Voici un article où fdesouche va, pour une fois, au delà de la "réinformation": http://www.fdesouche.com/articles/56866
Deux idées fondent la théorie exposée dans cet article:
1° C'est la qualité des gens qui compose un peuple qui détermine son niveau de dévelopement. Ainsi l'Allemagne a fait fructifier l'argent du plan Marshall et est devenue le premier exportateur mondiale, tandis que l'Afrique reçoit chaque année un plan Marshall sans guère se développer.
2° Le cercle vertueux doit être d'abord démographique et social avant d'être économique, c'est à dire que la proportion de descendants de personnes intelligentes, honnêtes etc... doit augmenter.
Ce qui selon l'auteur est advenu en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord.
Personnellement je pense depuis longtemps que le plus important pour le développement d'un pays est que ses habitants soient honnêtes. Je suis français, donc je n'entends pas par là le respect scrupuleux et formel de la légalité, mais plutôt un sens de l'intégrité et de la justice instinctif. Il n'est d'ailleurs pas très surprenant que le droit soit beaucoup plus formalisé dans des pays réputé peu honnêtes comme ceux qui bordent la méditérranée (rive Nord comme Sud).
Je ne formule ici aucun jugement de valeur, j'ai vu des voleurs sympathique et des honnêtes gens odieux, je remarque simplement que l'économie est fondé dans un premier temps sur la création de valeur et ensuite sur la circulation de celle-ci en toute confiance entre les acteurs économiques. Donc pour résumer: Travail et Confiance.
Ma conviction est renforcé par un rapide tour d'horizon du génie des peuples: l'Italie et l'Espagne sont des pays plus favorisé par le climat et qui ont donné naissance a plus de talent en 100 ans que la Scandinavie en 1000 ans et pourtant les grands blonds, souvent idiots (oui je suis petit et brun), ont structurellement un PIB/habitant plus élevé que les latins, plus roublards.
Pour revenir à l'article de Desouche, j'aimerai appliquer le modèle des 4 qualités essentielles au developpement selon l'auteur, Gregory Clark*:
-1.une vie tournée vers le présent et l’incapacité à consentir des sacrifices immédiats pour un mieux-être ultérieur
-2.une maîtrise très approximative du calcul, de la lecture et de l’écriture. Et une volonté insuffisante de développer ces compétences
-3.la résolution des conflits par la violence physique plutôt que par la négociation
-4.une quantité de travail insuffisante.
D'une manière générale le 1. peut concerner l'ensemble des personnes vivant en France, il n'est donc pas un critère discriminant (rien à voir avec les discriminations).
Le 2. est déjà un peu plus sélectif, mais il semble plus intéressant pour différencier les classes sociales que les communautés et ce que nous appellerons bientôt les ethnies de France, on peut d'ors et déjà dire que les banlieues se distinguent par leur médiocrité sur ce point, mais elles se distinguent davantage par la "volonté insuffisante de développer ces compétences" que par le niveau scolaire médiocre.
Le 3. et le 4. sont probablement les critères qui font penser que nous vivons une phase de pré-sous développement. En effet les banlieues peuplés d'immigrés sont fortement concernées par une habitude de violence (d'où une baisse de la confiance qui fonde la bonne circulation de la valeur économique) et une quantité de travail insuffisante (on préfère ce qui rapporte: le deal, à ce qui crée de la valeur: le travail à l'usine par exemple). Or ces banlieues sont aussi les lieux où on fait le plus d'enfants.
L'auteur estimait que la Révolution Industrielle s'expliquait par l'augmentation de la proportion de gens descendant des classes moyennes et supérieures du Moyen Age. Alors qu'aujourd'hui, nous vivons une situation d'augmentation rapide de la proportion de descendant d'arriérés, peu travailleurs.
La dernière déduction de ce raisonnement est que le fait le plus positif pour une économie est le déclassement social, c'est à dire le fait que les ouvriers descendent de plus en plus de bourgeois et d'employés, éduqués, peu violents** et honnêtes (parce qu'ayant l'habitude et l'intérêt de se comporter ainsi, il ne s'agit pas d'essentialiser ou d'émettre un jugement de valeur). Paradoxalement un ascenseur social très productif serait signe que ce sont les gens peu éduqués, moins habitués au rapport de confiance qu'au rapport de force, dont la proportion augmente dans la population, diminuant d'autant le développement potentiel.
*Cf l'article de Fdesouche A Farewell to Alms [« Adieu l'aumône »] de Gregory Clark.
**Je me souviens même d'un auteur qui définissait les bourgeois comme ceux dont la tâche était de s'occuper des hommes, donc de converser, par opposition aux prolétaires dont la tâche était de s'occuper des choses.
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Oui, oui, bien sûr ! La confiance, la notion de CONTRAT (verbal, le "tope-là"). Mais nous sommes en train de perdre cela, à une vitesse folle. La parole (comme le fait remarquer à satiété Renaud Camus dans son journal) ne se respecte plus que si, vraiment, on n'a pas mieux à faire. La parole est devenue "parole en l'air". Nous sommes pratiquement rendus au point où étaient les Algériens (adorables par ailleurs, sympathiques en diable) lorsque je vivais à Oran, circa 1970. Vous commandiez un objet quelconque chez un commerçant, il vous disait : "demain". Fou était celui qui pensait que l'objet serait en effet là le lendemain. On pouvait, avec le même sourire cordial, vous dire "demain" durant trois semaines, trois mois... Le mot n'avait aucune valeur, absolument aucune. Et vous n'étiez pas compris si vous faisiez remarquer que, tout de même, on vous avait la veille dit "demain".
RépondreSupprimerNous en somme là, en attendant la suite de la glissade.
Le problème c'est que c'est le fondement même de l'économie la confiance. Le commerçant algérien vous a peut être eu une fois, mais vous n'avez pas dû acheter beaucoup d'autre chose en Algérie depuis ce qui fait que pour un gain 3 fois supérieur à la norme, une fois pour un commerçant, il a privé par son comportement des centaines de commerçant d'une transaction.
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