mercredi 24 mars 2010

Les ONG procurent du bonheur

Longtemps j'ai detesté les ONG. Ma haine devint un phénomène physiologique lorsque celle-ci sortir de mon écran de TV pour entrer dans mes rues, dans ma vie. Je commençais dès lors à être de mauvaise humeur quand je devais aller sur la parvis de l'Hotel de ville à Paris, rue de Béthune à Lille, plus tard je les retrouvais à Nantes, Bordeaux, Versailles...
Le moindre plaisir urbain comme aller m'acheter un livre devenait un calvaire, je préférais alors éviter les endroits fréquenté par les vendeurs de bonne conscience. Pour éviter les marchands du temple de l'air de la consommation j'évitais donc autant que possible les centres ville commerciaux. Mais rien n'y faisais, la moindre sous-préfecture était occupé par "aide et solidarité", "AIDS", "HELP", "Fuck the War", "Save the Children" et cie...

Alors puisque je ne pouvais me débarrasser d'eux, j'ai changé de comportement. Il se trouve que bien que sénateur romain et vainqueur d'Attila (On parle un peu de moi depuis que Zemmour évoque les invasions barbares pour les comparer à la situation actuelle) je suis quelqu'un d'assez reservé. Il faut donc que je sois d'une humeur très prononcé (bonne ou mauvaise) ou très fatigué pour être sufisament impulsif et oublier mes bonnes manières. Mais grâce à mes amis ONGistes payé à la com' de bonne conscience vendue, j'ai trouvé un moyen infaillible de m'entrainer à être désagréable et d'être immédiatement de bonne humeur.

Désormais rembarrer les commerciaux de la B-A discount (avouez que 2€/mois pour faire de vous un mécène de l'Afrique sans risquer ni maladie, ni fatigue c'est plutôt avantageux!) est devenu mon plaisir quotidien (un peu comme les manies ridicules auxquelles Amélie Poulain réduit ses personnages).

Cette société ridicule dirigée par l'émotion a au moins le mérite de distraire les cyniques.

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