samedi 12 juin 2010

La Légion Condor et la foi en l'Occident





















Il y a déjà quelques semaines s'achevait un sondage que j'avais pris l'initiative de mettre en ligne et dont le contenu portait, pour ceux qui ne s'en souviendrait pas, sur le choix d'un personnage (de chair ou idéel) à mettre en avant. La majorité choisit la Légion Condor. J'avais moi même voté pour la Légion, dans les derniers jours ne serait-ce que pour faire un barrage au sénateur qui utilisait le sondage pour son auto-promotion. Ce choix renvoie à la question de l'identité Occidentale, celle qui détermine toutes les autres, tout comme aux raisons qui me poussent à écrire sur un blog.

Qu'est ce que l'Occident? Évidemment ce serait stupide de donner définition parfaite et fixée dans le temps, ou pire d'en donner une définition historico-sociologique. C'est d'abord une réalité charnelle, les peuples de race blanche et de religion (judéo)-chrétienne qui le composent.
Mais avant tout un balancement perpétuel et certainement éternel entre la quête des raisons et la volonté du tragique. Socrate contre Nietzsche, opposés en même temps qu'ils sont indissociables car
produit de la même civilisation. Que disait Nietzsche à propos de Socrate dans le crépuscule des idoles : « tout en lui est exagéré, bouffon, caricatural, tout est en même temps dissimulé, plein d'arrière-pensées, souterrain ». Les énigmes que Socrate tente d'expliciter et qui sont la raison, la santé ou le bonheur sont les antithèses de tous les instincts des autres grecs tels qu'ils se comprenaient eux même et que nous les comprenons; La noblesse, l'honneur, le courage. Socrate est celui qui se met en quête de raisons de leur conduite. Les Grecs antérieurs ou de premier rangs, ces fameux citoyens de l'âge d'or Athénien ont toujours dédaigné de rechercher ou de donner des raisons de leur conduite. Même pour sa propre mort raconté dans le Criton, Socrate justifie à son interlocuteur la nécessite de respecter la Cité et ses Lois jusqu'au bout dut-il avaler la cigüe. ''Eh bien si discutons-en!'' lance t-il à Criton dans l'adaptation théâtrale à laquelle j'assistai il y a quelques années. Tout Socrate peut se résumer dans cette injonction.

Si Nietzsche s'opposait à Socrate, sa contestation n'était pas seulement théorique; il se souciait également de l'avenir de l'Allemagne et (surtout) de l'Europe, un avenir européen qui ne pouvait se réaliser que par le dépassement des prouesses anciennes. Et ce dépassement ne peut se faire que par la compréhension tragique du monde que l'on trouve aussi bien dans Eschyle que Moby Dick de Melville. L'attaque se concentre également sur le fait que la raison repose sur un fondement obligatoirement non-rationnel car ne résolvant jamais le pourquoi, de même que c'est un optimisme dans la mesure où la croyance à la cause première dépend de la croyance à la fin idéale et donc la suprématie du bien, qu'il soit final ou initial.

La Légion Condor, tout comme la LVF, ou la division Charlemagne ou beaucoup de ces autres unités (j'ai mis la LC en choix avant tout par amour de l'aviation) renvoie plus à la conception romantique et tragique du monde, celle d'Eschyle, de Moby Dick, de Nietzsche et de bien d'autres. De Jules Verne également parfois, je repense au Capitaine Hatteras qui obsédé par l'idée d'être le premier homme à atteindre le pôle Nord finit fou. L'épopée de ces unités a représenté le dernier romantisme européen et assumé comme tel dans la guerre d'Espagne c'est joué la lutte entre le Bien et le Mal et comme dans les films américains, les gentils ont gagné. Contre mais le communisme, cette déjection de la modernité, jamais égalé dans la bassesse et dans le nombre de charniers ouverts qu'ils soient soviétiques, cambodgiens, chinois, cubains, etc.

Chaque acte de guerre s'envelopper de cette brume glacée et les avions de la Légion rappelait les anciens Drakkars, si le marteau de Thor et les dieux maudists seront plus efficace que la croix pour écraser les rouges alors autant combattre en ressuscitant les dieux perdus du froid et « en suscitant cet élan de l'âme vers un ailleurs que les anciens situaient à Thulé » (cf Jean Mabire).
Ce n'est pas tant le paganisme nordique qui m'intéresse que l'esprit de quête, l'élan de la foi et des intuitions collectives qui furent véhiculées, la croyance en l'Europe, mais la vraie pas celle de Jean Monnet. Si cela peut vous aider imaginer une escadrille de Messerschmitt s'apprêtant à attaquer une position républicaine ou bien une division de panzer traversant la Russie durant l'été 1941, si en tant qu'observateur vous avez la chance d'être éclairé par le soleil, l'ombre de l'engin se projette en contrebas parfois auréolée d'un halo lumineux.
La gloire.


Bon la photo de gauche, c'est notre ami Werner Mölders, je lui avais déjà consacré un article.

30 commentaires:

  1. Je ne peux pas être d'accord avec votre vision de la Guerre d'Espagne, et plus précisément de sa conclusion. Mais il est vrai que mes raisons sont plus personnelles, sentimentales même, qu'historique, voire tout simplement raisonnées.

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  2. Une partie de ma famille est originaire de Castille (Burgos). Raisons sentimentales de ma part également mais de l'autre côté. Ce qui ne m'a pas empêché d'aimer votre article. De toute façon nous sommes d'une génération différente.

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  3. Le problème avec tous ces gens, c'est quand même qu'ils ont soutenus Hitler. Et qu'ils étaient franchement nazis pour pas mal d'entre eux. On ne peut pas m'accuser de soutient à l'internationale communiste (encore que, certains l'ont fait sur Ilys), mais même au nom de la lutte contre le bolchévisme ou la sauvegarde de l'identité française, il y a des limites à ne pas franchir.
    Il ne faudrait quand même pas oublier que le plus grand destructeur de l'Europe a été Adolph Hitler, que ce sont ses armées qui ont condamnées l'Europe de l'Est a subir la botte de l'armée Rouge, et je ne parle même pas de la tentative industrielle de destruction des Juifs d'Europe...

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  4. Accusé de communiste? Tout arrive, mais si c'est sur Ilys ça ne m'étonne guère.
    L'Europe n'était elle-pas déjà morte ou mourante. En tout cas pour moi la France est morte en 1914 dans les tranchées. Nietzsche voyait dans le romantisme et le sentiment tragique le moteur du déchainement passionnel qui était seul capable d'appréhender les défis du temps. Ce déchainement était-il inévitable. Ce dernier romantisme européen fut-il le dernier sursaut ou bien cachait t-il des pulsions de morts? C'est là la vrai question. Évidemment que je condamne la Shoah et que beaucoup de chose était condamnable. Mais ça n'altère pas mon admiration pour la Légion Condor, la LVF, Charlemagne. Ce n'est pas de la nostalgie je ne l'ai pas connu. C'est de l'histoire cela ne m'engage à rien.

    nb : je précise que si les votants avaient chosi le baron Ungern, j'aurais fait un article sur lui. Alors...

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  5. D'accord avec Anthony.

    Je comprends la fascination qu'exercent certaines aventures de l'Histoire (courage, épopée, tragique etc )

    Mais, en fait de romantisme européen, il faut rappeler que le nazisme a été un des plus grands massacreurs d'européens de l'Histoire.
    Pas uniquement tueur de juifs : des européens blonds aux yeux bleux, des Polonais, ukrainiens, russes. Les slaves étaient considérés comme une sous-race d'esclaves. Ils ont été massacrées par milions. Je dis bien : par millions. Aucun rapport avec l'occupation française.

    Deuxièmement, les brillants résultats du nazisme ont légitimé la mise en place de l'antiracisme, dont on n'a pas fini de payer le prix. Et du communisme, au passage.

    S'il y bien une doctrine qui aura mené la race européenne à sa perte, c'est bien le nazisme.

    Voilà pourquoi je ne partage qu'un enthousiasme très modéré envers les héros réels ou supposés qui se sont rangés sous sa bannière.

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  6. Le massacre des Européens commence dès 1914. Rien qu'en France, 1,5 de morts plus 400.000 amputés. En créditer Hitler relève de l'imbécillité lâche dont les réacs font leur ordinaire. En outre les responsables de la seconde sont bien les démocrates qui, pour empêcher l'Allemagne de remettre ma main sur Dantzig vont déchaîner le cataclysme. Puis abandonner la moitié de l'Europe aux bolchéviques... Preuve que la "liberté" des peuples, nos bons démocrates sen foutaient royalement.
    Pour de qui est de l'antiracisme et des lois liberticides c'est la même chose : le mouvement a commencer bien avant l'écrasement de l'Europe et l'occupation américaine. Les discours, les lois, les décrets, et la belle LICA existent bel et bien. Enfin il était fatal que les alliés de la démocratie qui ont écrasé l'Allemagne au nom de l'anti-racisme imposent à l'Europe leur vision du monde. Je ne vois là rien que de très normal.

    Vous êtes tout à fait libres de célébrer la "victoire" de 1945. Mais alors ne vous plaignez pas : le monde que vous avez sous les yeux est le monde des vainqueurs.

    Quant à moi, je sais, comme Ferdinand l'a exprimé, que l'homme blanc est mort à Stalingrad. Tout le reste découle de là.

    Je ne dis pas : Gloire et Honneur aux combattants des armées allemandes, les lois qu'ont promulguées vos amis me l'interdisent. Mais je le pense très fort...

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  7. Dire que les nazis sont responsables du monde d'après 1945, c'est comme attribuer aux Vendéens la Terreur et la République, ou aux Blancs la révolution bolchevique et le génocide-famine en Ukraine. Ou à l'OAS la perte de l'Algérie française.
    La seule responsabilité qu'ont les allemands dans le monde actuel, c'est d'avoir perdu.

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  8. Etant français je ne vois pas pourquoi je devrai célébrer la gloire de mes ennemis, n'étant pas raciste, ce n'est pas parce que je ne suis pas non plus antiraciste que je me sens obligé de célébrer des unités de la werhmart, sinon je tomberai dans le piège de l'antiracisme.

    Pour ce qui est de l'Occident, je ne crois certainement pas que l'Allemagne de 1933-1945 en soit la quintessence ou l'apogée, je serai déjà beaucoup plus convaincu la France de 1792-1812 en mettant de coté les idéaux révolutionnaire ou encore "l'Espagne" de Charles Quint.

    Enfin dire que la légion Condor est une unité glorieuse c'est avoir une vision tout particulière de la gloire, je ne dis pas que le bombardement de Gernica ne présentait aucun périls, mais bon...

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  9. D'ailleurs méfis toi Rorschach car tu tombes probablement sous le coup de la jurisprudence sur l'apologie de crime contre l'humanité ou de crime de guerre(je dis bien jurisprudence et non loi, parce que l'interpretation qu'en fait la Cour de cassaiton me semble contraire au principe de légalité des délits et des peines et à son corrolaire qu'est le principe d'interpretation stricte.) en essayant de donner une image positive d'organisation lié à un régime ayant perpetré de tels crimes.
    Mine de rien, je ne sais pas pour la LVF, qui me semble plus relevé de l'idiotie que de la barbarie, mais la division Charlemagne et la légion Condor ont perpetré les dits crimes de guerre.

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  10. Je suis romantique, mais il ne faut pas non plus tout mélanger. La LVF, ce sont des gens qui s'engagent non seulement dans une armée étrangère, mais dans une armée qui occupe leur pays, et d'une façon sacrément ignoble. Pas aussi atroce que l'occupation des pays slaves, comme l'a fort justement rappelé Nicolas, mais néanmoins sacrément ignoble. En clair, ce sont des traîtres, qui ne méritent rien de plus qu'être fusillés au même titre que les miliciens.

    Les romantiques de l'époque, ce sont ceux qui ont rejoints De Gaulle en 40 alors que tout était perdu. Ce sont les hommes de la 2ème DB. Ce sont les résistants du Vercors. Ce sont les soldats canadiens qui ont lancés un assaut-suicide à Dieppe en 42. Ce sont les héros tchèques qui ont tués le boucher Heidrich alors qu'ils savaient pertinemment que ce faisant, ils condamnaient un milliers des leurs à la mort. Ce sont les commandos italiens qui, après avoir minés un navire de guerre anglais (et avoir été capturés), ont demandés au commandant du navire de mettre ses hommes à l'abri, sans pour autant lui permettre de désamorcer la charge. Ce sont les soldats allemands de l'armée d'Afrique, qui se sont battus dans l'honneur et sans exécuter les allemands de la Légion Etrangère capturés malgré un ordre directe d'Hitler. Ce sont les cavaliers polonais qui chargeaient les panzers sans aucune chance de survie. Ce sont les officiers allemands qui tentèrent de tuer Hitler et finirent pendus à des crocs de boucher par des cordes à piano.
    Mais les soldats allemands en Europe ? Oh, il y avait sans aucun doute des hommes honorables. Il y a sans doute eu, même parmi les pires unités allemandes, des actions magnifiques qui mériteraient d'être célébrées si elles étaient prises hors de leur contexte. Mais seulement voilà, il y a ce contexte, qui donne envie de vomir. Sans même parler de la Shoah, il y a l'asservissement systématique de la population, de la façon la plus horrible qui soit. Il y a surtout la destruction généralisée du continent européen. Il y a les massacres gratuits et inutiles. Il y a la barbarie. Il y a le fait que même les hommes les plus ordinaires ont participé de leur main à l'extermination des Juifs d'Europe. (Cf. "Des hommes ordinaires", de Christopher Browing.)

    A Ivane, je le dis clairement : si l'Allemagne nazie représente la quintessence de l'Occident (ou de l'Europe, ou de l'homme Blanc, quelque que soit le nom qu'on lui donne), alors pour moi cela voudrait dire que l'Occident ne mérite pas de vivre. Le nazisme a été la face la plus atroce, la plus inhumaine, la plus honteuse de l'Occident (avec l'extermination des peuplades indigènes d'Amérique et d'Océanie).
    Mais c'est l'honneur, la fierté, la gloire de l'Occident, que de s'être détruits lui-même pour ne pas se laisser tomber si bas, que d'avoir sacrifié des millions de ses fils pour empêcher les nazis de l'emporter.

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  11. @Anthony
    Je ne sais pas à qui s'adresse ce commentaire à Ivane ou moi même, ou bien les deux.
    Bien sûr que l'Occupation était ignoble, comme je le précise dans l'addendum je ne juge pas du bien ou du mal des unités. Je me demandais est-ce que dans certaines unités de l'armée allemande on trouvait les dernières traces du romantisme européen ou bien ce sentiment tragique cachait t-il des pulsions de morts? Probablement les deux.

    "Les romantiques de l'époque, ce sont ceux qui ont rejoints De Gaulle en 40 alors que tout était perdu. Ce sont les hommes de la 2ème DB. Ce sont les résistants du Vercors."
    Oui je suis d'accord, mais ce n'était pas mon sujet premier alors bon.

    "La LVF, ce sont des gens qui s'engagent non seulement dans une armée étrangère"
    La France et le peuple français sont morts en 1914 dans les tranchées. J'écrirais un billet là dessus.

    En fait je suis assez d'accord avec vous mais ce n'est pas vraiment de ça que je parle, les deux tiers du billet est consacré à Socrate et Nietzsche et l'idée de tripartition alors que les commentaires se concentrent sur les deux derniers paragraphes ce qui me frustre un peu je dois l'avouer.

    Ceci dit un vrai débat se forme et j'en suis content.

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  12. La dernière partie était pour Ivane.

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  13. Ivane : « Le massacre des Européens commence dès 1914. Rien qu'en France, 1,5 de morts plus 400.000 amputés. En créditer Hitler relève de l'imbécillité lâche dont les réacs font leur ordinaire. »

    Bon, pour commencer, les invectives du style « imbecillité lâche » créant plus de malentendus que de style, je vous suggère de les garder pour vos véritables adversaires. C'est vous qui décidez.

    Quand je parle de massacre, je ne parle pas de pertes au combat, aussi atroces soient-elles, mais de la volonté de supprimer des peuples de la carte et/ou de les transformer en esclaves.

    Quand les soldats allemands sont arrivés en Russie, ils étaient accueillis en libérateurs. Mais Hitler a fait le choix d’écraser ces populations. Et ce ne sont ni les juifs ni les USA qui l’ont forcé. C’était son choix. Le choix du nazisme.

    En Pologne ce sont trois millions de juifs et trois millions de civils polonais qui sont morts. En Russie je ne sais plus combien, un chiffre incroyable.

    La France ? Il voulait en faire un parc d’attraction géant et la laisser baigner dans sa décadence merdeuse. Il méprisait les races latines, malgré l’alliance avec l’Italie.
    Il n’y a guère que l’Anglais qu’il respectait.

    Il n’y avait aucune vision européenne là-dedans. C’était un pangermanisme borné et inculte. Il n’y avait que les collaborationnistes parisiens pour y voir l’émergence d’une nouvelle Europe. Ils se font fait bernés.

    « En outre les responsables de la seconde sont bien les démocrates qui, pour emps êcher l'Allemagne de remettre ma main sur Dantzig vont déchaîner le cataclysme. »

    Bien sûr, il fallait laisser Hitler faire absolument ce qu’il voulait avec l’Europe centrale. On aurait fini par trouver un gentleman’s agreement. Tiens, on aurait fait un accord qu’on aurait signé à Munich, par ex.
    Et là, promis, il n’y aurait jamais eu de Juin 1940.

    « Puis abandonner la moitié de l'Europe aux bolchéviques... Preuve que la "liberté" des peuples, nos bons démocrates sen foutaient royalement. »

    Vous auriez préféré pour cette Europe le sort que lui réservait Hitler ?
    Ou bien que les USA poussent jusqu’à Moscou ?
    Je ne vois pas où cet argument vous amène.
    Quoi qu’il en soit, la pression des USA a bien contribué à faire tomber le mur de Berlin. Beaucoup plus tard. Et sans l’aide des identitaires européens qui, une fois de plus, refusaient de « mourir pour Dantzig ».


    « Pour ce qui est de l'antiracisme et des lois liberticides c'est la même chose : le mouvement a commencer bien avant l'écrasement de l'Europe et l'occupation américaine. Les discours, les lois, les décrets, et la belle LICA existent bel et bien. Enfin il était fatal que les alliés de la démocratie qui ont écrasé l'Allemagne au nom de l'anti-racisme imposent à l'Europe leur vision du monde. Je ne vois là rien que de très normal. »

    Un antiracisme a existé avant le nazisme, oui.
    Inutile de lorgner du côté des ricains. ; c’est la France de la Révolution qui en a posé les bases.
    je pense que, par l’ampleur de ses massacres, le nazisme a donné à cette idéologie de quoi dominer notre monde. On le voit tous les jours ici.

    « Vous êtes tout à fait libres de célébrer la "victoire" de 1945. Mais alors ne vous plaignez pas : le monde que vous avez sous les yeux est le monde des vainqueurs.

    Ai-je dit que je célébrais 1945 ?
    Dire que le nazisme était une stupidité criminelle ne signifie pas qu’on se soumette à l’idéologie dominante.

    « Je ne dis pas : Gloire et Honneur aux combattants des armées allemandes, les lois qu'ont promulguées vos amis me l'interdisent. Mais je le pense très fort... »

    « mes amis » ? Mais de quoi diable parlez-vous ?
    Je suis dans un néoréac, adversaire du déclin culturel et racial de la civilisation européenne. Je doute que le mépris abyssal que j’éprouve pour le nazisme suffise à faire de moi un agent du politiquement correct.

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  14. @ Anthony: Les polonais n'ont jamais chargé contre les panzers, c'est une légende inventé par la prpagande nazie pour ridiculiser les polonais (ce qui en soi ne me dérange, j'adore qu'on ridiculise les polonais, presqu'autant que je hais les allemands).

    En outre et bien que votre phrase soit sybilline sur ce point, il ne faut pas trop nous flageller pour le massacre des indiens d'Amérique, il y eut des massacres, des conflits, mais il n'y a pas eu de génocide par destruction biologique en Amérique contrairement à la légende. Il y a la conjonction de plusieurs phénomènes qui pourrait le faire croire:
    -ethnocide et assimilation
    -génocide partiel des hommes par non-reproduciton (caraïbes surtout, voir sur ce point un ancien article d'Ethnocide devenu Déclinisme)
    -Maladie (l'essentiel des morts)

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  15. Aetius : il n'y a pas eu génocide au sens physique, mais génocide culturel néanmoins. C'est ça qui me dérange surtout. Que des peuples entiers se soient vu privés de fait de la possibilité de vivre selon leur culture alors qu'ils n'ont pas bougés de chez eux, ça choque l'identitaire que je suis. Après, je suis le premier à dire que les exterminations et génocides en tout genre forment 99% de l'histoire de l'Humanité et que si les amérindiens avaient débarqués en Europe, ils nous auraient traités de façon bien pire.

    Nico : en fait, Ivane fait du reductio ad hitlerum à l'envers. Pour un antiraciste, si on ne pense pas comme lui, on est un nazi. Pour Ivane, si on ne pense pas comme lui, on est antiraciste. Même logique, même bêtise.

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  16. Flavius : "j'adore qu'on ridiculise les polonais, presqu'autant que je hais les allemands)."

    Je sais bien et il y a aussi ces crétins d'Italiens, d'Irlandais, d'Espagnols, de scandinaves, de Croates etc.
    Il va bien falloir néanmoins s'entendre avec tous ces gens pour bouter le sarrasin hors d'Europe.

    Anthony : oui, c'est du reductio ad Woltonum.

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  17. J'aime bien ma liberté et je ne suis pas un fanatique des purges, mais la seule raison d'associer le nazisme à la chute de l'occident, c'est surtout parce qu'Hitler a raté son coup.
    Les américains ont gagné et on voit le résultat aujourd'hui : l'Europe meurt.
    Serait-on dans la même situation si Hitler avait gagné ? On peut se tirer la nouille longtemps sur cette question, mais plus on avance vers notre mort, plus on a le droit de se demander si ça n'aurait pas été "mieux".
    Bien sûr ça suppose une Europe dont les fondations sont bien saignantes, mais reproche-t'on sérieusement aux ricains le génocide indien ? Est-ce que ça les handicap ? Clairement non.

    Je précise que la Shoah c'est pas ma tasse de thé, je ne veux pas me faire mal comprendre.

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  18. @ Anthony: Ethnocide effectivement c'est assez navrant et en même temps c'est dans le sens de l'Histoire, de même que si nous, les français et les européens disparaissons de l'Histoire pour entrer dans l'archéologie c'est que d'une certaine manière on l'aura mérité. Non pas que nous soyons de mauvaises personnes mais simplement que l'Histoire est sans pitié avec les faibles, les fous et les idiots, comme nous ressemblons de plus en plus à ces trois choses réunis...

    Sinon je suis bien d'accord avec ta réponse à Nico, c'était d'ailleurs un peu le sens de mon premier commentaire.

    @ Nico: Vous me prétez des pensées que je n'ai pas. J'ai dis que j'aimais voir souffrir les polonais, mais c'est plus une boutade qu'autre chose, bien que ce pays me semble un peu rustre comme tout ce qui vient de l'Est il n'est pas dénué de charme et ses habitants de courage, et j'estime que c'est un peuple ami de longue date de la France. J'étais d'ailleurs à Varsovie il y a encore 2 semaines...
    En revanche les boches, j'ai un compte à régler avec eux.

    Pour ce qui est des italiens ils ont toutes ma sympathie; car ce sont des français de bonnes humeur, toutes mon admiration parce qu'ils vivent l'un des plus beaux pays du monde avec une vieille et glorieuse Histoire, bien que leur armée ne mérite que mon mépris.
    Les irlandais sont aussi d'antiques allié de la France et sont un peuple plein de caractère, les Espagnols meublent assez bien nos marches méridionales et ils ont raté l'occasion de devenir français (les catalans du moins), les scandinaves sont chiants mais ce n'est pas une raison pour se défier de leurs femmes, je n'ai aucune opinion sur les croates.
    Quant aux anglais j'ai pour eux de l'admiration et la saine détestation du rival perdant; à vrai dire comme Renaud Camus j'aurai aimé être anglais...si je n'avais été français.

    Vous voyez je ne suis pas relativiste, tous les étrangers ne se valent pas!

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  19. @ Aetius
    Bien sûr, ma réponse aussi était une boutade.

    c'est vrai que les peuples de l'Est ne connaissant la luminosité de la dolce vita de l'ouest. Je le reconnais. "Rustre", ça s'explique aussi par l'Histoire, surtout en Russie, totalement arrièrée (espace trop grand + mongols) pendant des siècles et qui a écrasé ses vosins, leur "bloquant" leur croissance.
    Mais lorsque l'on regarde les réalisations de ces pays, on s'aperçoit que leur génie est authentiquement européen. C'est une race européenne, un peu maltraitée par l'Histoire.

    En sera-t-il de même d'ici un siècle ?
    Et nous, où en serons-nous ?

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  20. Serait-on dans la même situation si Hitler avait gagné ? On peut se tirer la nouille longtemps sur cette question, mais plus on avance vers notre mort, plus on a le droit de se demander si ça n'aurait pas été "mieux".
    Bien sûr ça suppose une Europe dont les fondations sont bien saignantes, mais reproche-t'on sérieusement aux ricains le génocide indien ? Est-ce que ça les handicap ? Clairement non.


    Mm. Voilà une question intéressante. Et sacrément piégée.
    IL faudrait supposer pour que cela tienne debout, une dés-hitlérisation du Reich.
    Je ne peux pas croire une seule seconde à la viabilité d'un Empire Européen dirigée par les Nazis tels que nous les connaissons.
    On aurait eu une guerre civile permanente. Jamais les peuples occupés n'auraient abdiqué leur liberté.
    Pas viable. Au reste, l'Allemagne aurait récupéré les colonies et sans doute, fait venir des travailleurs immigrés tôt ou tard, et, qui nous dit que l'évolution connue ne serait pas produite aussi la-bas ?
    On ne peut pas refaire l'Histoire.
    De plus, ne mettons pas tout sur le dos des ricains - ce ne sont pas eux qui ont fait voté les lois sur le regroupement famillial.Ce n'est pas le peuple américain qui a voté contre JMLP à 82% en 2002.
    Inversement, des pays de l'est, totalement alliés aux USA, sont de farouches défenseurs de leur identité.

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  21. Le message précédent répondait à W.

    Par ailleurs, si ces thématiques vous intéressent, essayez de dégotter le cycle romanesque de Jean-Claude Albert Weil, 'Franchoupia'.

    Un grand bouquin qui raconte l'Europe après la victoire du nazisme. Drôle, célinen, délirant, archi incorrect.
    Malheureusement n'a eu aucun écho dans les médias, pour des raisons évidentes.
    Avait quand même obtenu un prix littéraire prestigieux, dont le nom m'échappe.

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  22. De toute façon comme je l'ai dit, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. D'ailleurs les commentaires m'ont permis de m'orienter vers de nouveaux développements.
    Concernant le "et si les Allemands" avaient gagnés"
    Rappelons que K.Dick qui a inventé l'Uchronie avec "the Man in the high castle" en mettant en scène justement un monde dominé par l'Axe pensait qu'en 1963, les allemands seraient déjà sur la Lune et Mars. Même si ce n'est qu'un aspect relativement secondaire du roman.

    @Aetius : Concernant la Pologne je suis contre son existence (vu que Clemenceau était pour) et j'ai toujours hésité entre faire de se pays ou bien un vassal de la Russie ou bien un vassal de l'Allemagne.

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  23. @ Rorschah :
    "Concernant la Pologne je suis contre son existence "

    Ah.Vu comme ça, je comprends mieux votre billet.

    La différence entre un polonais et vous, c'est que si son pays est occupé, le Polonais s'engage dans la résistance, et vous dans la division Charlemagne.

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  24. Moi j'aime bien la Pologne. Bon, ça tient en bonne partie à une rencontre avec une polonaise quand j'étais en Erasmus, mais mince, ce genre de truc est arrivé à Napoléon aussi. (Oui je suis incidemment en train de me comparer à Napoléon, et oui mes chevilles se portent très bien.)

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  25. C'est amusant, moi aussi j'ai rencontré une polonaise qui m'a donné envie de défendre l'indépendance du grand duché de Varsovie, et j'ai aussi recontré un française dont le nom de famille est Walewska et dont le profil fait fortement penser à un corse...

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  26. Nico semble aussi intolérant envers l'idolatrie nazie de Rorschach (en fait je l'ai surtout embauché pour sa nature idolatre, j'aime qu'on m'admire!) qu'Anthony imbu de sa personne au point de se prendre pour le césar d'Ajaccio.

    Quoiqu'il en soit je ne comprend toujours pas ce que Rorschach trouve à la légion Condor; une bande de mercenaires appaté par la prime de risque et les plages espagnoles, qui a prouvé sa valeur militaire en bombardant des civils et en abattant des chasseurs biplans qui étaient déjà dépassés au moment de la bataille de Verdun. En effet c'est plein de romantisme, quel mépris de l'efficacité au profit d'une quète de l'esthétique et du tragique!

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  27. @Nico : Vous avez pris mon commentaire au sérieux?. Quand je disais vassal je pensais plus aux chevaliers teutoniques et au Moyen âge. Et puis ça n'a guère de sens de dire ce que "j'aurais fait pendant la guerre".
    @Anthony : Le meilleur dictionnaire est celui qui a les cheveux longs. Moi c'était avec une Russe de St-Petersbourg, donc en fait je serais plutôt slavophile que germanophile. D'ailleurs je ne parles pas allemand.
    @Aetius : qu'entendez vous par idôlatre sénateur?

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  28. @ Rorschach: Ta tendance à te donner à corps perdu à une idéologie puis à son contraire avec la même perceverence.

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  29. @ Aetius :
    Je suis intolérant, oui.

    @ Rorschach :
    Oui, j'ai pris votre commentaire au sérieux. Si ce n'était pas le cas, alors ma réponse était déplacée et je n'ai plus qu'à m'excuser.


    C'est bien gentil nos conneries - je m'inclus dedans - , mais recentrons-nous un peu sur l'essentiel.

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  30. bonsoir
    je fait des recherches sur la lvf division charlemagne ,du moment que cétait sous loi 1901 il doit rester des souvenirs, je n'ai aucun parti pris ceci est pour l'histoire d'une certaine époque
    en vous remerciant d'avançe.

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