mardi 6 juillet 2010

On ne choisi pas son camp.



J’ai subi l’autre jour les foudres de Nono et de Rorschach pour avoir osé mettre en avant le drapeau du Québec.
Bon Nono et Rorschach -rares personnes liées à ce blog que je connais en vrai- sont, je puis vous l’assurer, d’odieux collabo de l’Empire. Ils ont cette fascination bien compréhensible que peut éprouver un mari cocufié par un séducteur de talent. Comment en vouloir à Casanova de baiser votre femme ? Après tout c’est le jeu, vous n’aviez qu’à mieux la garder et mieux l’honorer !

En mettant à part le fait que mon article ne portait pas du tout sur le Québec, il me faut remarquer que mon état d’esprit n’est pas celui d’un supporter du vainqueur. Je suis français, je suis fou de mon pays que je n’échangerai pour rien au monde avec un autre. Pourtant, Dieu sait que la France, le français et tout ce qui se rattachent à notre culture, notre identité et notre « rayonnement » connait un déclin rapide, inéluctable et bientôt fatal.
Mais pour quelle sotte raison devrais-je préférer les anglo-saxons qui habitent au Nord du 49ème parallèle aux descendant des français établis en Nouvelle France ?

D’accord ils ont gagnés ; par le nombre et par les armes mais aussi parce nous, les français d’Europe, avons trop longtemps dédaignés ces quelques arpents de neige, d’accord les québécois ont un accent ridicule et des opinions gauchisantes, mais tout de même je sais reconnaitre un membre de ma famille quand j’en vois un. Et je préfèrerai toujours un cousin un peu looser à mon voisin si sympathique et brillant soit-il.


*j'ai hésité à mettre une photo d'une femme cocufiant son mari, j'ai préféré mettre ce déssin du général marquis de Montcalm dirigeant ses troupes à la bataille des Plaines d'Abraham où nous avons perdu les arpents de neige dont il est ici question.

2 commentaires:

  1. Tu es comme Zemmour, tu as un problème d'échelle, la France est une province qui a tenté pendant un court instant d'atteindre l'universel avec Charlemagne et Napoléon. La France est un pan de la civilisation occidentale blanche et chrétienne, rien de plus mais rien de moins. Je ne suis pas nord-américain ou "admirateur de l'Empire", ce sont mes frères de civilisations et je préfère un voisin brillant et sympathique à un cousin looser. Plutôt les Canadiens de l'Alberta que les étatistes du Québec, plutôt les flammands que les Wallons, plutôt l'équipe d'Espagne ou des Pays-Bas que l'équipe française.

    Ce n'est pas de l'automutilation mais la capacité à reconnaître l'essentiel.

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  2. Je reconnais ceux qui sont meilleurs, mais je sais qu'on ne choisi pas son camp.

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