mardi 17 mars 2009

"à armes égales"... ou PAS


Il s’agit d’un film pseudo-féministe qui trouve en lui-même la destruction de ses propre thèses.

Explication
Scène 1: tout commence dans une assemblée ou sont dénoncé les discriminations dans la marine américaine envers les femmes ;
Accusation : ¼ des emplois dans la marine sont inaccessibles au femmes au motifs qu'elles sont inaptes physiquements .

La sénatrice accusatrice se met alors en quête d’une femme « feminine » susceptible de réussir le stage commando le plus dur de la marine : celui des SEALS.
Elle fouille donc dans les dossier et on lui présentent des candidates ayants le profil pour réussir tel exploit, seulement elles ont toute le profil Moresmo/Manaudou.

Elle tombe alors sur le dossier de Demi-Moore alias le lieutenant O'Neil .

Elle s’inscrit au stage et tente de prouver que l'on peut à la fois être une femme, féminine, jolie et réussir le stage commando le plus dur de la marine.

Problème : bah comme c’est une gonzesse; elle a du mal à faire ses pompes dans l’eau avec ses cheveux long entravers de la gueule, elle ne partage pas la cohésion de l’équipe car elle bénéficie d’une chambre à part , d’une salle de bain à part, elle bénéficie de tiers temps supplémentaire aux exercices, d’escabots pour franchir les obstacles ect ect…
Le commandant de la base a même été obligé d’engager une gynéco spécialement pour elle !

Son instructeur lui dit même que ce n’est qu'une comédie car sur le terrain elle serait incapable en tant que femme de porter un camarade de 125 kilos bléssé sur le dos sur 50 m.

Qu’ à cela ne tienne !!!! Elle décide donc de se raser les cheveux, comme un homme et de faire pleins de pompes, ( scène hilarante ou on la voit finalement faire des pompes à une main ). Elle demande à partager le même dortoir que les hommes, à ne pas bénéficier d’avantages ect ect… Et elle se transforme en vrai mec: Son corps se transforme, le medecin de la base lui dit même que c'est normal qu'elle n’ait plus ses règles, que c'est normal chez les femmes qui font du sport comme les hommes. Manaudou en plus viril quoi!

Finalement, elle réussit le stage jusqu'au bout. Démontre ses capacités physiques ( et porte son instructeur pour le coup réellement blessé sur 50 m …). Et elle gagne le respect de ses camarades lorsqu'à l'occasion du stage torture elle répond à ses instructeurs: « suce ma bite » ce qui fait rire ses camarades de promos et la rend populaire. Elle vient de s’attribuer un pénis, elle fait vraiment parti de l’équipe maintenant, elle a prouvé qu elle était un mec, un vrai !
Démontrant ainsi, non pas qu'une femme peut réussir un stage commando, mais qu'une femme doit pour le réussir se transformer en mec.
Donc que l’armée c'est un truc de mec, et que pour la faire il faut soit être un mec, soit le devenir !

4 commentaires:

  1. Bin oui, le féminisme, ce n'est pas "l'égalité entre l'homme et la femme", si tant est que l'on sache ce que peut recouper cette notion, mais bien transformer la femme, perçue comme étant à l'état de nature un male imparfait (à cause des vents du sud, d'après Aristote) en vrai mec, qui rote et pisse debout, grace à la propagande. On apelle ça "lutter contre les préjugés culturels sexistes". Youpi.

    RépondreSupprimer
  2. Il me semble bien qu'aujourd'hui c'est plutot le contraire: il s'agit désormais de transformer l'homme en femme.

    Et puis il y a une opposition dans le féminisme entre une idée différencialiste qui jugerait la femme meilleur que l'homme, et une idée culturaliste qui jugerait toutes différences entre les sexes comme des discrimnations issu de la culture, du grand patriaract patati patata...

    RépondreSupprimer
  3. Je ne crois pas non. Le but du féminisme n'est pas de transformer l'homme en femme, puisqu'il s'agit justement de nier la notion même de "femme".

    Que ce refus de l'idée de féminité ait par accident des conséquences désastreuses pour les hommes, c'est évident. La lecture d'un auteur que vous n'appreciez pas assez vous l'aurait appris : "la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme".*

    L'homme voulu par les féministes n'est donc ni homme ni femme. Il est juste glauque. Et perdu.

    Nono,
    qui vous salut.

    *Rassurez vous, l'auteur en question ne va pas contre vos convictions les plus profondes sur le sujet. C'est extrait d'un passage où il explique que "l'homme est le chef de la femme". Passage qu'il conclut par un "si quelqu'un ce plait à érgoter à ce sujet, qu'il sache que tel n'est pas notre usage" définitif.

    RépondreSupprimer
  4. Je connais Saint Paul merci...
    Mais se référer à un Saint c'est contraire à la laïcité, je vais appeler Béria enfin je veux dire la Halde.

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.