule, le moment est historique, mais de façon hystérique il dit « Cassez vous bandes de plébéiens vous n’avez pas entendu que les vandales arrivent !! » Et joignant le geste a la parole il descend de l’estrade et commence à partir en courant sans même attendre sa garde, aussitôt la panique commence, les notables présents autour de l’empereur partent en tout sens tandis que de nombreux citoyens hurlent et se dispersent en courant.
Un garde impérial Burgonde témoin de la scène en est révulsé et il jette une pierre sur l’empereur en le traitant de lâche. Or tous les romains n’ont pas encore fuis, certains ne sont pas encore émasculés mentalement et le geste de ce germain leur a montré ce que c’est que d’avoir des valeurs. De tous cotés ils commencent à encercler Pétrone Maxime et à coups de pierres, de pieds et d’objets divers ils le lyncheront et jetteront son corps dans le Tibre, indigne de recevoir une sépulture.
Ce pauvre homme n’a pas eu de chances c’est d’habitude assez rare que les politiciens soient confrontés au réel.
Le 2 juin les vandales arrivèrent aux portes de Rome, il n’y a plus d’Empereur et la seule autorité compétente restée en ville c’est le Pape Léon 1er. L’hypothèse de résister n’ayant même pas été abordé, le Pape décide d’aller négocier avec Genséric roi des vandales. Léon 1er avait déjà mené les négociations avec Attila qui en échange d’un énorme tribut avait accepté de ne pas attaquer la ville et après tout Genséric qui était hérétique mais pas païen a peut être des exigences raisonnables.
Les vandales n’ont pas eu une vie facile ils ont traversés des contrées immenses pour en arriver là, de plus de nombreux romains ont refusés de les intégrer en les traitant de « barbares » ce qui est insultant et discriminatoire envers les minorités audibles (du fait qu’elles ne parlent ni grecs, ni latin), c’est notre devoir par charité chrétienne de bien les accueillir.
Le Pape et Genséric se rencontrèrent et après un long entretien le Pape en ressorti avec un accord.
_ « Est-ce qu’ils vont partir ? » demanda un Romain
_ « Oui mais …pas tout de suite » répondit le Pape
_ »Comment ça pas tout de suite »
_ « Ils restent pour piller pendant 14 jours puis ils s’en vont »
_ « C’est ça votre accord ?! C’est scandaleux »
_ « Ils m’ont promis d’être gentil et de pas faire trop de dégâts quand même c’est sympa de leur part et puis si vous êtes pas contents vous pouvez vous battre ! »
_ « … »
_ « Pas d’autres questions ? Alors à dans 15 jours et tachez d’être accueillant »
14 jours plus tard devant une domus romaine dans l’Aventin
Toc ,Toc
_ « Oui qui est la ? »
_ « Bonjour ce sont les gentils invités barbares, nous sommes venu pour le pillage sympa.»
_ « Ah entrez je vous attendez, vous en avez mis du temps on avait finit pas se demander si vous alliez venir. »
_ « Vous savez Rome c’est une grande ville, c’est pas facile pour nous on est pas habitué. »
_ « Mes pauvres amis je vous comprend, bon pour vous facilitez le travail j’ai réunis tous les objets de valeurs au centre de l’atrium et j’ai demandé aux esclaves de vous préparer un petit repas, par contre avant d’entrer pourriez vous vous essuyez les pieds, vos chaussures sont tachés de sangs. »
_ « Mais bien sur on en voudrait pas déranger, au fait j’ai amené 15 amis avec moi ils peuvent entrer. »
_ « Tout a fait plus on est de fous, plus on rit d’ailleurs ils peuvent faire le tour de la maison s’ils veulent vérifier qu’il n’y ait pas d’objets de valeurs cachés. »
_ « Non c’est bon je vous fais confiance, par contre ça fait longtemps que nous sommes loin de chez nous vous n’auriez pas un petit quelque chose a violer ? »
_ « Excusez j’oublie tous mes devoirs d’hôtes, ma fille est dans sa chambre, vous allez lui faire plaisir elle a toujours fantasmé sur les barbares. »
Quelques minutes plus tard le chef barbare rejoint le romain assis sur le perron de sa maison
_ « Je suis désolé on y est allé un peu fort, avec les gars je crois que l’on a cassé votre fille, bref elle est morte et sans faire exprès on a mis le feu. »
_ « Bah ce n’est pas grave je pense qu’elle a dut toujours rêver de mourir comme ça, quand a la maison ça se reconstruit. »
_ « Vous n’avez pas l’air bien qu’est ce qui vous arrive ce n’est pas de notre faute j’espère ? »
_ « Non vous avez été très bien ,c’est mon fils qui me cause des soucis. Nous nous sommes fâchés à cause de la politique, il refuse l’évolution de notre société qu’il appelle le déclin de l’empire romain. Il a émigré pour Constantinople d’où il dit vouloir continuer le combat. Savez que ces byzantins racistes ont depuis peu complètement changé leur politique, ils ont arrêtés de payer des tributs aux huns, ils ont massacrés les garnisons barbares dans tous l’empire et se mettent à recruter en masse leur citoyens de souche, pff ce n’est pas avec ça qu’ils tiendront 1000 ans. »
_ « Les enfants posent toujours des problèmes, mon fils lui a voulu se convertir au catholicisme. »
_ « Et alors qu’avez-vous fait ? »
_ « Je l’ai pendu avec ses propres tripes devant toute la famille »
_ « Bon je ne voudrai pas vous retenir plus longtemps, je pense que vous avez une longue route devant vous. »
_ « C’est exact, il va être temps de rentrer, merci de votre bon accueil …nous reviendrons. »
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un conte cruel.
RépondreSupprimerLa narration et le vocabulaire sont assez contemporains, mais il me semble qu'il a été assez fidèle à l'Histoire.
RépondreSupprimer« Vous en avez marre de ces barbares ? Et bien on va vous en débarrasser ! »
RépondreSupprimerCa ressemble à un président de la République...
Lui aussi avait fait de nombreuses promesses mais n'en a tenu aucune finalement.
Excellent.
RépondreSupprimerTrès bon texte.
RépondreSupprimerMerci des quelques commentaires et merci a aetius de l'avoir publié (je ne m'y attendais pas). Si vous avez des questions où des suggestions n'hésitez pas ,je reviendrai pour y répondre.
RépondreSupprimerl'Auteur
Bravo. A quand la suite ?
RépondreSupprimerUne suite ? Pourquoi pas la chute de l'empire byzantin est pas mal non plus.
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