lundi 27 avril 2009

La Bataille de Katyn...

Pour le CRABE

http://carnetsbaroques.hautetfort.com/archive/2009/04/23/katyn.html

Pour résumer l'article: "la Pologne on s'en fou"

My name is Flavius Aetius and I approve this message, mais bon c'est surtout pour en emmerder certains.

samedi 25 avril 2009

Zohra Dati serait chrétienne?


J'apprend ici (http://fr.news.yahoo.com/67/20090423/ten-rachida-dati-nicolas-sarkozy-parrain-3f728ab.html) que Sarko serait (ou sera) le parrain de Zohra Dati.
Les journalistes se focalisent sur cette info par très surprenante connaissant la place de Sarko dans la vie de la mère et surtout l'arrivisme de celle-ci. En revanche moi ce qui me surprend c'est que Zohra ait un parrain. Or qui dit parrain dit baptème et il n'existe pas à ma connaissance de baptème autre que chrétien.

Bien sûr il y a le pastiche jacobin, le "baptème civil" qu'on entend souvent appelé "baptème citoyen*". D'ailleurs je ne comprend pas bien la signification de ce "baptème"; si on se réferre aux chrétiens le but d'un baptème c'est de marquer l'entrée d'une personne dans la communautée, donc ce doit être une sorte de baptème national qui marquerait l'entrée d'un bébé français ou d'un naturalisé dans la communautée nationale.

Mais voilà en dehors de certains anticléricaux et de clandestins ces baptèmes n'ont jamais eu un grand succès, notament dans "l'élite" parisienne. Donc je dois supposer que Zohra sera baptiser à l'Eglise et comme Rachida est -parait-il- musulmane j'en déduis donc que le père de Zohra est chrétien.


Voilà qui rafermit la piste espagnole...



* Car les idiots qui les pratiquent n'ignorent pas seulement l'Histoire, mais aussi la langue et ne savent donc pas que "citoyen" n'est pas un adjectif et ne saurait remplacé "civil" ou "civique".

jeudi 23 avril 2009

Un homme qui gagnerait à être connu


Václav Klaus lutte pour la liberté
envoyé par Libertas_France

Ce qui est amusant dans les réactions intolérante et irréfléchie des européistes-béats vis à vis des euro-critiques (qu'ils soient souverainistes, sceptiques ou simplement expriment une critique d'une situation qui est manifestement problèmatique) c'est qu'ils désservent l'Europe dans tout ce qui leur semblent le plus important: sa popularité et sa démocratie.

Au contraire quand je vois des souverainistes comme Villiers qui participent à la fondation du premier vrais parti européen "libertas", ou un libéral-démocrate comme Klaus qui a le mérite de faire ressembler le machin de Strasbourg/Bruxelle à un parlement (ça chahute, ça applaudie, bref c'est un lieu où s'expriment les passions politique*) je me demande si ce ne sont pas les "anti" qui vont la faire cette Europe dont ils ne rêvent pas.

Une petite chose pour illustrer qui est sectaire et qui ne l'est pas: ce sont les euro-béats (on devrait dire souveraino-sceptiques en fait) qui empèchent Le Pen de prononcer le discours inaugural et ce sont ces mêmes eurocrates qui quittent l'hémicycle lorsque Klaus ose aborder les deux problèmes majeurs de l'Europe: 1° la démocratie** 2°la répartition des pouvoirs entre Union et Etats membres.

J'aime beaucoup aussi quand vers la fin une euro-député britannique prend la parole pour dire en substance: "ici on ne fait pas de politique".

*Symboliquement ou réellement là n'est pas la question; en France le parlement n'a plus de pouvoir depuis 1958-65 il n'empèche qu'il est toujours le lieu ou s'affrontent -hors période électorale- la majorité et l'opposition.

**Là aussi je précise que le problème n'est pas d'être pour ou contre la démocratie; le problème est de se dire démocrate tout en agissant comme un oligarque.

Encore une minute M. le Réel

http://fromageplus.wordpress.com/2009/04/21/guillotiere/

lundi 13 avril 2009

Finkie pour Dr Malcolm

La belle diversité


Le ministère de l’identité métissée vient de décerner les premiers « labels diversité » à sept entreprises privées (BNP Paribas, OSMOSE, ILO, PSA, Ranstad France, CNP et Eau de Paris).
Ce label, soutenu par le commissaire (de police) à la diversité, récompense les entreprises exemplaires en matière de diversité. Autrement dit, les entreprises en pointe en matière de discrimination positive.
Cette très officielle remise de diplôme s’est donc déroulée en présence de MM. Besson (diversité socialiste), Sabeg (diversité nord-africaine) et Hortefeux (le bon aryen de service) et de Mme Amara (diversité arabo-banlieusarde).
On se demandera, pervers, si, pour obtenir ce magnifique label, les entreprises ne sont pas incitées à préférer des candidatures avant tout riches en couleurs… Même s’il va de soi que les visages pâles auraient bien du mal à justifier leur entêtement à vouloir prendre les places dues à de dignes représentants de la diversité (des pépites de la nation, comme dirait l’autre).
Resterait-il de méchants xénophobes pour croire que ce label ne facilitera en rien l’assimilation des populations immigrées en proie à tous les problèmes sociaux ? Les ouailles de Ritchie D. sauront, espérons-le, leur montrer le chemin de la compréhension…

jeudi 9 avril 2009

Au delà du réel

Enorme!

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/04/04/01006-20090404ARTFIG00098--la-halde-et-les-monuments-aux-morts-.php

Je lui avais dit de ne pas garder son texte, je suis sûr que la Halde va finir par reprendre l'idée.
Je ne sais pas qui a écris ce texte d'ailleurs mais si j'étais vous j'irai regarder du coté d'un blog moisi...

Durban II : pour la revanche des pauvres !


Genève va accueillir, du 20 au 24 avril, la conférence dite « Durban II ». Derrière ce nom peu informatif - Durban est une ville d’Afrique du Sud assez éloignée de Genève - se cachent de grandes ambitions. En effet, Durban II ambitionne d’être la « conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et les diverses formes d’intolérance ». Rien que ça.

La première conférence, puisqu’il y a eu un Durban I en 2001, nous apporte des informations sur ce qui pourrait se dire pendant ce grand rassemblement de l’antiracisme onusien. Ainsi, ce premier tour avait été l’occasion pour tous les « damnés de la Terre » de demander que leur misère soit reconnue comme étant le fait d’un méchant voisin (plus ou moins proche, d’ailleurs).

Par exemple, les débats avaient été particulièrement houleux au sujet d’Israël, accusé de racisme par le monde arabe. De même les pays africains, soucieux de prendre leur place au sein de cette conférence, avaient cru bon demander aux européens de reconnaître que la colonisation avait été un crime contre l’humanité (on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi ils ont été incapables de l’empêcher, ou même de le combattre, pendant des décennies). Ce constat fait, il nous aurait fallu mettre la main au porte-monnaie pour « dédommager » nos victimes : car s’ils ne peuvent pas être tenus pour responsables de la passivité de leurs ancêtres face au méchant colon, les européens ne sont pas soumis au même régime. Peut-être est-ce parce qu’ils ont réussi à se prendre en charge il y a un bon moment et qu’ils ont su trouver des solutions de développement ?

Inutile de dire que certains pays ont claqué la porte, devant la tournure que prenaient les évènements. Ces affreux occidentaux n’avaient pas compris qu’ils avaient été convié à la conférence du repentir.

Alors cette année, on remet le couvert. Pas bêtes, l’Italie, le Canada, les Etats-Unis et Israël ont déjà annoncé qu’ils ne prendraient pas part à ce grand raout de la repentance. On peut comprendre qu’ils ont mieux à faire…

Reste que certains pays occidentaux seront content d’aller se donner bonne conscience. Sans surprise, la France sera de la partie. Elle sera représentée par notre brillante secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme qui prépare l’opération « Durban II », faute d‘autre dossier dans ses tiroirs. Ce symbole de la diversité sera sans aucun doute le gage de la bonne volonté française. Qui pourtant pouvait encore douter de notre capacité à nous confondre en excuses ?

Pour résumer, quelques pays généreux, éventuellement prêts à mettre la main au porte-monnaie pour banaliser - officiellement - la dette de l’Afrique, s’assiéront devant des procureurs invités à leur imputer tous leurs malheurs.

Vive les pauvres, à bas les riches, et faisons contre mauvaise fortune bon cœur !

mercredi 8 avril 2009

Comme si de rien n’ était


La vidéo d’une agression dans un bus Noctilien (remontant au 7 décembre) est depuis le début de la semaine à l’origine d’un véritable buzz sur le web. Elle en sort d’ailleurs mainteant, avec des retombées dans la presse.

20 minutes, par exemple, s’en faisait l’écho hier. Pourtant, loin de traiter de cette violence devenue « ordinaire », le gratuit place la polémique plus bas que terre, légitimant une théorie du complot (d’extrême droite, cela s’entend) alors que les images semblent singulièrement venir des points d’ancrage des caméras de vidéosurveillance RATP. On s’interroge aussi dans le journal sur l’accord que n’ont pas donné les agresseurs pour que leur visage (protégé par une capuche) soit jeté en pâture à ce bas peuple incapable d’éprouver la moindre compassion.

Car on a maintenant l’habitude de cette compassion très « bien pensante » éprouvée à l’égard de ces « jeunes ». Ils n’ont pas ma chance, n’arrivent pas à faire accepter leur culture à l’ensemble des français, peinent à se retrouver sans effort dans l’ascenseur social (malgré toute la bonne volonté de Richard Descoings…) et l’Etat n’est jamais assez enclin au goût de ces fournisseurs officiels d’excuses pour assister un peu plus ces populations.

Il est donc admis qu’un méchant blanc (on attend la réaction du CRABE !) se fasse agresser et qu’un chauffeur de bus s’en tienne à des « c’est bon maintenant » très complaisants pour éviter l’agression (qui, selon nos amis de SUD, ne serait pas reconnue comme accident du travail) et que la police ne soit pas appelée. A croire que tout cela relève du « détail »…


jeudi 2 avril 2009

Et si le méchant avait raison?

Voici un article de Libération, qui semble admettre que peute être Benoit XVI n'est pas un immonde fasciste, parce qu'il n'y a aucune raison d'ériger le préservatif en dogme.

Je reproduit l'article en entier, car je ne connais pas la politique d'archivage de Libération:

Comment se satisfaire de la pauvreté des débats autour de la prévention du sida en France ? Comment se réjouir de l’unanimisme face aux propos de Benoît XVI affirmant que «le préservatif pouvait aggraver le problème» ? Evidemment, le préservatif est nécessaire, indispensable, indémodable… En Ouganda, berceau de l’épidémie mondiale, une politique de prévention, centrée autour du condom, a montré des résultats dans les années 80. Puis ce fut la confirmation encore plus forte en Thaïlande. Et aujourd’hui, on estime qu’une utilisation régulière du préservatif permet de réduire de 90 % le risque de transmission du sida.
Mais peut-on s’arrêter là ? Aujourd’hui l’épidémie a plus de 28 ans. Elle a changé. Et elle se poursuit. Chacun paraît comme enfermé dans son rôle, brandissant sa saine colère, clouant au pilori le pape. Et après ? Enfermer le débat autour du seul préservatif est contre-productif. Ainsi que dire à un gay qui explique combien il est difficile pour lui de mener toute une vie sexuelle sous préservatif ? Lui répéter «ce n’est pas grave, vous en mettez un quand même» ? Et s’il n’en met pas ? Comment donner les moyens aux femmes africaines de se protéger, quand elles ne peuvent imposer le préservatif ?
A la dernière conférence internationale sur le sida, en août à Toronto, un consensus réel est apparu sur la «multiprévention» comme on parle en matière de soins de «multithérapie». Il y a, aujourd’hui, d’autres outils. Et d’abord le traitement, qui peut être la meilleure des préventions. En raison de l’efficacité des molécules antirétrovirales, une personne qui prend son traitement n’est en effet quasiment plus contaminante. Mais voilà, il ne faut pas le dire, il ne faut surtout pas affaiblir le dogme du tout préservatif. Même si, au passage, le risque de rupture d’un condom est plus élevé que celui résiduel d’une personne séropositive sous traitement.
A contrario, comment ne pas s’interroger sur le peu de succès des recherches menées sur les microbicides qui auraient permis à la femme d’avoir les moyens propres de se défendre. Manifestement, on s’est habitué à ces échecs, et on vous répétera encore que de toute façon il y a le préservatif. Pourquoi y a-t-il aussi peu de débats en France sur la réduction des risques en matière de contamination du sida ? Ce serait faire un trou dans le message essentiel : mettez un préservatif. Pourtant la réduction des risques existe. Ainsi chez les gays, certains pratiquent le «sérotriage» (avoir des relations non protégées, mais uniquement avec des gens de même statut sérologique). D’autres choisissent des pratiques sexuelles moins risquées, ce qui ne veut pas dire sans risque. Des essais sont en cours sur des prescriptions de traitements antirétroviraux, avant une prise de risque. Sans oublier, enfin, la circoncision qui diminue les risques dans une relation hétérosexuelle.
En France, à force de fermer tout débat, la contamination se poursuit. Près de 2 000 nouvelles infections par an. En décembre, la ministre de la Santé a eu quelques velléités de demander un rapport sur les nouvelles politiques de prévention. Devant la réaction énervée des militants d’Act Up, les rapporteurs sont depuis au chômage technique. Pendant ce temps-là, le Sidaction vient de s’achever. Il a récolté 6 millions d’euros, soit 15 fois moins que le Téléthon.

voici le lien où il se trouvait: http://www.liberation.fr/societe/0101558918-le-dogme-de-la-capote