vendredi 25 septembre 2009

Les cotés positifs du nazisme

La diversité est une vraie chance nous dit-on, mais bon ça dépend quelle diversité. La diversité d'opinion par exemple n'est pas très bien vu.
La tolérance aussi est bien cotée, mais à condition qu'elle ressemble davantage à une intolérance de l'intolérance plutôt qu'à une véritable tolérance.

Aujourd'hui, je vais donc enfreindre 2 règles en me faisant l'avocat du diable. Le diable ce n'est pas un type en rouge avec des cornes, ce n'est pas non plus un ange déchu, c'est un allemand d'origine autrichienne dont le nom commence par "H" et fini par "itler".
Vous allez grâce à moi pouvoir rendre hommage au génie d'Adolf autrement que par de douteuse référence à son best seller ou à ses toiles.
En ces temps où nous découvrons stupéfait que le capitalisme est un régime odieux et corrompu dans lequel des patrons blancs exploitent des ouvriers divers qui sont une chance pour nous, nous comprenons enfin qu'il faut plus d'Etat et plus de règlementation dans le secteur bancaire et financier. Dans cette optique la France se félicite d'avoir une longueur sur la sauvagerie américaine en ayant adopté il y a longtemps déjà, le principe d'un plan comptable général légal et uniforme pour toutes les entreprises, ce qui notament rend un peu plus difficile (un peu seulement) les fraudes.
Eh bien, cette fantastique avancée centralisatrice nous la devons à... Adolf Hitler, sur lequel le front populaire a copié.

Nous le savons désormais la solution au capitalisme sauvage, c'est le nazisme. Enfin c'est ce que devraient penser les amis de Besancenot.

dimanche 20 septembre 2009

Malevil: La survie plutôt que la justice

J’ai regardé tout à l’heure le film « Malevil » tourné en 1981, avec Michel Serrault, Jean-Louis Trintignant et Jacques Villeret, il est tiré du roman du même nom écrit en 1972 par Robert Merle. Malevil raconte l’histoire d’un groupe de survivant à un holocauste nucléaire en s’intéressant plus à la renaissance d’une société et aux changements tant moraux que sociaux, politiques ou religieux qu’elle subi par nécessité qu’au personnage et à leur péripétie.
Au fond la bombe et les personnages ne sont presque que le prétexte d’une analyse ethnologique, mais cela ne rend pas les personnages moins intéressant ou attachant car leurs caractère en sont d’autant travaillés et l’auteur n’a pas à se forcer pour éviter le pathos qui forme la matière de la plupart des romans d’aujourd’hui.

On peut voir dans l’évolution du petit groupe de survivant, une thèse marxiste : l’état de l’économie détermine la structure politique et sociale de la « cité » de Malevil. Ainsi Malevil est un château isolé qui doit affronté la raréfaction des ressources, la disparition de la possibilité d’user d’outil techniquement élaborés, notamment du fait de l’absence d’énergie (essence et électricité) de produit chimique (les fusils sont utilisés parcimonieusement parce qu’ils ne savent pas produire de poudre), ils sont soumis aux aléas du temps comme l’étaient les paysans du grand siècle, et doivent se prémunir contre les menaces que représentent les autres survivants, affamés, fou, violent, quelque fois les trois à la fois.
Les conséquences de ces faits nouveaux qui pèsent sur ces français du XXème siècle, sont selon l’auteur que le régime politique devient plus autoritaire et autocratique, que l’individualisme disparaît (voire la propriété privée), l’équilibre homme/femme tant sur le plan des rapports sociaux, que du travail, des rapports sexuels, de l’exclusivité et de la reproduction est complètement bouleversé et plusieurs solutions inimaginables aujourd’hui sont adoptés avec l’assentiment de tous (et toutes !) pour garantir paix, prospérité et reproduction.

Je n’ai parlé ici que de généralités, je ne vais pas raconter l’histoire de ce livre car j'en recommande la lecture*, je ne veux donc pas en révéler l’intrigue qui est passionnante (500 pages qu’on lit en une journée), mais je vais tout de même aborder un épisode qui est à mettre en lien avec la situation actuelle de la France et la fameuse phrase de Rocard sur la misère du monde** :
Alors que les récoltes commencent à peine à pousser et que l’espoir renaît avec elle, Les habitants de Malevil rencontrent pour la première fois d’autres survivants. Ceux-ci sont irradiés et affamés et ils rampent dans les jeunes blés en dévorant chaque morceau d’épis, anéantissant au passage les chances de Malevil de tenir après la fin de ses réserves d’avant la catastrophe. Les hommes tentent de les effrayer, mais l’effet de coup de fusil en l’air est à peu près nul quand il s’adresse à des squelettes à moitié calcinés, nus et dont il ne subsiste de l’âme que l’instinct de survie. Alors le plus jeune du groupe, Momo, un attardé mental, tente d’arrêter un des nouveaux venu avec fermeté, mais sans arme, il est tué sur le champ par celui-ci d’un coup de fourche. Avec Momo meurt les derniers scrupules des Maleviliens qui abattent un à un les visiteurs.
Cette visite a appris aux personnages qu’ils n’étaient pas seuls, mais aussi que cette nouvelles qu’ils espéraient tant n’en était pas une bonne : les autres survivants ne sont pas des frères humains comme chaque habitant du château, ce sont des concurrents dans la course pour la survie, des prédateurs pour les animaux de la ferme, ils ne sont plus que les membres d’une tribus sinon ennemis au moins rivale.
S’ensuit une discussion entre les membres de la communauté sur la légitimité de ce qu’ils viennent de faire sous le coup de l’émotion de la mort de Momo. Ils ont tué de sang-froid plus d’une dizaine d’hommes qui n’avaient fait que manger. Un an auparavant un juge de mauvaise humeur les aurait condamné à une journée de travaux d’intérêt général, et un de bonne humeur les aurait acquitté au nom de « l’état de nécessité », largement constitué en l’espèce.
Les Maleviliens ne se font aucune illusions sur le rôle de Momo, ils ont conscience qu’il ne leur a servi que de prétexte, qu’il n’a fait que permettre la réaction grâce à l’émotion qu’il a provoqué par son sacrifice, ils savent et savaient déjà en actionnant leurs armes que l’enjeu était bien de protéger les récoltes et de s’en garantir l’exclusivité. Les meurtres qu’ils ont commis étaient donc des meurtres égoïstes, visant à protéger des biens, il ne s’agissait pas d’une légitime défense au sens stricte. Ils finissent cependant par faire admettre à leurs consciences que sans cela ils seraient mort de faim quelque mois plus tard.

Le parallèle avec la situation de la France peut être fait de manière évidente et de plusieurs manières, je me concentrerai sur une seule. L’immigration va détruire la culture française par le simple jeu de la démographie et d’une assimilation défaillante (et qui n’est plus souhaité par personne), c’est peut être un drame, mais ce n’est pas un crime et ceux qui réalisent cela –les immigrés- ne sont pas fautifs de ce qu’ils font. D’un autre coté, en France, la criminalité est liée de manière indiscutable*** à l’immigration.
L’ampleur de l’immigration et la manière dont elle se passe (ghettos, non-assimilation, haine de la France et ressentiment colonial…) tueront à terme ce pays ; je veux dire qu’il existera toujours, qu'il s’appellera peut être encore la France, mais qu'il aura changé de nature, notre France sera morte. Cela c’est les morts-vivants qui mangent les blés pas murs dans Malevil.
D'un autre coté, la criminalité cela nous émeut, mais -je suis peut être insensible au problème des banlieues- ce n'est qu’une piqûre de moustique dans le flan de la France et de son peuple. D’ailleurs ce problème pourrait être résolu relativement vite à condition d’y mettre les moyens et d’employer des solutions pas trop modérées. Cela c’est le coup de fourche dans le torse de Momo.

Les deux phénomènes sont liés, mais le second est petit et superficiel et ne peut servir qu’à nous réveiller brutalement de notre torpeur, de nos scrupules, quoiqu’il arrive le vrai problème c’est le premier même s’il peut paraître indolore, lointain, abstrait ou hypothétique.
Il faut aussi repréciser : les immigrés ne sont pas coupables de l’immigration, ils ne sont pas méchants ou mauvais, mais cela ne rend pas pour autant ce qu’ils font souhaitables ou sans dommages pour nous et nos intérêts.


*Je dis bien le livre ; le film est assez mauvais, bien que je m’appuis davantage sur lui que sur mes souvenirs du livre pour écrire cette note.
**Mes excuses à Pierre Robes-Roules : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part» Michel Rocard.
***Il est indéniable qu’elle y est liée. Quant à l’importance, la nature et la complexité de ce lien il n’est pas le but de mon propos présent de le dire. Pour plus d’éclairage sur cette question : http://www.dailymotion.com/relevance/search/xavier+raufer/video/x9k2d3_xavier-raufer-colloque-sur-la-secur_news

samedi 19 septembre 2009

La franchise de Houria

Bon j'avoue avoir un peu copié mon communiqué sur celui de Houria Bouteldja, une femme capable de démontrer que les ventres qu'évoque Boumedienne* ont la tête à ce qu'ils font; à savoir donner la victoire et accessoirement des enfants à des colonisés devenus colons et resté hostiles. Mais bon, elle reste un ventre, alors quand on l'entend cela n'augure qu'une mauvaise digestion et pas une pensée**.

J'avais dit: «Je demande à mes lecteurs d'oter leurs lunettes républicanistes, de regarder attentivement, d'arreter de réver et de voir que la France s’afro-islamise !»

La phrase exact de Mlle Bouteldja est: « Otez vos lunettes républicanistes. Regardez attentivement. Non, non, vous ne rêvez pas, elle [La France] s’afro-islamise ! »

Mais comme aucun de ceux qui ont lu mon précédent article n'a l'esprit particulièrement corrompu par l'air du temps je ne croupi pas encore dans les geôles de la Halde.

Bon je pourrai pondre un véritable article sur la philosophie de Mlle Bouteldja, mais il s'agit davatange de stratégie militaire et la sienne ressemble fort à celle de feu le général Nivelle en 1917, donc il ne me semble pas nécessaire de trop expliquer ce qui est déjà très explicite, pour ceux qui veulent un avis sur la question je recommande celui de "Clarissa": http://clarissalarate.blogspot.com/2009/09/houria-va-voter-fn.html

*«Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.»
Houari Boumedienne président algérien, discours à l’ONU en 1974.

** Mes propos ne sont, cette fois, pas misogyne, je ne pense pas que toutes les femmes doivent se réduire à leur seul utérus, mais l'honnêteté me commande de remarquer que certaines ne sont que cela.

vendredi 18 septembre 2009

Choc!

Déclaration de la rédaction:

-Je demande à mes lecteurs d'oter leurs lunettes républicanistes, de regarder attentivement, d'arreter de réver et de voir que la France s’afro-islamise !


Je demande, instament à tous les lecteurs que cette phrase choque, parce qu'elle stigmatise, donne une image de l'immigration proche d'une invasion etc... de saisir sinon la Halde au moins les commentaires de cet article pour me signaler que ma déclaration les choque. Cette demande s'adresse particulièrement à JB qui m'a laissé un commentaire l'autre jour.

jeudi 17 septembre 2009

Question existentielle

J'apprends dans cet article de Nicolas sur "I Like Your Style", qu'en Île de france il est possible d'obtenir gratuitement un pass de circulation sur tout le réseau (Bus-Train-Métro, Paris-Banlieue) valable 3 mois et renouvelable indéfiniement.
Jusque là rien de choquant; après tout ce pays a des taux de prélèvements obligatoires significatifs et il fallait bien que cet argent soit dépensé d'une manière ou d'une autre, autant choisir une manière qui profite aux habitants, citoyens et contribuables.

Je continue à lire, j'apprends alors que cette gratuité est soumise à condition. Soit, il est vrai qu'il faut responsabiliser les gens, leur montrer que tout à un prix, même la gratuité.

Je continue et j'apprends que cette gratuité est reservée, notament, aux bénéficiaires de l'AME. L'AME est reservée aux "sans papiers"*, c'est à dire aux personnes en infractions avec les lois sur le séjours et l'entrée sur le territoire français.
Sauf à en déduire qu'il s'agit d'une forme d'incitation à voyager, c'est à dire à rentrer dans leur pays et donc à cesser la commission de cette infraction** (constituée par leur seule présence), je dois en conclure que la schizophrénie française progresse: "vous n'avez pas le droit d'être là, mais comme vous nous avez bien eu on vous offre tous vos billets de train". Sans compter que le certificat qui prouve que vous bénéficiez de l'AME, c'est une sorte de papier pour "sans papiers", qui dit que ceux qui n'ont pas le droit de se trouver là ont le droit de vous faire remarquer que votre devoirs est de leur donner ce que bon leur semblera.

Ma question est donc la suivante: Sachant que je suis encore étudiant, je ne gagne donc pas encore ma vie***, ai-je tout de même, par anticipation, le droit d'être un peu choqué et enervé d'apprendre le sort peu enviable qu'on reserve aux "sans papiers"?

*Clandestins en langage non politiquement correct.
**On trouvera bien une bonne âme pleine de mauvais esprit pour nous expliquer que le fait que le train soit gratuit cela ne vous fait pas penser à quelque chose? Les juifs comment sont-ils allés à Auschwitz?
***Sous entendu je ne dépense pas mon argent mais celui de mes parents et de l'Etat.

Eisangelie

Je recommande l'humour eisangelien.
Sur les profs:
http://eisangelie.hautetfort.com/archive/2009/09/16/bus-64.html

Un petit peu pour les catholiques traditionnalistes aussi:
http://eisangelie.hautetfort.com/archive/2009/09/15/pretre-dos-tourne-mieux-pour-baiser.html

mardi 15 septembre 2009

Le vivre ensemble.

Expressions absurdes des temps modernes (4)

Le vivre ensemble est sensé désigner la tolérance absolue, le respect de la différence et le fait que notre société soit une société à la fois diverse et conviviale ; le fait que nos différences peuvent ne créer aucun conflit, mais bien au contraire enrichir notre vie.

D’abord cette expression me chagrine sur le plan linguistique « le » suivi d’un verbe à l’infinitif est je suppose une substantivation correct pour l’homo-politicus-correctus, en réalité il s’agit d’une contraction abusive de « le fait de vivre ensemble ».

Ce qui est intéressant c’est que l’expression en français correct nous apprend que c’est un fait, ni bon, ni mauvais ; simplement une réalité qui s’impose et qu’il faut prendre en compte, soit en luttant pour la détruire soit en s’y adaptant. D’un autre coté l’expression politiquement correct signifie, elle, bien davantage « la vie en collectivité », avec l’idée sous-jacente qu’il ne faut pas porter atteinte à la différence d’autrui pour ne pas briser l’harmonie sociale.
D’un autre coté, quand on était petits, nos parents nous expliquaient qu’il fallait s’adapter à la collectivité, que pour bien vivre en collectivité il fallait accepter des règles communes à tous. Ceux qui invoquent le « vivre-ensemble » le font toujours pour nous expliquer que la seule règle de vie en collectivité est de ne pas imposer la moindre règle unique pour tous.

Le paradoxe de cette expression est à peu près le même que d’en appeler au métissage en nous expliquant qu’on cherche à atteindre la « diversité » ; si on est métis alors on est tous un peu noir, un peu blanc, un peu asiatique, et on parle anglo-arabo-mandarin, tous ! Donc on est tous pareil et il n’y aucune diversité. De même si pour vivre ensemble, aucunes règles, coutumes ou culture commune ne peut s’imposer alors on ne vit pas ensemble, on vit côte à côte en s’ignorant et en se massacrant tour à tour.

Pour le reste de mon lexique:
1) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/06/expression-absurde-des-temps-modernes-1.html
2) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/07/harmonisation.html
3) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/07/il-ne-faut-pas-stigmatiser.html

lundi 14 septembre 2009

Mourir pour la France? plutôt crever!

Je suis tombé sur ce montage de French Carcan : http://frenchcarcan.com/2009/09/11/mourrir-pour-la-france/. Il est intéressant parce qu’il démontre deux choses très contradictoires :

1° Que lorsqu’il s’agit de parler de la France, de l’Histoire de France*, et du concept de Nation on invite que des gens qui n’ont aucune affinités avec cela et qui donc n’y connaissent rien.
Ils sont incapables de démêler ce qui les rattache à ce pays, en quoi cette collectivité est utile, comment définir son action individuelle au sein de cet ensemble (mourir ou ne pas mourir pour la France ?).

2° Ceux-ci sont pétris des conceptions de l’Etat typique du nationalisme de la fin du XIXème. Bien entendu Ernest Renan ne les aurait pas trouvé très bons élèves, mais il n’aurait pas été complètement choqué par cette incapacité mentale à faire la différence entre nation, état, pays et peuple. Le plus fascinant est le fait d’attribuer à la France les œuvres de l’Etat légal, pour dire « cette France là, je n’aurai pas combattu pour elle ».


Je pense en fait que cette émission a été mal préparée. Elle aurait dû être conçu par Max Gallo, pour révéler l’étendu de la mort du patriotisme. Il aurait fallu expliquer la différence entre patriotisme –amour de son pays– et nationalisme –une doctrine politique fondant l’action de l’Etat sur la défense de l’intérêt, de l’existence, de l’unité et de l’indépendance nationale-. Et enfin il aurait fallu vérifier que l’incapacité des invités à mourir pour la France ne venait pas de leur « cosmopolitisme » mais de leur individualisme. C’est l’erreur classique du débutant en dissertation ; ne pas assez définir les termes du sujet avant d’interroger les invités. « Mourir pour la France » : « Mourir » dans ce contexte cela signifie « se sacrifier », « la France » ne fait que référence au pays des invités, on ne cite la France seulement parce que tout le monde est français sur le plateau (personne ne remarque cela d’ailleurs), et le « pour » n’est intéressant à relever que pour l’ouverture en fin de copie : « Mais alors pour quoi ? ».
Ainsi il aurait été judicieux de les interroger sur les causes pour lesquels ils accepteraient de mourir. Pas de faire un concert, une manif ou un sit-in, ni même de risquer leur vie, non ! Nous parlons bien ici de risquer sa vie, voire de l’offrir avec la certitude qu’on vous la prendra.
Je ne connais pas personnellement ces personnes, et l’âme humaine ne se révèle vraiment que dans l’adversité, mais je vois mal Beigbeder ou Bensalah se sacrifier, même pour 25 francs** !


*Ainsi un invité explique qu’il n’aime pas la France quand elle massacre les communards ou quand elle collabore à Vichy. Personne ne lui a fait remarquer que c’est aussi la France qui fait la Commune ni qu’elle résiste à Londres. Il n’y eu personne non plus pour lui expliquer la complexité de ces situations où la contrainte extérieure joue un rôle (les allemands en 71 comme en 40-44) et où il n’y a pas vraiment de gentils communards contre de méchants Versaillais.
**Je fais référence à Jean-Baptiste Baudin, mort en 1851 en s’opposant au coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, que certains ouvriers accusaient de n’entretenir la révolte que pour garder son indemnité de parlementaire, il se serait écrié avant de s’élancer sur une barricade et de mourir : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs ».
C’est l’une des seule mort « républicaine » qui ait du style que je connaisse, mais Baudin est mort un drapeau à la main cela aurait probablement gêné nos amis publicitaires et cinéastes.

samedi 12 septembre 2009

Rectification et référence

En réalité l'article auquel je fais référence dans la note précédente a été écrit par l'amiral Woland.

Le voici: http://amiralwoland.wordpress.com/2009/09/06/ce-quil-faut-a-un-elu/

Les idées...


Jean François Copé veut que les Français apprennent l'Arabe
envoyé par zaxx. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Je me rappel d'un article écrit, je crois, par FromagePlus, où il faisait remarquer que le malheur venait du fait que les hommes politiques avaient des idées. Au lieu de s'arrêter quand ils sont vieux ou quand ils n'ont plus d'idées, ils devraient s'arrêter quand ils en ont. C'est exactement à cette idée que me fait penser cette vidéo de JF Copé. Quelle conception idéologique, doctrinale ou quelle système de valeur lui a inspiré cette idée? Aucun! Manifestement ce type sort cela parce qu'il fallait trouver quelque chose et il justifie ex-post par un gloubiboulga sur le pragmatisme de se servir des origines de nos immigrés pour faire du commerce avec les autres arabes.

Franchement est-ce qu'il ne faudrait pas d'abord se préoccuper de leur apprendre VRAIMENT la langue de leur nouveau pays (ndlr: le français) et de les intégrer dans le système économique du pays en question avant de se préoccuper de faire vendre des rafales à des bédouins par des analphabètes?
Copé réussi donc la prouesse en une phrase à nous démontrer 1° qu'il ne sait pas ce qu'est une nation (ennuyeux pour un type "de droite") 2° que l'ENA n'explique toujours pas les bases de l'économie et du bon sens à ceux qui y ont étudié.

Bref, je sais désormais pour qui je ne voterai pas en 2017.

mercredi 9 septembre 2009

Hitler me fait bander


Je vous recommande d'aller voir ce site:

Je ne sais vraiment pas quoi en penser, c'est la première fois que j'ai une érection devant Adolf Hitler. J'admet qu'il a été un bon orateur, que ces tableaux avaient du caractère, et je reste impressionné par le succès de son unique livre, mais mon hétérosexualité m'avait jusque là empéché de ressentir une telle chose en sa présence. Mais désormais qu'Adolf s'attaque au film à petit budget, son talent et son allant font encore une fois de son oeuvre un évènement qui marquera les mémoires.

Bon plus sérieusement, je n'ai jamais été plus consterné par la confusion mentale d'une campagne de pub, décidément le sida est plus destructeur de neurone que de défense imunitaire.

Vous pouvez d'ailleurs lire à propos de cette campagne ce court article d'ILYS: http://ilikeyourstyle.net/2009/09/06/ghb-trip/

samedi 5 septembre 2009

Le prix Nobel de la Guerre


Ces temps-ci j’eu peu de temps pour rédiger, je m’en excuse, des obligations d’ordres professionnelles m’ont contraint à ralentir ma productivité. Dans l’absolu mon objectif est d’offrir du neuf et de la qualité, actuellement ce que je produis ne remplis pas l’un des deux critères je vous offre donc de l’ancien plus acceptable** :


En lisant cet article : http://fr.news.yahoo.com/63/20090227/tpl-sarkozy-futur-prix-nobel-de-la-paix-5cc6428.html, je me suis senti agacé par ce prix Nobel de la paix.

En effet, voilà un prix qui récompense les vainqueurs des guerres (Wilson, Hull) et ceux qui caressent l’idéologie dominante (droits de l’Homme et Tiers-mondisme) dans le sens du poil.

Comme je suis curieux et que je relis régulièrement les textes sacrés quand je veux être informé, je suis allé sur l’article Prix Nobel de la Paix de Wikipédia.

Je me suis rendu compte d’une chose : il n’y a pas de prix Nobel en 1914-15-16-18 et 1939-40-41-42-43-44. Je me dis que c’est quand même bête de ne pas attribuer de prix Nobel à ceux qui œuvre pour la paix les années où il y a le plus de boulot. C’est un peu comme attribuer un prix Nobel de médecine une année ou personne ne fut malade, ou féliciter un pompier alors qu’il n’a éteint aucun feu.

Oui mais le problème c’est que le prix Nobel de la paix n’est pas simplement pacifique, il est pacifiste, donc cela lui aurait posé un sacré problème d’être filé à ceux à cause de qui il y a la paix en 1945, car c’est précisément ceux qui ont fait la guerre.

Du coup cela m’a donné l’idée d’attribuer un prix Nobel de la Guerre. Je vais me hasarder à remplir les trous de celui de la paix, pour ceux qui aurait l’amabilité de remplir les cases dont je ne me charge pas, les commentaires leurs sont ouverts.

1914 : Joffre pour la Marne (pas pour le plan XVII !).
1915 : Von Lettow-Vorbeck (pour son œuvre au Tanganyika).
1916 : Pétain (pour Verdun).
1918 : Foch (pour l’offensive de 1918).
et:
1939 : Franco (pour l’ensemble de son œuvre de 36 à 39).
1940 : Manstein (pour son plan d’invasion de la France).
1941 : Yamamoto (pour son plan d’ensemble d’attaque contre les Etats Unis).
1942 : Rommel (pour son action en Afrique du Nord).
1943 : Vatoutine (pour sa victoire à Koursk)
1944 : Eisenhower (pour le débarquement et ce qui s’ensuivit).

NB : Les prix sont datés l’année de l’œuvre marquante de l’auteur, ils sont comme les Nobels attribués l’année suivante.
NB 2 : les italiens sont pour d’évidentes raisons exclus du concours des prix Nobel de Guerre, comme nous savons qu’aucun ne méritera jamais d’en obtenir un, cela permet de gagner du temps.
NB 3: Pour ceux qui trouverai peu morale ce que j'écris, ou indigne de se moquer du prix Nobel de la Paix je rappel pour relativiser que Mussolini fut nominé en 1935, Hitler en 1939 (il aurait dû l'avoir en 1945 vu qu'il s'est suicidé pour permettre à la guerre de prendre fin, quel dévouement!) et Staline en 1945. Et puis quand on voit que le Nobel de littérature est donné à JMG Le Clésio...

*La photo représente Manstein : le lauréat du prix en 1940, il fut aussi nominé en 41 et 42 (pour sa contre offensive qui sauva l'armée allemande après Stalingrad, sans lui nous aurions eu 2 ans de guerre en moins... et nous serions communiste, bref on était perdant dans tous les cas).
** Je demande aux lecteurs qui ont déjà lu cet article de m’excuser pour ce procédé, mais pour ma défense Xyr l’utilise tout le temps.

vendredi 4 septembre 2009

Sectarisme de gauche

Sur un sujet très similaire à la remarque précédente, je recommande ce petit billet de Franck Boizard:

http://fboizard.blogspot.com/2009/09/lintolerance-politique-est-de-gauche.html