lundi 5 avril 2010

Pour la prochaine fois Eric...

« Vous stigmatisez… » « Il n’y a aucuns moyens de savoir ou même d’étayer votre affirmation selon laquelle la plupart des délinquant sont des noirs et des arabes… »

Bon. La prochaine qu’on vous sort des conneries pareilles vous saurez qu’il existe des moyens de se procurer quelques indices quand même. Rendez vous ainsi sur le site des avis de recherche du ministère de l’intérieur :
http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R&P=1


Vous y trouverez les noms et visages de 91 personnes. Si vous avez comme moi 20 minutes à perdre vous pouvez vous faire vos petites statistiques ethniques personnelles. Certes 91 personnes ce n’est pas vraiment représentatif, certes il s’agit là de criminels dangereux et non de la délinquance courante, mais, tout en ayant à l’esprit cela, on pourra tout de même en tirer des conclusions si les proportions sont suffisamment significatives.


Et elles le sont !

Je me suis fondé sur le nom de famille et quelques fois sur la couleur de peau. Lorsque j’ai eu un doute j’ai classé dans « origine indéfinissable », catégorie que j'ai ensuite rangée dans "autres immigrés" car tous les noms étaient manifestement extra-européens.


J’ai retenu 4 grandes catégories : Inconnu (contenant les « portrait robot »), européens (tous les noms de famille à consonance européenne y compris les latinos et les français), arabes, autres immigrés (y compris les africains et les noirs avec des noms français donc probablement antillais).


inconnu: 7,7 %
Européens : 20,9 %
Arabes : 46,2 %
Autres immigrés : 25,3 %


Remarquons que j’ai ratissé très large pour les européens en y incluant les latinos. Les autres immigré contiennent principalement des turques des noirs et des personnes dont le nom n’est pas français mais dont je n’ai pu identifier l’origine du premier coup d’œil.

Comptons les points maintenant : 71,4 % d’immigrés hors UE dont 46,2 % d’arabes parmi les personnes les plus recherchées de France. Seulement 5,5 % ont des noms strictement français.
Notons cependant qu’il n’y a que 4,4% de noirs et d’africains, ce qui est plutôt une sous représentations qu’une surreprésentation.

Bon ça vaut ce que ça vaut, mais le stade suivant serait d’envoyer quelqu’un enquêter dans un tribunal correctionnel pendant un an et noter les noms de tous les prévenus et de tous les condamnés.