J'aimerai m'adresser aux nombreux transexuels qui lisent mon blog.
Je veux rassurer ces populations fragilisées; il n'y a pas de transphobie. La transphobie cela n'existe pas, personne n'est transphobe.
Vous voulez en être sûr? comme je vous comprends.
Primo, Il n'y a pas de transexuels; à l'échelle d'un pays, d'une ville ou de l'humanité les transexuels sont une catégorie qui ne représente pas une proportion significative de personne (moins de 0,0001%). Autrement dit, personne n'a jamais vu de transexuel, sauf à la télé. Le transexuel est donc tellement rare que nous ne le connaissons qu'en 2 dimensions ou personnellement. Dans cette seconde hypothèse si quelqu'un vous déteste, c'est vous personnellement qu'il déteste et non pas le transexuel en vous.
Secundo, Une phobie c'est une peur.
On peut avoir peur de l'inconnu ou de la différence (étranger, homosexuel etc...) c'est concevable, mais on ne peut pas avoir peur de ce qui est ridicul et ne représente une menace pour personne.
Les hommes peuvent s'effrayer des gays car ils y voient un rabaissement de la virilité, ils peuvent s'effrayer des lesbiennes car elles ressemblent à des camioneurs voire à des camions, mais qui pourrait avoir peur d'un trans?
Ils nous font rire, pas peur.
Par pitié ne confondez pas la moquerie et le mépris avec la haine ou la peur.
Nul n'a peur de ce qui le fait rire, regardez Harry Potter quand il doit se battre contre les épouvantards qui se transforment en sa plus grande peur, son professeur explique à ses élèves qu'il faut ridiculiser ce qui leur fait peur.
Alors si vous ne voulez pas être frappés, torturés, tués voire pire discriminés, acceptez d'être moqués, ridiculisés et méprisés.
C'est une dure loi, mais maintenant que vous commencez à vous prendre au sérieux vous allez commencer à susciter de la haine et de la peur. Donc, si par hasard quelqu'un rencontre un transexuel, il va se poser une question binaire:
Est-ce que je suis avec ou contre eux?
Et quand il vous regardera, l'homme qui, comme tous ou presque, a peur du ridicul (l'Homme est très ridiculophobe) se dira qu'il ne peut pas, qu'il ne veut pas être avec vous, et comme vous ne lui avez laissé que le choix d'être contre, au lieu de ses railleries virils ce sont ses coups que vous récolterez.
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Vous avez tort, Aétius, il y a une personne transophobe : la réalité. Avec ses règles impitoyable, qui a oser mettre des "sexes" là où il aurait fallu des "genres".
RépondreSupprimerMort à la réalité ! La réalité ne passera pas par nous !
Imparable ! Et d'accord avec Nono : pour être vraiment modernes, soyons réalitophobes !
RépondreSupprimerA l'époque où triomphe tout ce qui est tordu et ridicule, vous voudriez que les champion(ne?)s du monde renoncent à leur part du cake ? On permettrait à n'importe quel Afroyanqui analphabète et fringué comme un clodo Monthypythonesque de devenir un fantasme pour pouffes leucos du tertiaire, et on refuserait la dignité à des gens qui se fabriquent un vagin en se retournant la bite à l'intérieur du ventre ? Un peu de cohérence citoyenne, que foutre !
RépondreSupprimerMonsieur Flavius (un discret hommage au grand poète-poète Flavor Flav, ne niez pas), votre position ne tient pas. Du moment où le "respect" n'est plus qu'un slogan manié par des primates coutumiers du viol en réunion et du vol à l'arraché, il n'est plus possible de mettre des conditions à l'estime. Tout vaut rien et réciproquement. La coprophagie n'est plus une perversion abominable, c'est un acte responsable de recyclage des aliments, qui contribue à préserver la Planète. Les automutilations les plus délirantes sont à traiter comme des formes courageuses de Décroissance, pour peser moins lourd et donc coûter moins cher à la Collectivité.
Non, décidément, vous ne pouvez inciter nos amis sexo-suicidés à accepter plus longtemps un statut social inférieur. L'untermenschitude est désormais un privilège réservé à l'hétérosexuel mâle pâlichon qui ne rêve pas d'être plus bronzé, plus salope ou plus génocidé que la moyenne.
Il manque la moralité "acceptez qu'on vous humilie où on vous encule".
RépondreSupprimerC'est une solution marrante ,empechez le racisme par des blagues racistes.
Le probléme c'est que tu accrédite la thése qu'il y a des actes de violence raciste où homophobe ,or ils sont aussi courants que des moutons a 5 pattes. Ces actes étant trés sévérement combattue et punis (ce qui est normal).
Mais comme ils ont remportés la victoire physique ,ils cherchent maintenant a remporter la victoire mentale ,c'est orwellien.
Dans big brother la société est totalement controlé ,aucune résitance armée n'est possible et pourtant leur ministére le plus important se charge de lutter contre toutes les pensées déviantes afin de réeduquer un a un tous ceux qui pourraient (conditionnel) poser probléme.
Ce controle mental passe par un controle du langage (novlangue) et c'est ce qui se passe quandon dit que la transexualité n'est plus un pb psychéatrique. J'ai fait marré des amis en fesant un sketch sur le fait que j'étais un trans-espéce qui voulait vivre sa vie d'écureuil faire un mariage zoo-gay multiple avec un hareng et un lamas male et adopter un petit cambodgien ,le vrai pb c'est qu'a force de valider tous les comportements on y arrivera.
On nous donne de l'ultra-tolérance en perfusion ce qui a pour but de briser les caractérisitiques sociales. le blog truc de bobos l'a bien montré quand il se moque des petites bourgeoises attirés vers les noirs par leur éduction métisso-tolérantiste.
@ Nono & didier Goux:
RépondreSupprimerC'est vrai, on peut d'ailleurs dire que la réalité est toujours la plus violente des "phobes", quand elle retrouve ceux qui ne sont pas de son avis elle leur fou une de ces baffes...
@ Stag: Mes réflexions volent plus bas que les vôtres. Je me contente de conseiller à mes amis trans de préférer la moquerie à la violence.
Je pense que leur idiotie qui se prend au sérieux les mènera à la transphobie. Mais même dans ce cas, il faut bien avouer que les trans ne courent tellement pas les rues que cela ne sera pas un phénomène de société à proprement parlé.
@ Anonyme: Je suis d'accord avec toi, mais je ne veux pas tomber dans le piège qui consisterai à dire l'inverse de ce que pense mes ennemis.
Pour moi tout homme hétérosexuel normal et sain est forcément un peu "homophobe", notament parce que rien n'est plus fragile que la puissance et qu'il craint donc pour sa virilité, les homos lui démontrant qu'elle n'est pas définitivement acquise.
Maintenant, oui c'est clair que l'homophobie utilisé comme elle l'est un concept totalitaire et qui n'a aucun rapport avec la réalité. Il n'y a pas et il n'y a jamais eu de ratonades courantes de pédés, bien qu'il y ait parfois des homos qui soient tabassés parce qu'ils sont homos.
Le problème est même d'ordre technique.
RépondreSupprimerImaginons que le phobe, suintant de méchanceté, ait enfin trouvé sa victime... Comment être certain de choisir la bonne phobie?
A moins de vérifier, on risque de se lancer dans la transphobie face à un travesti et dans l'homophobie face à un transexuel... Ce qui n'a rien à voir.
C'est comme pour le conseiller de Raffarin qui s'est tapé une mineure, il faut désormais demandé les papiers.
RépondreSupprimerLe problème restant insoluble pour les trans/homo/travelo sans papiers. Mais à la rigueur on peut classer ceux là dans les victimes présumée de xénophobie. Mais si en plus ils sont transexuels, laquelle des phobies l'emporte sur l'autre?
Ah, je dis ça comme ça, au débotté : j'ai deux cousines lesbiennes (bisexuelles, en fait), mon vieux, elles sont foutrement bandantes. Des jumelles en plus. Je n'ose pas en dire plus, mais imaginez le truc.
RépondreSupprimerbalances les photos et l'adresse.
RépondreSupprimerpour mieux comprendre le phénomène social j'entends...
Et pour en revenir aux agressions subies par les homos. Il y a quelques années, un homo est venu travailler dans l'usine où travaillait mon mari. Suite à de multiples gestes déplacés dans les vestiaires, il s'est pris des baffes. Les choses en sont restées là et il a préféré quitter l'entreprise. Pour l'un de mes fils, les choses ont été un peu différentes. Etant sorti en boîte de nuit, il a été en butte à un véritable harcèlement. Il a même quitté la boîte pour ne plus subir les avances de l'homo qui avait jeté son dévolu sur lui. Mais l'autre l'a suivi et rattrapé avant qu'il ait pu rejoindre sa voiture. Quand l'autre lui a mis la main aux fesses, mon fils a vu rouge et lui a mis une râclée. L'autre est allé porter plainte pour agression homophobe. Heureusement, de multiples témoignages ont démonté cette accusation.
RépondreSupprimerInquietant en effet.
RépondreSupprimerDe toute façon ces questions d'agressions homophobes etc... ne devraient pas se poser juridiquement; car si on réprime un comportement ce n'est pas en raison du mobile (l'éventuelle homophobie) mais en raison du fait que ce comportement est inacceptable.
Donc je serai favorable à la suppression de la mention de l'homophobie, du racisme qui aggrave la peine, c'est une rupture de l'égalité et cela n'apporte rien à la justice qui n'en a pas besoin pour punir.