mardi 18 août 2009

Faut-il souhaiter la guerre ?

La France et l’Europe sont en train d’être submergé par des masses de barbares. Ces masses proviennent du tiers monde et leur barbarie de notre manque de fermeté aux frontières ou à l’école. Je ne suis pas très passionné par les questions de races, que je crois très secondaires, j’estime donc que ces barbares auraient put ne pas en être si nous avions agi de manière à répandre la civilisation. Mais nous ne l’avons pas fait.

Il me parait donc évident et probablement inéluctable que la France se ré-ensauvage. Les vraies incertitudes portent selon moi sur l’ampleur des soubresauts que connaîtra cette évolutions. Y aura-t-il une bataille des champs Catalauniques* ? Quel est notre avenir le Liban ou le Brésil ?

Si c’est le Brésil cela signifie que progressivement l’Europe se transformera en une société de caste, celles-ci se confondant avec les races (les juifs profession libérale, les blancs cadre sup’, les métis et les asiatique cadre moyen, les arabes contremaître, les noirs ouvriers, les amérindiens prostitué, les gitans proxénètes et les roumains mendiants). La violence sera permanente mais circonscris à certains quartiers, avec des explosions ponctuelles. On ne peut pas dire que ce soit un progrès, mais il semble que nous suivions cette pente. Son principal défaut est que si personne ne se révolte (ni les fds ni les cpf), cette évolution est inéluctable et cette société sera donc celle de l’Europe pour au moins un ou deux siècles.

L’autre solution c’est le Liban. Le communautarisme conflictuel qui dégénère en guerre civile. La mauvaise nouvelle dans ce cas c’est qu’au Liban ce sont les chrétiens qui ont perdu la guerre, et on voit mal pourquoi cela ne se passerait pas de la même manière ici. La bonne nouvelle c’est qu’il y a tout de même une chance de gagner la guerre :
-nous avons encore une armée, petite, relativement mal dotée par rapport à ce qu’elle pourrait avoir, mais avec une tradition et un encadrement de qualité et -sur le papier- des ressources matérielles très importantes par rapport à ceux d’en face.
-Il existe encore un certains nombre de français (de souche ou non), volontaire et attaché à des idées plus ou moins compatibles (nation, race, Dieu, liberté, droit, démocratie, laïcité), ils pourraient –dans le meilleur des cas- représenter un vivier de recrutement pour une résistance comme celle de 1940-44.
-Les grands mouvements de l’Histoire ne sont pas seulement affaire de nombre, il arrive aussi souvent que de petits groupes, actifs et bien organisés fassent basculé une situation.

Si on reprend le schéma des invasions barbares :
Rome c’est l’Europe, Bysance l’Amérique. Nous, le cœur historique mais non celui de la puissance de notre civilisation, nous tomberons donc avant l’Amérique, mais elle aussi tombera (en 3050 si le timing est le même).
La vraie question c’est : doit-on nous battre pour perdre comme aux camps catalaunique, ou tenter de civiliser les barbares comme l’Eglise catholique le fit au court du moyen age (la encore si on suit le timing le boulot sera fini vers 3050) ?

Si on raisonne à titre individuel et en hédoniste, je crois que la meilleure option est de resté planqué sans faire de vague en priant pour l’avènement du Brésil français. Si on raisonne collectivement ou avec une philosophie incluant des notions comme l’honneur ou une certaine esthétique du malheur ou du combat (qui inclus d’apprécier la mort lorsqu’elle est belle et non lorsqu’elle est inévitable) il faut prier pour que nos huns soient encore plus violents car les français ne tirerons pas les premiers, questions de politesse probablement.
J’avoue que personnellement comme tout enfant de l’occident je n’ai jamais eu ni froid, ni faim ni mal aux épaules à force de travailler physiquement, mon premier réflexe sera donc de préserver mon niveau de vie, mais il arrive que je me rappel que nous devons tous mourir un jour donc vivre pour vivre sans transcendance ou cause à défendre est un peu une fuite en avant.
Une seconde idée m’incite à préférer aller à l’affrontement plutôt que de louvoyer perfidement : c’est une folie. On ne négocie pas avec les fous. On les crains, on panique et donc on leur cède. Si les immigrants obtiennent beaucoup de l’Europe c’est aussi parce qu’elle a peur d’eux, et cette peur provient surtout de ce que leur brutalité nous parait complètement irrationnel. Cette irrationalité explique aussi qu’on leur trouve tant d’excuses : on fuit un lion, mais on ne le hais ni ne le punis. Imaginez un instant que ce qu’un français** ressent dans une cité soit ressentie par un de nos barbares dans une de nos villes ?


* En 451 eut lieu en Champagne la bataille des Champs Catalauniques où une coalition de Romains et de barbares fédérés à l’Empire rencontra l’armée des Huns. La victoire romaine fut notamment acquise grâce à l’autorité, à l’habileté et à la connaissance des huns de Flavius Aetius. Cette victoire permit à l’empire d’écarter la menace des huns tout en confortant l’installation des autres barbares. Dans le genre victoire militaire qui in fine devient une défaite politique on peut la comparer (un peu vite) à la bataille d’Alger (1957).

**Le terme français est discutable. Bien sûr certains habitant des « quartiers » peuvent être considéré comme plus ou moins français, ne serait-ce que par défaut. Bien entendu certaines personnes objectivement françaises refusent cette appellation (LBDD par exemple expliquait que comme français = citoyen du monde il en déduisait qu’il n’était pas français). Je maintiens cependant ce terme car la ligne de fracture est selon moi ni culturelle (entre desouche et étranger) ni raciale (blanc, noirs et arabes) ni même sociale (riche et pauvre) elle est civilisationnelle entre ceux qui appartiennent encore à la civilisation occidentale et ceux qui n’appartiennent plus à aucune civilisation. Ce manque de civilisation provenant d’un mélange de superstition venue du tiers monde, d’inculture issu de l’immédiateté dû aux technologie et à la société de consommation et à des valeurs désormais exclusivement matérialistes et superficielles. Ainsi le modèle pour un jeune ce n’est plus ni le héros (Achille), ni même l’acteur qui joue un héros (Brad Pitt en tant qu’acteur), c’est le people (Brad Pitt l’ex de Jennifer Aniston et le mari d’Angelina Jolie); les héros tiraient leur gloire de leurs actes, les acteurs usurpaient celle des héros, les admirer c’était donc admirer les héros, le people lui ne tire sa gloire que d’elle-même, il n’est regardé que parce qu’il est visible.

4 commentaires:

  1. « nous tomberons donc avant l’Amérique, mais elle aussi tombera (en 3050 si le timing est le même). »

    L'histoire s'accélérant, je pense que ce sera avant 3050, bien avant...

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  2. "La minorité dominante ne peut construire l’imposant appareil de l’État universel sans imposer son autorité et exiger la soumission : son action est donc basée sur la force et la répression. En conséquence d’une civilisation qui a cessé de séduire pour contraindre se forment deux types de prolétariats : un prolétariat intérieur constitué des sujets de la minorité dominante et un prolétariat extérieur constitué des peuples primitifs ou barbares sur lesquels la civilisation exerce un attrait. Toynbee souligne également le rôle essentiel de la religion dans la séparation des prolétariats : le prolétariat intérieur crée une religion supérieure, ou Église universelle, tandis que le prolétariat extérieur manifeste son nationalisme par l’intermédiaire de religions dérivées ou de l’hérésie. En fait, face à l’action coercitive de la minorité dominante, l’Église universelle représente l’échappatoire du prolétariat intérieur quand le prolétariat extérieur répond par la violence. Il en résulte un affrontement prolongé opposant l’État universel aux bandes de guerriers barbares."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnold_Joseph_Toynbee


    Dans la vision de Toynbee et pour ne s'en tenir qu'à l'Europe, la minorité dominante est constituée par les Blancs qui profitent de la mondialisation ; le prolétariat intérieur par les Blancs déclassés ; le prolétariat extérieur par les immigrés, majoritairement musulmans. Il y a de grandes chances que la religion du prolétariat extérieur s'impose au continent européen.

    Guerre ou pas guerre, cela ne changera pas grand-chose. Les Serbes ont bien tenté de se révolter naguère mais ils ont perdu. Je vois mal les Européens de souche revenir à leurs traditions. Le passé détruit ne revient jamais plus, comme dit Simone Weil (L'Enracinement).

    Le seul espoir peut venir de l'effondrement du système financier qui marque un coup d'arrêt de la mondialisation et des flux migratoires. Un nouveau défi/riposte sera la source d'une nouvelle civilisation.

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  3. Le Brésil est un pays multiracial et catholique même si les protestants (chrétiens donc) s'y développent. Le Liban est un pays arabe et multiconfessionel. Ils disposent ainsi toujours d'un facteur d'unité, les prêtres pour l'un, l'ennemi étranger, d'une autre ethnie, pour l'autre (les Ottomans, les Perses, les Israeliens).

    Aussi comparer le futur de l'Europe de l'Ouest avec ces deux pays reste assez limité même si c'est séduisant. Le Soudan pourrait peut-être nous éclairer davantage avec son Sud noir et chrétien et son Nord arabe et muss' où l'on se massacre joyeusement entre deux ingérences internationales.

    Si ce n'est qu'ici les Blancs Chrétiens ne semblent, en effet, pas prêts de bouger pour se défendre et riposter.

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  4. @ Criticus, je ne suis pas sûr que l'Histoire soit déstinée a toujours s'accélerer, mais en effet je ne pense pas que les Etats Unis tomberont en 3050.

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