mercredi 10 février 2010

Le futur d'une illusion

Je réagis ici à quelques articles que j'ai lu par-ci par-là dont celui-ci: http://festivhank.blogspot.com/2010/02/crifhanger.html

Je ne suis pas raciste, ni xénophobe et je n'approuverai pas ces deux choses parce que je suis quelqu'un de rationnel attaché à ses principes, j'estime qu'il y a bien une égalité en dignité entre les hommes et je ne vois pas pourquoi je haïrais à priori les étrangers.
Cela ne signifi pas qu'il n'y a pas de différences raciales, cela ne signifie pas que tous les hommes sont égaux en tous. Cela ne signifie pas non plus que je ne puisse ressentir quelque inamitié envers un peuple, une nation ou une communauté, mais ce désamour ne sera jamais issu du simple fait qu'il s'agit d'étrangers.

Je suis un patriote et parce que je ne suis pas raciste je suis en principe en faveur de l'assimilation. Cependant il faut reconnaitre quand la situation nous échappe. Les faits sont là, ils nous hurlent dans les oreilles, et ceux qui ne le voient pas sont un peu comme ces gens qui trempant leurs mains dans l'eau ne sentent pas qu'elle est chaude tant elle est bouillante.
Nous sommes dépassés, les gens de culture française, peu importe qu'ils en aient conscience ou qu'ils aiment leur pays, ne font plus assez d'enfants pour renouveller les générations. Les étrangers qui ne s'assimilent plus viennent par centaines de milliers chaque années dans ce pays. Une fois arrivés ils font entre une fois et demi et 3 fois plus d'enfants que les "souchiens".

Notre nombre et les circonstances (immigration importante, haine de la France, refus bilatéral de l'assimilation même partielle, cocenntration d'immigrés dans les mêmes quartiers et amélioration des moyens de communication en générale qui empèche l'éloigenement avec le pays d'origine) font que l'assimilation est impossible.
Nous entrons donc dans l'air du communautarisme. Chacun est libre de penser que c'est bien ou mal, personnollement je préférais ce qui se pratiquait jusqu'aux années 70, mais c'est un fait le multiculturalisme s'installe en France et en Europe.

Deux réactions sont possibles. Toutes deux sont saines au regard de l'instinct de survie d'une culture et d'un peuple. Mais aucune n'est parfaitement exempt d'exclusion de l'autre, de sectarisme et donc de ce que certains pourrait qualifié un peu vite de racisme.
Le communautarisme est une invention juive je vais donc me fonder les deux options choisies par ceux-ci pour décrire les choix qui s'offre aux personnes de culture française qu'ils soient blancs ou non:
-L'isolement communautaire juif
-La sanctuarisation nationale israelienne

Le premier c'est le communautarisme le plus fort et il se dévellope de plus en plus. Il a un inconvéniant, quand on est archi minoritaire, que les gens autour de vous ne sont pas hostiles et vous ressemblent (tant culturellement, que socialement ou même physiquement) vous avez quand même tendance à vous assimiler. Cela explique que les juifs, existent encore en tant que communauté, tout en expliquant que beaucoup ce soient mélangés et donc éloigné de la communauté.

Le second c'est un nationalisme guerrier qui consiste à se battre, non pour la défense d'individus et d'une communauté, mais pour la défense du térritoire sur lequel se trouvent ces individus.

Dans notre cas, si on veut qu'il reste un peu de francité (je parle sur le plan culturel et identitaire bien que j'ai conscience qu'il y ait probablement un recoupement avec une question de couleur de peau) dans la France de demain nous avons donc 2 choix:
-sécession et guerre du Liban.
-auto-ghettoïsation, refuge dans des quartiers-bunkers, entraide communautaire entre blancs, catholiques, asimilés, façon Brésil.

La seconde option n'est possible que si nous arrivons à un certain équilibre démographique et culturel, c'est à dire si le flux d'entrée fini par se tarir relativement, la pauvreté générale allié à la faillite de la sécu aidant, et si l'islam et les culture d'origine s'eclipsent au profit d'une américanisation des prolétaires colorés. Ce scénario est parfaitement plausible.
Sinon, de toute façon on finira par se faire massacrer, peu importe que nous déclenchions la guerre ou non.

10 commentaires:

  1. Excellent.
    Pour ma part, je crois à l'hypothèse brésilienne en admettant que l'essentiel de la classe supérieure reste constituée de natifs avec quelques compléments issus de l'immigration (car la réussite conduit à l'assimilation).

    Mais, au fond, refuser de croire à la guerre civile (hypothèse libanaise) est un acte de foi !

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  2. Je ne me prononce pas.
    Je ne sais pas quelle hypothèse me plais le plus d'ailleurs. L'hypothèse brésilienne est plus confortable, mais le romantique en moi préfère le drame de la guerre à un confort dégoutant.

    Mais vous résumez bien la situation, tout est fonction de l'élite, avec une petite influence de la fécondité et des entrée de prolétaire.

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  3. Quelle que soit l'option retenue, elle ne pourra être viable que si le pouvoir en place libéralise la détention, voire le port, d'armes. Actuellement les citoyens sont livrés à la racaille comme autant de moutons menés vers l'autel sacrificiel. Font ils mine de se défendre que ce sont eux qui sont mis sur la sellette et goûtent au confort des geôles de la gueuse.

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  4. Koltchak : en gros le retour à la loi du Western.
    Ce fut la passion de ma jeunesse (on avait la chance d'ignorer la TV !) mais je ne désire pas re-jouer cela.

    Au fait, Aetius vous serait-il loisible de mettre la pendule à l'heure ?

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  5. La loi du western cela ne me débecte pas. Je vois plutôt la situation comme une sorte de Moyen-Age avec des communautés autonome, des seigneurs protecteurs et des guerres épisodiques, le tout enrobé de conflit plus ou moins hypocrite religieux, identitaire ou idéologique.

    Quelle pendule?

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  6. "Quelle pendule?"
    Je parle de l'horloge du site. Votre question semble répondre que la mise l'heure est une fonction de "BLOGGER". Après APERCU, j'observe que la pendule est à l'heure : j'ai dû rêver !

    "Je vois plutôt la situation comme une sorte de Moyen-Age ...". Pour ma part, cela m'angoisse plutôt : au fond, je suis un lâche, comme mes contemporains dans leur majorité, incapable d'abandonner un confort relatif.

    J'ai des petits enfants et mes inquiétudes se portent sur eux.

    Salut (ou plutôt AVE).

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  7. Sur le moment je n'ai pas compris de quoi vous parliez, mais depuis j'ai compris et j'ai changé de fuseau horaire.

    Je comprends ce que vous dites sur le confort, d'ailleurs c'est tout le problème de ce pays. La France de 1914 est une France de rude paysans qui ne sont pas génés d'allé dans la boue, aujourd'hui on n'a peur du conflit même lorsqu'il s'agit d'échanger des idées sur internet.
    Mais le principe de réalité reprendra le dessus, hélas!

    Désolé pour vos petits enfants, je ne suis pas optimiste pour le monde dans lequel ils vont vivre et je suis plutôt de leur génération à priori.

    Vous pouvez dire salut, je me suis habitué au créole parlé en Gaule.

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  8. "Désolé pour vos petits enfants, ... et je suis plutôt de leur génération a priori."
    Je reconnais ne pas être tout jeune, mais je vous vois plutôt de la génération de mes enfants que de celle de mas petits enfants (tous nés au IIIe millénaire).
    I'm joking.

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  9. Question de point de vue.
    J'essaye de me rajeunir mais il est vrai que je suis né il y a près d'un quart de siècle. Naïvement je me voyais encore comme un petit-fils et non comme un fils.

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  10. Je vois bien une sorte de Moyen-Age aussi... façon écroulement de l'Empire Romain et invasions barbares. Question : nos musulmans seront-ils plus ou moins féroces que les prédécesseurs huns ?
    Question subsidiaire : qui sera le plus féroce entre les deux camps ?
    J'aimerais bien avoir le luxe d'être lâche. Ce serait confortable. La guerre civile ne me dit rien qui vaille... m'enfin ce n'est plus vraiment un choix. Comme ce sera pareil ou pire ailleurs, même l'exil sera inutile.
    Youpi. :-)

    Je me pose tout de même une question : qu'est-ce qui est le plus utile dans une guerre civile ? Se battre dans un des camps (puisqu'il n'y en a pas forcément que 2) ou s'abstenir et prier pour que ça finisse ? Y a-t-il seulement une règle générale ?
    Pour une fois, on va pouvoir faire des travaux pratiques en philo. Youpi bis. Si c'est pas merveilleux, la guerre...

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