dimanche 31 janvier 2010

La preuve!

On parle depuis longtemps de la baisse du niveau dans l'éducation nationale, de la baisse du niveau du bac et de l'université (spécifiquement dans les filières littéraire).
Bien que cela crève les yeux il restait difficile de trouver un fait simple et indiscutable pour établir ce fait. Désormais ce fait existe, le voici: http://www.certification-voltaire.fr/?gclid=CI_RjbyEz58CFV1d4wod2VuThg.
Il s'agit d'un certificat édité par une société privée (à but lucratif je suppose) qui vise à établir le niveau orthographique grammaticale et syntaxique de la personne qui le passe. En gros c'est un TOEIC ou TOEFL de langue française pour... français.
Donc les personnes né dans le pays de Molière, ayant subi 15 ans d'enseignement au frais de l'Etat (plus couteux que jamais), et pour certains censé être titulaire d'un diplome d'étude supérieur ont besoin en plus de leur diplome et de la mention "langue: -français, langue maternelle" d'un certificat suplémentaire pour prouver qu'il maitrise REELEMENT la dites langue.

Il n'est pas necessaire de s'enerver contre ce certificat ou la société qui va s'enrichir grâce à lui, après tout ce sont eux qui vont recoller les morceaux cassé par l'éducation nationale. Encore une fois, en France, dans le pays du jacobinisme triomphant, la solution vient du privé.

A noter le nom des partenaires du projet: que des IUT et des facs; pas de prépas, pas de grandes écoles et enfin pas de lycées. Les premiers parce qu'ils sont désormais forcés de reconnaitre qu'ils en ont besoin, les seconds parce qu'ils n'en ont pas encore besoin, les troisièmes parce que ce serait reconnaitre leur échec.

7 commentaires:

  1. J'ai vu des fautes dans votre texte.
    Tssssss ;)

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  2. Je n'ai jamais prétendu que je n'étais pas un des handicapés né du système!

    Toutes les personnes nées après 1980 sont nécessairement plus ou moins analphabètes ou autodidacte, pour ma part je pars du premier cas et j'essaye d'aller vers le second.

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  3. Ouf ! Je suis née en 1965...
    Plus sérieusement, je suis assez tolérante envers les fautes d'aurtografe :-) la grammaire française n'est pas évidente... sauf lorsqu'il y a des fautes tous les 2 ou 3 mots comme c'est souvent le cas avec la génération dont vous parlez.

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  4. je n'ai pas voulu dire ça non plus ;)
    Bravo, vous vous débrouillez très bien pour un dj'euns !
    Moi je n'ai pas de blog, je n'ai pas à vous critiquer et ma remarque était tout amicale.
    Et puis moi aussi, je fais des fautes.

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  5. Je trouve assez positifs ces tests d'ortograf qui ont l'air de voir jour pour les demandeurs d'emploi. Pour une fois qu'on valorise ceux qui ont une orthographe normale! D'habitude, ce sont les matheux qui ont la part belle. Et puis si seulement cela pouvait inciter les profs de Français (avant d'être des profs de Lettres) à faire faire des dictées, accompagnées d'exercices de grammaire, d'analyses etc...
    Bon, le revers de la médaille, c'est qu'il ne faut pas que quelqu'un de valable soit écarté à cause de l'orthographe. Il faut que les recruteurs se rendent compte que la responsabilité est ailleurs. Mais il faut réformer l'EN en ce sens.

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  6. @ Ellen: Je ne suis pas sûr de la date de péremption de l'orthographe, on parle beaucoup de 68, je sais que la génération 80 est déjà mauvaise, mais il me semble que cela fut plutôt progressif, il n'y a pas vraiment de date de rupture (dans le phénomène de la baisse, pour la cause mai 68 a peut être à voir).

    @ Marine: Un peu d'éxigence ne fait jamais de mal.
    un test comme celui là est censé rattraper la catastrophe qu'est l'EN, donc ce qui est mal c'est la situation pas le test.
    Ceci dit critiquez, n'hésitez pas!
    La première raison pour laquelle j'ai crée ce blog c'était pour améliorer mon écriture.

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  7. Déjà dans l'EN (enfin, au moins à la fac ou dans les grandes écoles) on prend en compte l'orthographe et la grammaire des étudiants. Y compris dans les disciplines scientifiques.
    C'est assez involontaire, mais finalement une forme de reflex. On a tendance à surnoter la copie bien écrite, qu'on ne doit pas lire à haute voix pour comprendre. Et ce malgré toutes les fautes et les contresens qu'elle peut contenir. Au contraire, une copie illisible est pénalisée, la moindre erreur est comptée à plein, l'indulgence est oubliée.

    C'est mon cas, mais aussi celui de nombre de collègues, pourtant peu soupçonnables de "réac'-itude"...

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